Jeudi - Lesson 06


title: La bête de la terre

date: 13/06/2024

Lisez Apocalypse 13:11-18. En quoi cette deuxième bête diffère-t-elle de la première?

La première bête est sortie de la mer; mais la seconde bête est « montée de la terre » (Apo 13:11, LSG). La mer représente « des peuples, des foules, des nations, et des langues » (Apo 17:15, LSG). La terre représente donc une région du monde peu peuplée. Cette deuxième bête apparait vers la fin de la période prophétique au cours de laquelle la première bête exerce son autorité (Apo 13:5). C’est-à-dire que cela devient important vers l’an 1798. Les États-Unis correspondent précisément à cette description. Ils avaient déclaré leur indépendance en 1776, adoptèrent leur constitution en 1789 et furent reconnus comme une puissance mondiale à la fin du XIXe siècle.

Jean poursuit: elle « avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon » (Apo 13:11, LSG). Dans la prophétie biblique, les cornes symbolisent le pouvoir. Contrairement à la première bête, celle-ci n’a pas de couronne sur ses cornes, ce qui suggère qu’il ne s’agit pas d’une monarchie. Les deux cornes représentent les deux principes fondamentaux qui sont à l’origine de la puissance et du succès des États-Unis: la liberté politique et la liberté religieuse.

Lisez Apocalypse 13:11, 12. Quel changement voyez-vous dans cette bête, et comment s’exprime-t-elle?

Cette nation douce, semblable à un agneau, parle finalement comme un dragon. Elle exerce « toute l’autorité de la première bête » (Apo 13:12, LSG) et abandonne ses principes de liberté religieuse, amenant « la terre et ses habitants » à adorer « la première bête » (Apo 13:12, LSG). Les États-Unis seront les premiers à exiger que tous les habitants de la planète adorent la première bête en reconnaissant l’autorité spirituelle et séculière de la papauté. Selon cette prophétie, les États-Unis forment une image de la bête – une union de l’Église et de l’État – et ils exigeront de tous qu’ils adorent cette image.

Ce qui est fascinant, c’est qu’à l’époque où ils ont été identifiés pour la première fois comme étant cette puissance (la bête), les États-Unis étaient loin d’être le mastodonte militaire et économique qu’ils allaient devenir et qu’ils sont encore aujourd’hui.

Pensez à l’instabilité politique de l’Amérique d’aujourd’hui. Comment cela pourrait-il conduire un jour à l’accomplissement de cette prophétie?

Vendredi - Lesson 07


title: Réflexion avancée

date: 14/06/2024

L’adoration de la bête et de son image fait référence à Daniel 3, où Schadrac, Méschac et Abed Nego avaient reçu l’ordre du roi de Babylone de se prosterner devant une statue en or pour éviter d’être jetés dans une fournaise ardente. Qu’il s’agisse de l’ancienne Babylone ou de la Babylone moderne – la question principale est celle de l’adoration. La véritable adoration nait d’un esprit instruit par la Parole de Dieu, d’une âme transformée par Son amour et d’un cœur rempli de Son Esprit. Ainsi, nous ne serons pas « conformes au monde », mais nous vivrons selon la volonté de Dieu, qui se trouve dans Sa Parole. C’est notre seule sécurité!

« Jamais le Seigneur ne violente la volonté ni la conscience de l’homme. Le Malin, au contraire, a toujours recours à la force brutale pour vaincre ceux qu’il ne peut séduire. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 522.

« Il faut, pour faire face aux épreuves qui les attendent, qu’ils comprennent la volonté de Dieu telle qu’elle est révélée dans sa Parole. Ils ne pourront honorer l’Éternel que dans la mesure où ils auront une juste conception de son caractère, de son gouvernement et de ses desseins, et où ils se conformeront à ces derniers. Seuls ceux qui se seront fortifiés par l’étude des Écritures pourront subsister au cours du dernier conflit. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 524.

« Dieu aura cependant sur la terre un peuple qui s’attachera à sa Parole et qui en fera la pierre de touche de toute doctrine et le fondement de toute réforme. Ni l’opinion des savants, ni les déductions de la science, ni les crédo, ni les décisions des conciles et assemblées ecclésiastiques — aussi discordants que nombreux — ne doivent être pris en considération sur un point de foi religieuse. Avant d’accepter une doctrine quelconque, il faut s’assurer qu’elle a en sa faveur un clair et précis: “Ainsi a dit l’Éternel.” » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 525.

Discussion:

Comment pouvons-nous vivre dans l’attente de la venue de Christ et partager cette espérance sans devenir alarmistes?

Approfondissez la question de l’adoration. Que nous dit notre vie quotidienne et notre routine, concernant celui ou ce que nous adorons?

Comment pouvons-nous nous aider et aider les autres à affronter l’avenir avec confiance et non avec crainte?

Quelle différence pratique la compréhension des évènements des derniers jours fait-elle dans nos vies aujourd’hui?

Samedi - Lesson 01


title: Le conflit imminent

date: 08/06/2024

Lecture de la semaine

Apo 14:7, 9, 12; Apo 4:11; Apo 13:1, 2; Apo 12:3-5, 17; Apo 13:11-18.

Verset à mémoriser

« Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité » (Jean 17:17, LSG).

Il existe un dispositif médical relativement nouveau appelé biopuce ou VeriChip, de la taille d’un grain de riz, qui peut être implanté dans le corps d’un patient. La biopuce contient des informations sur les antécédents médicaux du patient, qui peuvent ensuite être obtenues en passant un scanner externe sur la zone où la biopuce a été insérée. Certains chrétiens y voient une stratégie visant à imposer la marque de la bête. Pour d’autres, la marque de la bête est liée aux codes-barres figurant sur les boites de conserve, ou encore à un mystérieux chiffre figurant sur les billets de banque et censé être égal à 666. Pour certains, il s’agit de l’ordre maçonnique, des Illuminatis, des hélicoptères noirs de l’ONU et des Nations unies elles-mêmes.

L’objectif de la leçon de cette semaine est de révéler le conflit à venir concernant l’adoration. Satan contestera l’autorité de Dieu en essayant de minimiser l’importance de la loi de Dieu. Plus précisément, le sabbat deviendra le centre d’un conflit mondial portant sur l’adoration. Satan déteste le sabbat parce qu’il déteste le Créateur. Il utilisera la coercition, la pression et la force pour rompre notre engagement envers Christ; et il y aura une collision de croyances sur le vrai et le faux jour de culte. L’appel final de Dieu est un appel à la fidélité à Christ malgré la persécution, le boycott économique, l’emprisonnement et le décret de mort. L’étude de cette semaine met l’accent sur la puissance de Jésus pour nous faire traverser le dernier conflit de la terre.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 15 juin à la lumière de La tragédie des siècles, chap. 35 à 36.

Mardi - Lesson 04


title: 'L’identité de la bête: 1re partie'

date: 11/06/2024

La prophétie concernant la marque de la bête parle d’intolérance religieuse, de boycott économique, de persécution et finalement d’un décret de mort. Étonnamment, c’est aussi un message d’encouragement. Même dans les pires moments, Dieu soutiendra Son peuple qui « garde les commandements de Dieu et a la foi de Jésus » (Apocalypse 14:12, LSG). Et, parmi ces commandements, il y a bien sûr le quatrième, le sabbat du septième jour.

La prophétie de la marque de la bête dans Apocalypse 13 nous parle du pire, d’une surexcitation absolue, de la guerre de Satan contre Dieu. La tromperie est la première stratégie dans cette campagne. Apocalypse 13 parle d’une époque future où le diable agira par le biais d’une puissance politico-religieuse terrestre appelée la bête et elle aura recours à la force.

La persécution religieuse, bien sûr, n’est pas nouvelle. Elle existe depuis que Caïn a tué Abel parce qu’il adorait de la façon dont Dieu leur avait demandé d’adorer (voir Genèse 4:1-8). Jésus a dit que la persécution se produirait même pour les croyants du premier siècle et à travers les âges: « Et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu » (Jean 16:2, LSG; voir aussi Matthieu 10:22, 1 Pierre 4:12).

La prophétie de la marque de la bête concerne le dernier maillon de cette chaine impie. Tout comme les persécutions du passé, elle est conçue pour forcer tout le monde à se conformer à un ensemble de croyances et à un système d’adoration approuvé par l’homme.

Lisez Apocalypse 13:1, 6. Quel mot clé utilise-t-on pour identifier la puissance de la bête?

La Bible définit le blasphème dans Jean 10:33 et Luc 5:21 avec deux exemples: (1) un homme prétendant être ou se proclamant être Dieu, et (2) un homme prétendant avoir le pouvoir de pardonner les péchés. Ces accusations étaient injustes dans le cas de Jésus, car Christ est vraiment Dieu et a donc le droit de pardonner les péchés. La papauté romaine a deux doctrines distinctives que la Bible qualifie de blasphèmes: elle prétend que ses prêtres ont le pouvoir de pardonner les péchés et que le pape a les prérogatives de Dieu sur terre.

Unknown - Lesson te


title: Approfondissement

date: 14/06/2024

Ire partie: Aperçu

Texte clé: Jean 17:17

Textes d’approfondissement: Jn 17:17; Apo 14:6, 7, 12; Apo 4:11; Apo 12:3, 4, 17; Apo 13:1-17.

Introduction: La prophétie biblique prévient que le long conflit cosmique entre les deux forces opposées et irréconciliables, Dieu et le diable, touche à sa fin et culminera dans une bataille finale. Cette dernière bataille portera sur des questions d’autorité et d’adoration: qui sera assis sur le trône de l’univers et qui recevra la gloire due au Créateur, au Pourvoyeur et au Sauveur? Pour ces raisons, le conflit impliquera le sabbat, symbole de toute la puissance de Dieu en tant que Créateur, Pourvoyeur et Sauveur. Le camp rebelle sera dirigé par Satan lui-même. Alors que Satan a travaillé sans relâche tout au long de l’histoire pour avoir des adhérents, son objectif principal a été l’église. Malheureusement, l’église traditionnelle s’est compromise et est devenue Babylone, symbolisée par la bête de la mer. Satan a donné à cette bête son siège d’autorité et son pouvoir, et elle se tient du côté de Satan dans la bataille finale.

À la fin des temps, le dragon réussira également à attirer à ses côtés la nation la plus prospère du monde, les États-Unis d’Amérique. Cette nation, née de l’aspiration séculaire des chrétiens persécutés à trouver un lieu de sécurité religieuse et de liberté, fera des compromis, comme l’avait fait l’église papale avant elle en Allemagne. Ainsi, l’Amérique jouera son rôle prophétique de bête de la terre, en devenant un leadeur mondial dans la bataille finale.

Mais Dieu n’a jamais été sans peuple dans le grand conflit. Jusqu’à la fin du conflit, Il aura toujours un peuple, une église du reste fidèle. Le reste de Dieu L’a toujours reconnu comme Roi, L’a toujours adoré et gardé les commandements et les principes de Son royaume. Le reste fidèle du peuple de Dieu révèrera le sabbat et L’honorera en tant que Créateur et Roi de l’univers. Le reste de la fin des temps non seulement adorera Dieu comme leur Sauveur personnel, mais ils exposeront aussi publiquement la confédération du mal. L’église du reste appellera toute la race humaine à retourner à Dieu et à L’adorer. Malgré les efforts du dragon et des bêtes de la terre et de la mer, la victoire appartiendra à Dieu.

Thèmes de la leçon: Cette étude met en évidence deux grands thèmes:

  1. La prophétie biblique décrit une bataille finale entre Dieu et Son peuple d’un côté, et le diable et ses agents (symbolisés dans Apocalypse 13, par les bêtes de la mer et de la terre) de l’autre. La bataille sera basée sur l’adoration et le sabbat, qui célèbrent la création de Dieu, Sa royauté et Son salut.

  2. Dieu en sortira victorieux. Il appelle Son peuple à participer à Sa victoire sur le mal et sur le diable, en proclamant Son évangile éternel.

IIe partie: Commentaire

Le pari sur la prophétie

Anastasia était une économiste athée, éduquée dans une université soviétique, à l’apogée de la prospérité et de la stabilité de l’Union soviétique. Elle avait embrassé le rêve de l’utopie communiste et croyait ardemment qu’elle offrait à l’humanité son plus brillant espoir pour l’avenir. Elle anticipait le jour où l’Union soviétique conduirait toutes les nations à abandonner le capitalisme de libre marché des États-Unis et à adopter les valeurs soviétiques.

Le mari d’Anastasia, Petru, ne partageait cependant pas l’optimisme de sa femme. Bien que Petru ne pratiquait pas sa religion à cette époque, il était né et avait grandi dans une famille et une église adventiste du septième jour. Dans sa jeunesse, Petru avait étudié les livres prophétiques de Daniel et de l’Apocalypse, suivant l’approche historiciste adventiste. Maintenant marié, il dit à sa femme athée que, selon les prophéties bibliques, les États-Unis finiraient par dominer le monde et conduire toutes les nations et tous les gouvernements de la terre dans un acte de rébellion contre Dieu, au cours de la dernière étape de l’histoire humaine. Pour cette raison, sur la base des prophéties du livre de l’Apocalypse, Petru avait soutenu que l’Union soviétique perdrait la guerre froide et que les États-Unis émergeraient comme la seule superpuissance des derniers jours.

Connaissant la puissance de l’Union soviétique, Anastasia ne pouvait pas accepter cette prophétie. Dans une impasse, le couple décida de résoudre leurs différends avec un pari. Anastasia dit à Petru que si l’Union soviétique s’effondrait, elle deviendrait adventiste du septième jour. Les années passèrent et, à la fin des années 1980, l’Union soviétique s’effondra et disparut sans aucune attaque militaire de l’extérieur. L’athéisme et le communisme d’Anastasia s’effondrèrent aussi avec l’Union soviétique. Peu de temps après, Anastasia accepta l’invitation de Petru à se joindre à lui pour le baptême dans l’Église adventiste du septième jour.

La prédiction de Petru de l’effondrement de l’Union soviétique n’était pas basée sur la géopolitique, les études sociales, la psychologie, l’économie ou les études militaires. Puisqu’il se trouvait derrière le rideau de fer, la principale source de la prédiction de Petru sur la chute de l’Union soviétique était son interprétation biblique historiciste d’Apocalypse 13, telle qu’enseignée dans son église adventiste locale. Tout comme beaucoup d’autres adventistes dans le monde soviétique, Petru ne pensait même pas que l’effondrement de l’Union soviétique se produirait de son vivant ou si rapidement. Par conséquent, la foi de Petru et de beaucoup d’autres adventistes, avaient été confirmée et renforcée lorsque cela s’était produit. Il prit ainsi la décision de retourner à son église et, heureusement, sa famille l’avait suivi.

De nos jours, l’interprétation historiciste adventiste d’Apocalypse 13, désignant les États-Unis comme la bête ressemblant à un agneau qui conduira le monde dans la rébellion contre la loi de Dieu, est activement contestée. De nombreux experts de renom prédisent, voire annoncent, que l’hégémonie américaine prendra bientôt fin. Cependant, la prophétie biblique s’accomplira à coup sûr. Tout comme Petru, nous devons croire fermement en la prophétie biblique et son interprétation historiciste, même si les experts et la réalité perçue suggèrent et pronostiquent le contraire.

Les théories du complot

Ces derniers jours, les théories du complot inondent à la fois les cyberespaces et des médias. De telles théories prennent souvent de l’ampleur et deviennent des phénomènes sociaux. Les adventistes sont, à juste titre, précautionneux sur le fait de s’engager dans la propagation de théories du complot de tout type; et nous devons continuer à maintenir ce cap. Au même moment, notre poursuite de cette politique ne signifie pas que les complots n’existent pas. C’est triste à dire, mais ils existent.

David, Jésus et les apôtres avaient souffert à cause de diverses conspirations contre eux. Apprenant de leurs exemples, les adventistes ont confié toutes ces théories à la providence de Dieu, choisissant plutôt de se concentrer sur la mission que Dieu nous a confiée. Oui, le grand conflit lui-même était le résultat de la conspiration de Satan. Oui, nous sommes appelés à dénoncer les conspirations de Satan et de ses adhérents qui se préparent à la bataille finale contre Dieu. Cependant, nous ne devons pas nous permettre d’être embourbés dans les détails de la myriade de théories du complot qui abondent. Notre tâche est d’annoncer la chute de Babylone et la venue imminente du Seigneur. En tant que tel, notre mission est de sauver autant de personnes que possibles de la conspiration de Satan.

Identifier les bêtes et la mission de l’église

Certains théologiens ont affirmé que l’identification par les premiers pionniers adventistes de la bête de la mer comme étant l’Église catholique romaine, et de la bête de la terre comme étant les États-Unis, étaient des conclusions dictées par leurs contextes sociopolitiques. Certains de ces théologiens appellent donc les adventistes à s’éloigner de ces positions initiales et à trouver d’autres forces spirituelles ou politiques plus pertinentes à notre époque qui correspondraient mieux aux descriptions de la bête de la mer et/ou de la bête de la terre.

Cependant, nous devons souligner deux points importants. Premièrement, les pionniers adventistes avaient interprété l’accomplissement de la prophétie dans leurs contextes historiques en suivant toujours les principes historicistes de l’interprétation prophétique. Ils avaient également identifié l’accomplissement des prophéties en harmonie avec un système d’enseignement biblique holistique.

Deuxièmement, en tant que prophète de Dieu pour l’église du reste, Ellen G. White nous a clairement mis en garde contre l’abandon de nos interprétations prophétiques originales concernant les deux bêtes d’Apocalypse 13. Elle craignait particulièrement que les adventistes ne tombent dans le piège de penser que l’Église catholique romaine a maintenant changé et n’est plus la bête tyrannique de la mer, nécessitant ainsi la recherche d’un autre candidat pour ce poste. Les citations suivantes de son livre monumental La tragédie des siècles sont remarquables et militent clairement contre une telle ligne de conduite:

« L’attitude des protestants envers l’Église de Rome est infiniment plus favorable aujourd’hui qu’autrefois. Dans les pays où le catholicisme est en minorité, et où il se fait conciliant pour étendre son influence, l’indifférence est de plus en plus grande à l’égard des doctrines qui le séparent des églises réformées. On en vient même à penser qu’en définitive les divergences sur les questions vitales ne sont pas aussi considérables qu’on l’avait supposé, et que certaines concessions de la part du protestantisme permettraient une entente avec la hiérarchie… Les défenseurs de Rome prétendent que leur Église a été calomniée, et le monde protestant est enclin à les croire. Plusieurs déclarent qu’il est injuste de tenir l’Église d’aujourd’hui responsable des abominations et des absurdités qui ont souillé son règne pendant les siècles d’ignorance et de ténèbres. Ils attribuent sa cruauté à la barbarie des temps, et affirment que sous l’influence de la civilisation moderne elle a changé de sentiments. » Page 497.

« Mais le catholicisme, en tant que système, n’est pas plus près de l’Évangile maintenant qu’à aucune autre période de son histoire. Si les églises protestantes n’étaient pas plongées dans de profondes ténèbres, elles discerneraient les signes des temps. L’Église romaine poursuit de vastes projets. Elle use de tous les moyens pour élargir le cercle de son influence et accroitre sa puissance en prévision d’un combat acharné pour reprendre le sceptre du monde, rétablir la persécution et renverser tout ce que le protestantisme a établi. Le catholicisme gagne du terrain de tous côtés. Voyez le nombre croissant de ses églises et de ses chapelles dans les pays protestants. Considérez la popularité dont jouissent, en Amérique, ses collèges et ses séminaires que fréquente une nombreuse jeunesse protestante. Considérez le développement du ritualisme en Angleterre et le grand nombre de transfuges qui passent dans les rangs du catholicisme. Ces faits devraient inquiéter tous ceux qui apprécient les purs principes de l’Évangile. » Page 499.

« L’Église romaine se présente aujourd’hui devant le monde sous un air de candide innocence et couvre d’apologies le récit de ses cruautés. Mais sous sa livrée chrétienne, elle est inchangée. Tous les principes professés autrefois par la papauté sont encore les siens. Elle conserve des doctrines inventées dans les siècles les plus enténébrés. Que personne ne s’y trompe. La papauté à laquelle le monde protestant est aujourd’hui si enclin à rendre hommage est encore celle qui dominait sur le monde aux jours de la Réformation, alors que des hommes de Dieu dénoncèrent ses iniquités au péril de leur vie. Elle maintient toujours les prétentions orgueilleuses qui la poussèrent à s’élever au-dessus des rois et des princes, comme à se réclamer des prérogatives de la divinité. Elle n’est ni moins cruelle ni moins despotique qu’aux jours où elle supprimait la liberté humaine et livrait à la mort les saints du Très-Haut… Ce n’est pas sans raison que l’on a affirmé dans les pays protestants que le catholicisme diffère moins du protestantisme que par le passé. Il y a eu un changement, mais ce n’est pas le fait de la papauté. Le catholicisme ressemble, en effet, beaucoup au protestantisme actuel; mais c’est parce que celui-ci s’est écarté de ses origines. » Pages 503, 504.

IIIe partie: Application

1. Peut-être vivez-vous dans un endroit loin de l’influence de l’Église catholique romaine, ou d’une présence ou d’un impact américain. Alors, comment expliqueriez-vous au mieux à vos amis les prophéties sur la bête de la mer et la bête de la terre?

2. Est-il cohérent pour nous d’identifier l’Église catholique romaine comme la bête de la mer et les États-Unis comme la bête de la terre, et de prier, au même moment, pour le salut des personnes associées à ces entités? Expliquez votre réponse.

3. Le prophète Daniel, les chrétiens médiévaux, les adventistes du XIXe siècle, les adventistes en Union soviétique et dans beaucoup d’autres endroits et époques avaient fait confiance à la prophétie biblique contre toute attente. Comment pouvez-vous faire confiance à la prophétie biblique quand toutes les preuves semblent contraires à son accomplissement?

Lundi - Lesson 03


title: La crise à venir

date: 10/06/2024

La prophétie de la marque de la bête dans Apocalypse 13 nous parle de l’étape la plus féroce et la plus grave de la guerre de Satan contre Dieu. Depuis que Jésus est mort sur la croix, l’ennemi se sait vaincu, mais il est déterminé à entrainer dans sa chute le plus grand nombre possible de personnes. Sa première stratégie dans cette campagne est la tromperie. Lorsque la tromperie ne fonctionne pas, il a recours à la force. C’est lui qui sera à l’origine du décret selon lequel quiconque refuse d’adorer la bête ou de recevoir sa marque sera mis à mort.

La persécution religieuse n’est évidemment pas un phénomène nouveau. Elle existe depuis que Caïn avait tué Abel pour avoir obéi à l’ordre de Dieu. Jésus avait dit que cela se produirait même parmi les croyants.

Lisez Jean 16:2, Matthieu 10:22, 2 Timothée 3:12 et 1 Pierre 4:12. Quelle a été l’expérience de l’église du Nouveau Testament et comment cela s’applique-t-il à l’église de Christ à la fin des temps?

Tout au long de l’histoire du christianisme, les persécutions avaient été fréquentes. Cela s’était produit dans la Rome païenne, mais avait été particulièrement évident dans la persécution vicieuse des chrétiens croyant à la Bible par l’Église médiévale. La marque de la bête ne sera que le dernier maillon de cette chaine infernale. Tout comme les persécutions passées, elle visera à forcer tout le monde à se conformer à un certain nombre de croyances et à un système de culte approuvé. La prophétie indique que la persécution commencera par des sanctions économiques: personne ne pourra acheter ou vendre s’il n’a pas la marque. Quiconque refusera de recevoir la marque sera finalement placé sous un décret de mort (Apo 13:15, 17).

Le diable prépare déjà les chrétiens à recevoir la marque de la bête lors de l’épreuve finale, en les encourageant à faire des compromis dans leur vie. Lorsqu’il parait que le monde entier suit la bête avec une admiration émerveillée (Apo 13:3), la scène change soudain et la caméra prophétique se centre sur le peuple de Dieu. Apocalypse 14:12 nous donne cette image. « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (LSG). Le peuple de Dieu mène une vie d’obéissance et de sainteté. Par Sa grâce, ils tiennent bon alors que tout vacille autour d’eux. Pendant que le monde suit la bête, ils « suivent l’agneau partout où il va » (Apo 14:4, LSG). Par la puissance de Christ, ils triomphent des puissances de l’enfer dressées contre eux. Comme nous l’avons vu dans la leçon 9, le conflit central entre le bien et le mal porte sur l’adoration. Ainsi, la bête utilise la tromperie et, lorsque celle-ci échoue, elle passe par la force et la coercition.

Avec quelle rapidité laissez-vous, le cas échéant, des considérations économiques compromettre l’observation du sabbat?

Dimanche - Lesson 02


title: Le conflit final de l’Apocalypse

date: 09/06/2024

Le message de l’Apocalypse est bien plus que des symboles cryptiques, des bêtes étranges et des images bizarres. L’Apocalypse parle des vérités éternelles données par un Dieu aimant à une génération de la fin des temps. Le conflit entre Christ et Satan avait commencé au ciel à propos de l’adoration et ce conflit atteindra son point culminant tout en portant sur l’adoration.

Comparez Apocalypse 14:7, 9 à Apocalypse 4:11. Quel est le thème principal de l’Apocalypse dans ce conflit cosmique entre le bien et le mal?

Tout au long de l’Apocalypse, l’adoration et la création sont indissolublement liées. Apocalypse 14:7 nous appelle à adorer le Seigneur de toute la création. Allant à l’encontre de la théorie de l’évolution, qui a pris le monde d’assaut au cours des deux derniers siècles, le sabbat est un rappel éternel de notre identité. Il rappelle constamment que nous sommes des êtres créés et que notre Créateur est digne de notre allégeance et de notre adoration. C’est l’une des raisons pour lesquelles le diable déteste tant le sabbat.

Lisez Apocalypse 12:17 et Apocalypse 14:12. Comment l’adoration du Créateur trouve-t-elle son expression finale?

L’adoration du Créateur par l’observation des commandements de Dieu s’oppose directement à l’adoration de la bête. Dieu aura un peuple de la fin des temps qui Lui sera fidèle malgré la plus grande opposition et la persécution la plus féroce de l’histoire.

« D’une part, l’observation du faux jour de repos, conformément à une loi de l’État opposée au quatrième commandement, constituera la soumission à une autorité en conflit avec celle de Dieu; et, d’autre part, l’observation du vrai jour de repos selon la loi de Dieu sera une preuve de fidélité au Créateur. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 535.

Apocalypse 14:12 déclare que ces disciples engagés du Sauveur auront « la foi de Jésus ». La foi de Jésus est une foi si profonde qu’elle croit même si elle ne voit rien. Elle persévère même lorsqu’elle ne comprend pas. C’est un don de Jésus que nous recevons par la foi et qui nous permettra de traverser le conflit imminent.

Le sabbat du septième jour est un symbole tellement fondamental de Dieu en tant que Créateur qu’il remonte à l’Éden lui-même. Ainsi, chercher à l’usurper, comme l’avait fait Rome (voir Dn 7:25), c’est chercher à usurper l’autorité de Dieu au niveau le plus fondamental possible. Comment cette vérité nous aide-t-elle à comprendre la raison pour laquelle il y aura une telle controverse dans les derniers jours?

Mercredi - Lesson 05


title: 'L’identité de la bête: 2e partie'

date: 12/06/2024

Plutôt que d’adorer la bête, le peuple de Dieu trouve sa plus grande joie et son plus grand plaisir en L’adorant. Leur obéissance découle de leur cœur d’amour. Ils s’engagent envers Lui parce qu’ils savent à quel point Il s’engage envers eux.

Lisez Apocalypse 13:5. Inscrivez la caractéristique d’identification sur la ligne ci-dessous.

Rappelons que dans la leçon 4, nous avons vu que Dieu nous donne une clé pour comprendre le temps prophétique – un jour prophétique équivaut à une année littérale (Nombres 14:34, Ézéchiel 4:6). Si l’on calcule la période de 42 mois mentionnée dans Apocalypse 13:5 en utilisant le mois hébreu de 30 jours, on obtient 1260 jours prophétiques ou années littérales.

La papauté avait exercé une grande influence de l’an 538 à l’an 1798. Mais lorsque le général de Napoléon, Berthier, fit prisonnier le pape en l’an 1798, la période prophétique de suprématie papale prit fin et la prophétie de l’Apocalypse s’accomplit: « Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité » (Apo 13:10, LSG). Le coup porté à la papauté était extrêmement grave, mais pas fatal. Selon Apocalypse 13:12, la blessure mortelle sera guérie. L’influence de la papauté se fera à nouveau sentir dans le monde entier.

Aujourd’hui, les dirigeants du monde entier accueillent le pontife comme un ambassadeur de l’Église de Rome et lui rendent régulièrement visite au Vatican. Dans un monde d’une instabilité sans précédent, le pontife romain est en train de devenir le leadeur moral acclamé du monde, capable de rassembler les peuples. Lors de son discours du 6 juin 2012, devant plus de quinze mille personnes réunies sur la place Saint-Pierre à Rome, le pape Benoit XVI avait déclaré: « Le dimanche est le jour du Seigneur, des hommes et des femmes, un jour où chacun doit pouvoir être libre, libre pour la famille et libre pour Dieu. En défendant le dimanche, nous défendons la liberté humaine. » https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2012/documents/hf_ben-xvi_aud_20120606.html.

La tragédie des siècles révèle clairement là où ce mouvement mène: « Ceux qui honorent le jour de repos de l’Éternel seront dénoncés comme ennemis de la loi et de l’ordre, contempteurs de la morale sociale, fauteurs d’anarchie et de corruption et cause déterminante des jugements de Dieu... on les accusera de défier et de mépriser l’État. Des prédicateurs proclamant l’abolition de la loi divine annonceront du haut de la chaire le devoir d’obéir aux autorités civiles parce qu’établies de Dieu. Tant dans les assemblées législatives que dans les tribunaux, on prêtera aux observateurs des commandements des sentiments qu’ils n’ont pas et, pour les condamner, on dénaturera leurs paroles. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 522.

Même s’il est difficile de voir aujourd’hui une telle chose se produire, il faut voir à quelle vitesse notre monde change. Qu’est-ce que ces changements nous apprennent sur la rapidité avec laquelle les évènements de la fin des temps peuvent nous atteindre?