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Samedi 30/11/2024

Le chemin, la vérité et la vie


title: Le chemin, la vérité et la vie

date: 30/11/2024

Étude de la semaine

Jean 13.1-20; Jean 14.1-3; Daniel 7.27; Jean 14.5-11; Jean 1.14; Colossiens 1.16, 17; Jean 5.38-40.

Verset à mémoriser

Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître (Jean 1.18, LSG).

L’évangile de Jean est divisé en quatre parties principales: le Prologue (Jn 1.1-18), le Livre des signes (Jn 1.19-12-50), le Livre de la gloire (Jn 13.1-20.31) et l’Épilogue (Jn 21.1-25). Jusqu’à présent, l’étude s’est concentrée sur le Prologue et le Livre des signes, qui exposent qui est Jésus par le biais de ses miracles (les signes), de ses dialogues et de ses enseignements. Les leçons abordent maintenant la troisième partie de Jean, le livre de la gloire.

Chose intéressante, les célèbres déclarations en «JE SUIS», au nombre de sept, forment un pont entre le livre des signes et le livre de la gloire. Ce sont «le pain de la vie» (Jn 6.35, 41, 48, 51), «la lumière du monde» (Jn 8.12, Jn 9.5), «la porte» (Jn 10.7, 9), «le bon berger» (Jn 10.11, 14), «la résurrection et la vie» (Jn 11.25), «le chemin, la vérité et la vie» (Jn 14.6) et «le vrai cep» (Jn 15.1, 5, COL).

La leçon de cette semaine commence par l’objectif du discours d’adieu et son introduction avec l’épisode important de Jésus lavant les pieds de ses disciples. Nous étudierons ensuite la déclaration en «JE SUIS» du chapitre 14 («Je suis le chemin, la vérité et la vie»).

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 7 décembre.

Dimanche 01/12/2024

Je vous ai donné un exemple


title: Je vous ai donné un exemple

date: 01/12/2024

Le discours d’adieu (Jn 13-17) donne des instructions aux disciples de Jésus au sujet de l’avenir. On retrouve le même modèle littéraire que ce discours dans l’adieu de Moïse dans Deutéronome, dans la bénédiction de Jacob à ses enfants (Genèse 47-49) ou quand David instruit Salomon (1 Chroniques 28-29). Jésus console ses disciples concernant son départ. Il promet un remplaçant pour le représenter (le Saint-Esprit; Jean 14-16). Il prédit des ennuis à venir (Jean 15-16) et il exhorte les disciples à rester fidèles (Jean 15).

Lisez Jean 13.1-20. Que se passe-t-il ici, et pourquoi cette histoire est-elle importante? Quelles leçons Jésus a-t-il cherché à enseigner?

Dans cette partie du monde à l’époque de Jésus, les gens portaient des sandales, ou bien marchaient pieds nus. Les pieds devenaient vite poussiéreux et sales. C’était la coutume pour un serviteur ou un esclave de laver les pieds de ceux qui venaient prendre un repas. Mais aucun serviteur n’était présent le soir où Jésus prit son dernier repas avec ses disciples avant d’être arrêté.

À la surprise générale, Jésus sort de table et leur lave les pieds à tous. Jean 13.4, 5 parle des actions de Jésus, étape par étape. Le récit est détaillé pour souligner l’incroyable geste d’humilité de son Maître.

En relatant la réponse de Pierre, Jean 13.8-11 renforce la consternation et l’incompréhension des disciples face à ce que fait Jésus. Comment Jésus, le Maître, le Messie, peut-il s’abaisser à faire un geste pareil? Pierre refuse de laisser Jésus lui laver les pieds, mais Jésus lui répond que s’il refuse de coopérer, il n’aura aucune part avec Jésus. Alors Pierre demande plus, exprimant sa volonté d’être proche de Jésus jusqu’au bout.

La signification du geste de Jésus est liée à son identité. Il déclare dans Jean 13.13 qu’il est le Maître et le Seigneur. C’est comme cela qu’ils l’ont appelé, et il indique que c’est bien le cas. Ces titres expriment l’autorité et la puissance. Pourtant, Jésus enseigne que la puissance et l’autorité doivent être employés pour le service, et non pour l’auto-glorification. L’Église adventiste a adopté l’exemple de Jésus, en prenant le lavement des pieds comme un service préparatoire à la Sainte Cène.

Que vous enseigne le lavement des pieds sur le fait de marcher dans les traces de Jésus et de servir humblement les autres?

Lundi 02/12/2024

Je reviendrai


title: Je reviendrai

date: 02/12/2024

Lisez Jean 14.1-3. Dans quel contexte Jésus a-t-il prononcé ces paroles?

À la fin de Jean 13, Jésus dit qu’il s’en va (Jn 13.33). Cela suscite une question de Pierre, qui lui demande où il va (Jn 13.36). Les disciples ne comprennent pas que Jésus parle de sa mort, de sa résurrection et de son ascension. Pierre dit qu’il est prêt à se défaire de sa vie pour lui (Jn 13.37). C’est à ce moment-là que Jésus prédit que Pierre va le renier (Jn 13.38).

C’est dans ce contexte que Jésus dit à ses disciples: «Que votre cœur ne se trouble pas» (Jn 14.1). Le verbe «trouble» est traduit du grec tarassō, qui signifie soulever, inquiéter, bouleverser, semer le trouble. Il n’est pas surprenant que les paroles de Jésus aient semé le trouble dans l’esprit des disciples.

Mais Jésus parle de la maison de son Père, où il y a beaucoup de demeures (pas des maisons, mais des chambres, comme dans une auberge). C’est là qu’il se rend, pour leur préparer une place. Ses paroles voient au-delà de la tempête qui arrive, la croix, jusqu’au moment où il reviendra pour racheter son peuple. Jésus voit déjà l’époque où toute cette tragédie du péché sera terminée une fois pour toutes (voir Dn 7.27). Jésus dit: «Donc, si je m’en vais [...], je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi» (Jn 14.3, COL). Il s’agit de toute évidence d’une promesse de son retour.

Sur quoi repose la confiance en cette promesse? Beaucoup diraient l’accomplissement de la prophétie biblique, et c’est le cas, bien entendu. Mais dans Jean 14.3, Je reviendrai est en réalité au présent en grec (Je viens). C’est un emploi du présent grec qu’on appelle aoriste futuriste. C’est un événement futur dont on parle avec tellement de certitude qu’il est décrit comme étant en train d’arriver. On peut donc traduire cette phrase de la manière suivante: Je reviendrai sans aucun doute.

L’espérance du retour de notre Seigneur n’est pas fondée uniquement sur l’accomplissement de la prophétie biblique. Cette espérance repose également, et plus certainement, sur notre confiance en l’homme qui a fait cette promesse. Il a dit qu’il reviendrait pour prendre son peuple. Nous pouvons mettre notre confiance en cette promesse, à cause de celui qui l’a faite.

Que nous enseigne la croix sur la certitude du retour de Jésus? Sans son retour, à quoi servirait sa mort?

Mardi 03/12/2024

Je suis le chemin, la vérité et la vie


title: Je suis le chemin, la vérité et la vie

date: 03/12/2024

Lisez Jean 14.5, 6. Quelle question Thomas pose-t-il sur la destination de Jésus? Que répond Jésus?

La question de Thomas semble plutôt logique. Si vous ne savez pas où va quelqu’un, comment savoir quel chemin prendre pour suivre cette personne? Jésus retourne la question, en indiquant qu’il est lui-même le chemin. Le chemin vers quoi? Le chemin qui mène au Père. Le Prologue (Jn 1.1-18) souligne le lien intime qui existe entre la Parole (logos), Jésus-Christ, et le Père.

Jean 1.18 dit que le Dieu Fils Unique est celui qui a fait connaître le Père. Dans ce texte, l’expression faire connaître se dit dans l’original grec exēgeomai, verbe qui signifie expliquer, interpréter, exposer. Le terme exégèse vient de ce verbe. Il signifie faire ressortir la signification. Jésus-Christ est donc le lien vers le Père, celui qui explique ou interprète le Père pour notre monde déchu. Par conséquent, il est le chemin, ou la route, vers le Père. Sans lui, nous sommes limités dans notre compréhension.

Lisez Jean 14.7-11. Comment Jésus clarifie-t-il l’incompréhension de Philippe?

Philippe demande à voir le Père, quelque chose qu’aucun humain ne peut faire et vivre (comparez avec Ex 33.17-34.9; Jean 1.18). Jésus lui reproche son manque de compréhension et dit que si on l’a vu, on a vu le Père (Jn 14.9). Par conséquent, il est clair que Jésus est la voie qui mène à Dieu. Sans lui, la voie s’assombrit et devient incertaine. Il est la lumière qui éclaire le chemin vers Dieu.

Jésus associe trois termes: chemin, vérité, et vie. Le terme chemin n’est utilisé que dans Jean 1.23, à propos de Jean le Baptiseur qui prépare le chemin pour Jésus, ainsi que dans Jean 14.6. Mais la vérité et la vie sont des thèmes importants dans l’évangile. Notre étude de mercredi et jeudi s’intéressera principalement au concept de vérité, un thème crucial, notamment dans un monde où l’idée même de «vérité» est remise en cause.

Pourquoi est-il réconfortant de se rendre compte que Jésus est la meilleure révélation de Dieu que nous pourrons avoir ici-bas?

Mercredi 04/12/2024

JE SUIS la vérité


title: JE SUIS la vérité

date: 04/12/2024

Lisez Jean 1.14, 17; Jean 8.32; Jean 14.6 et Jean 15.26. Comment Jean associe-t-il le concept de Vérité directement à Jésus?

Dans l’évangile de Jean, la vérité est à maintes reprises associée à Jésus, à son Père, et au Saint-Esprit. La vérité est associée à Jésus, la Parole (logos), et à la lumière, par opposition aux ténèbres (Jn 1.1-14; 3.19-21). Et le mensonge est également associé au diable et au péché (Jn 8.44-46). Par conséquent, dans Jean, la vérité n’est pas simplement une question de faits et de chiffres. Elle implique bien ces choses- là, mais ne s’y limite pas, car l’idée de vérité comporte un aspect moral, celui de la fidélité à Dieu et à sa volonté.

«Nombreux sont ceux qui crient au Dieu vivant et qui soupirent après la présence divine. Les systèmes philosophiques ou les productions littéraires les plus admirables ne sauraient satisfaire le cœur humain. Les affirmations et les inventions de l’homme sont sans valeur. Seule la parole de Dieu doit parler aux âmes. Puissent ceux qui sont lassés des traditions, des maximes et des théories humaines, entendre la voix de celui dont la parole peut communiquer la vie éternelle!» — Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 27.

Que veut dire «Jésus est la Vérité»? Jésus est le logos, la Parole qui était avec Dieu dès le commencement, et qui était le Créateur de toutes choses créées (Jn 1.1-4). Un avec le Père de toute éternité, Jésus a les caractéristiques du Père, et il est donc également le «JE SUIS.» Son être n’est soumis à rien ni à personne. Rien de ce qui existe, y compris la connaissance, n’existe en-dehors de lui. Et tout ce qui existe, qui a été créé, n’a été créé que par Jésus et n’existe qu’en lui. «Car c’est en lui que tout a été créé dans les cieux et sur la terre, le visible et l’invisible, trônes, seigneuries, principats, autorités; tout a été créé par lui et pour lui; lui, il est avant tout, et c’est en lui que tout se tient» (Col 1.16, 17).

Jésus n’est pas simplement l’incarnation de la vérité. Il est la vérité. La vérité n’est pas un concept ou une construction mentale. C’est une Personne!

La vérité, Jésus-Christ, peut être comparée au soleil qui éclaire le monde (Jn 8.12). Cette métaphore rappelle ce que C. S. Lewis a dit sur le christianisme: «Je crois au christianisme tout comme je crois que le soleil se lève, non seulement parce que je le vois, mais parce que grâce à lui, je vois tout le reste.» — C. S. Lewis, Is Theology Poetry? (non publié), éditions Samizdat University Press, 2014, p. 15, présenté à l’origine en 1944.

C’est par Jésus, la vérité, que nous pouvons interpréter correctement le monde autour de nous.

Jeudi 05/12/2024

Les Écritures et la vérité


title: Les Écritures et la vérité

date: 05/12/2024

Tout au long de l’évangile, les Écritures jouent un rôle important pour nous parler de celui qui est le chemin, la vérité et la vie. Dans les évangiles, comme dans la Bible, Ancien et Nouveau Testament, les Écritures jouent un rôle clé pour révéler la vérité. C’est particulièrement vrai quand il s’agit de nous enseigner qui est Jésus et ce qu’il est venu faire.

Lisez Jean 5.38-40. Que dit Jésus ici sur les Écritures?

Jésus et ses disciples se référaient sans cesse aux Écritures pour confirmer qu’il était le Messie. Christ a dit: «En effet, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car lui, c’est à mon sujet qu’il a écrit. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles?» (Jn 5.46, 47).

Lisez Luc 24.27. Pourquoi est-il important que Jésus se soit d’abord référé aux Écritures pour révéler le sens de son ministère?

Ailleurs, tout en citant le livre de l’Exode, Christ dit: «N’avez-vous pas lu ce qui vous a été dit par Dieu?» (Mt 22.31). Zacharie parle des promesses de Dieu, en disant que ce dernier «a parlé par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois» (Lc 1.70). Dans son sermon au jour de la Pentecôte, Pierre déclara: «Il fallait que soit accomplie l’Écriture dans laquelle l’Esprit saint, par la bouche de David, a parlé» (Ac 1.16).

La Bible n’est pas un manuel de sciences. Elle n’explique pas comment diviser un atome, ou réaliser une opération du cerveau. Mais elle fait quelque chose de plus important encore: elle donne le sens de notre univers. Elle est la clé qui ouvre la porte, la lumière qui permet de voir. Sans elle, nous serions dans l’ignorance concernant l’existence de Dieu, son rôle dans l’univers, notre propre origine, le sens de la vie, et l’avenir.

Quelles vérités bibliques la science ne pourra-t-elle jamais nous enseigner, même en théorie?

Vendredi 06/12/2024

Pour aller plus loin…


title: Pour aller plus loin…

date: 06/12/2024

Lisez Ellen White, «La lumière de la vie» dans Jésus-Christ; E. Edward Zinke, «The authority of the Bible and the certainty of the second coming,» dans The certainty of the second coming, p. 23-36.

Quand Jésus a dit «Je suis la lumière du monde,» il se trouvait «dans la cour du Temple spécialement dédiée aux services de la fête des Tabernacles. Au centre de cette cour, se dressaient deux majestueuses colonnes qui supportaient de grands chandeliers. Après le sacrifice du soir, toutes les lampes étaient allumées et éclairaient la ville de Jérusalem. Cette cérémonie était une commémoration de la colonne de feu qui guidait Israël dans le désert et elle était aussi considérée comme préfigurant la venue du Messie.

Le soir, quand les lampes étaient allumées, la cour devenait le théâtre de grandes réjouissances. [...]

Par l’illumination de Jérusalem, le peuple exprimait son espérance en la venue du Messie qui répandrait sa lumière sur Israël. Mais pour Jésus, cette scène revêtait une signification plus grande. De même que les brillantes lampes du Temple éclairaient tout ce qui se trouvait autour d’elles, le Christ, source de lumière spirituelle, illuminait les ténèbres du monde. Le symbole était cependant imparfait. Le grand luminaire que sa propre main avait placé dans les cieux représentait mieux la gloire de sa mission.

Le matin était venu. Le soleil venait de se lever sur le mont des Oliviers et ses rayons éclairaient de leur lumière éblouissante les palais de marbre et faisaient étinceler l’or des murs du Temple, quand Jésus, attirant l’attention sur cette scène, s’écria: «Je suis la lumière, du monde» — Ellen G. White, Jésus-Christ, Doral, Floride, éditions IADPA, 2018, chap 51, p. 417-418.

Questions pour discuter

En classe, parlez de votre réponse à la dernière question de jeudi. Quelles vérités cruciales enseignées par la Bible ne pourrons-nous jamais, même en principe, apprendre de la science? Par exemple, la croix? Ou la résurrection? Ou le retour de Jésus? Quelles autres vérités bibliques importantes nécessitent une révélation, si on veut les connaître?

Réfléchissez à la chute de Lucifer, cet être parfait qui avait une telle connaissance intellectuelle de Dieu et de ce qu’il est. Pourtant, malgré tout cela, il s’est rebellé contre lui. Qu’est-ce que cela nous indique sur la réalité du libre arbitre, dont nous disposons nous aussi? Pourquoi nous faut-il choisir, à chaque instant, d’abandonner cette liberté à Dieu?