Lessons

Samedi 23/11/2024

La source de la vie


title: La source de la vie

date: 23/11/2024

Étude de la semaine

Jean 1.4; Jean 10.10; Jean 1.12, 13; Jean 6.61-68; Nombres 13.23-33; Matthieu 4.1-4.

Verset à mémoriser

Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6, LSG).

Dans l’évangile de Jean, quand on demande à Jésus qui il est, ce dernier répond par le terme qui désigne la divinité. «JE SUIS» était une référence caractéristique à l’Éternel lui-même, quand il était apparu à Moïse dans le buisson ardent. Dieu dit à Moïse: «Je suis celui qui suis» (Ex 3.14, COL). Et ce même Dieu, le «JE SUIS» est ensuite devenu «chair et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d’un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité» (Jn 1.14, SG21).

Ce thème du «JE SUIS» parcourt Jean du début à la fin. Le verset de cette semaine reflète ce thème: «Je suis le chemin, la vérité, et la vie» (Jn 14.6, LSG). Le «JE SUIS» est la lumière du monde, le pain de vie, la porte des brebis, le bon berger, et le véritable cep.

Cette semaine, nous poursuivons l’étude de la révélation de Dieu telle que Jean nous la donne. Nous explorerons également l’aspect négatif de la situation, car malgré les preuves convaincantes que Jésus est le Messie, certains l’ont rejeté. Nous étudierons cette idée pour deux raisons: pour éviter de faire la même erreur, mais également pour réfléchir à la manière de venir en aide à ceux qui risquent de faire la même erreur.

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 30 novembre.

Dimanche 24/11/2024

En lui était la vie


title: En lui était la vie

date: 24/11/2024

Dans Jean 1.1, l’apôtre Paul déclare sans ambiguïté que Jésus est Dieu, le Fils divin. Par conséquent, dans Jean 1.4, dans l’expression «En [lui] était la vie, et la vie était la lumière des hommes» (LSG), la référence à la vie ici est la vie divine, une vie qui ne vient de personne, une existence autonome éternelle. Puisqu’il a la vie en lui-même, il peut donner sa vie et la reprendre (Jn 10.17). Et, puisqu’il a la vie en lui-même, il peut donner la vie à ceux qu’il veut (Jn 5.21; comparez avec Jean 14.19).

Ce terme vie (zoē) apparaît 36 fois dans l’évangile de Jean, soit environ un quart de toutes les occurrences dans le Nouveau Testament. Dans Jean 1.4, 5, en plus de faire référence à la source de vie sur notre planète, le terme est également lié au salut. Tout au long du reste de l’évangile de Jean, cette idée de vie (zoē) est le plus souvent associée à la vie éternelle, à la promesse du salut (voir Jean 3.15, 16, 36; 4.14, 36; 6.27, 40, 47, 54, 68; 10.27, 28). Ainsi, celui qui a donné la vie à la création est le même qui donne le salut, la vie éternelle, à un monde perdu.

Pourquoi Jésus est-il venu sur cette terre? Jean 1.29; 3.16; 6.40; 10.10; 12.27.

«Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé, pour que quiconque croit ait en lui la vie éternelle» (Jn 3.14, 15).

Tout comme le serpent d’airain prenait la place des Israélites qui avaient été mordus par des serpents, de même Jésus prit notre place, nous qui avons été frappés par le péché. Il a pris le châtiment qui était le nôtre pour que nous ayons la vie qui était la sienne.

Christ désire également que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance (Jn 10.10). Ainsi, «à tous ceux qui l’ont reçu, [il] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu – à ceux qui mettent leur foi en son nom. Ceux-là sont nés, non pas du sang, ni d’une volonté de chair, ni d’une volonté d’homme, mais de Dieu» (Jn 1.12, 13). Christ est venu nous révéler le Père. Car, «personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître» (Jn 1.18, LSG). En voyant le caractère de Jésus, nous voyons le caractère du Père.

Que peut-on apprendre sur le caractère du Père à partir de la vie de Jésus? Pourquoi cette révélation est-elle une excellente nouvelle?

Lundi 25/11/2024

Les paroles de la vie éternelle


title: Les paroles de la vie éternelle

date: 25/11/2024

Lisez Jean 6.61-68. Quand Jésus a demandé aux disciples s’ils voulaient le quitter, quelle fut la réponse de Pierre, et que signifie-t-elle?

Les paroles de Pierre sur «la vie éternelle» puise dans un thème qui parcourt l’évangile de Jean du début à la fin. Dans Jean 6 apparaît une concentration de vocabulaire lié à la vie éternelle, dans le contexte du miracle des pains et des poissons (Jn 6.27, 40, 47, 54, 68). Jésus dit qu’il est le pain de vie (Jn 6.35), indiquant par-là que sa vie, sa mort et sa résurrection sont la source du salut éternel.

L’expression vie éternelle, ou son équivalent, apparaît à au moins 17 reprises dans l’évangile de Jean. Ce terme ne renvoie pas à une existence spirituelle, ou au fait de faire partie d’un être éternel, ou tout autre concept éthéré. Il renvoie plutôt à cette puissance vivifiante qui apporte le salut et une raison d’être à notre existence dès à présent, et à la vie sans fin quand notre Seigneur reviendra. Tout comme Jésus s’est fait chair, de même la résurrection dont Jésus parle se produira dans le temps et dans l’espace, et dans un corps physique. C’est une résurrection d’entre les morts, un renouveau de la vie que nous avions autrefois en Éden.

Comment recevoir la vie éternelle? Jean 3.15, 16; 5.24; 6.40, 47; 12.46; 20.31.

Par la foi seule, nous croyons que Jésus-Christ est venu vivre et mourir pour nous. Cette foi est un don, mais il nous faut choisir consciemment de nous abandonner à Jésus, de nous repentir, et de nous réclamer de son sang pour le pardon et la purification de nos péchés.

Quand Jésus demanda à Pierre si lui aussi allait s’en aller, la réponse de Pierre résume l’essence-même du salut et la manière d’y parvenir: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle» (Jn 6.68, COL). Le salut ne vient pas de la philosophie, de l’histoire, ou de la science, qui sont toutes des disciplines humaines. Il vient de Jésus qui, possédant en lui-même la vie éternelle, la donne gratuitement à tous ceux qui l’acceptent, en réponse au Saint-Esprit.

Comment la promesse de la vie éternelle affecte-t-elle la manière dont nous considérons notre vie ici-bas? Quel impact devrait-elle avoir?

Mardi 26/11/2024

La foi et la nouvelle naissance


title: La foi et la nouvelle naissance

date: 26/11/2024

Lisez Jean 1.12, 13. Quelles sont les étapes que suit celui qui devient chrétien?

Jean a écrit son évangile pour que l’on croit en Jésus et qu’en croyant, nous ayons la vie éternelle en son nom (Jn 20.31). Dans Jean 1.12, 13, ce processus est décrit en deux étapes. D’abord, nous le recevons, c’est-à-dire nous croyons en lui. Ensuite, il nous donne l’autorité et le pouvoir de devenir enfants de Dieu, «nés de Dieu», d’après le verset 13. Il y a donc à la fois un aspect humain et un aspect divin à la foi. Nous devons agir par la foi, recevoir Christ, et être réceptifs à la lumière, mais c’est lui qui régénère le cœur.

En réalité, la foi elle-même est un don de Dieu, que l’on reçoit quand on entend sa Parole (Rm 10.17). «Pour avoir une vraie foi vivante en Christ, nous devons le connaître tel qu’il est représenté dans la parole.» — Ellen G. White, Fundamentals of Christian Education, p. 433. «L’Esprit qui agit sur l’intelligence humaine et l’éclaire est aussi celui qui crée la foi en Dieu.» — Ellen G. White, EGW Comments, The Seventh-day Adventist Bible Commentary, vol. 7, p. 940.

Ceux qui croient que le Fils est le Messie reçoivent la vie éternelle. Jean souligne également le fait d’accepter ou de croire la Parole que Jésus a prononcée (Jn 5.24, 38,47). Le rôle du Saint-Esprit est de nous convaincre (Jn 16.7, 8; comparez avec Rm 8.16).

Lisez Romains 8.16. Quel principe concernant le salut en Jésus ce verset présente- t-il?

La foi, la foi biblique, qui repose sur l’œuvre du Saint-Esprit dans nos cœurs, est le fondement de notre foi. «La foi, c’est [...] la grande bénédiction, l’œil qui voit, l’oreille qui entend.» — Ellen G. White, In heavenly places, p. 104. L’approche humaniste de la foi dit que nous devons trouver un fondement, des critères à cette foi, puis croire. A contrario, l’approche biblique dit que la foi est ce fondement, qu’elle est un don de Dieu (Ep 2.8, 1 Co 1.17-24, 1 Co 2.1-6). Nous commençons par le fondement de la foi, et à partir de là, nous grandissons en compréhension et en grâce.

Si quelqu’un vous demandait sur quoi est fondée votre foi, que répondriez-vous?

Mercredi 27/11/2024

Rejeter la source de la vie


title: Rejeter la source de la vie

date: 27/11/2024

C’est dans l’évangile de Jean que se trouve l’un des récits les plus tristes de toute la Bible. «La lumière brille dans les ténèbres; et les ténèbres n’ont pas pu la saisir [...]. [La lumière] était dans le monde, et le monde est venu à l’existence par elle, mais le monde ne l’a jamais connue. Elle est venue chez elle, et les siens ne l’ont pas accueillie» (Jn 1.5, 10, 11). Le «JE SUIS» a été rejeté par une bonne partie de son propre peuple.

Pas étonnant que Paul ait par la suite averti: «Ne rejetez donc pas loin votre confiance» (He 10.35, DRB). Comme nous l’avons vu à maintes reprises, Christ a été rejeté parce que les gens n’ont pas accepté sa Parole.

«La mentalité humaniste contemporaine commence par le doute. Les gens remettent tout en doute afin de déterminer où est la vérité. Ce qui survit au feu du contre- interrogatoire, ils l’acceptent comme une connaissance en béton, en quoi on peut mettre sa foi. Certains appliquent la même méthode à la Bible, en remettant tout en question d’un point de vue scientifique, historique, psychologique, philosophique, archéologique ou géologique, afin de déterminer ce qui est vrai dans la Bible. La méthode en soi commence par le doute, et part du doute pour établir la véracité des Écritures. Christ a demandé: “Quand le Fils de l’homme viendra, trouverat-il la foi sur la terre?” (Luc 18.8)» — E. Edward Zinke et Roland Hegstad, The Certainty of the Second Coming [La certitude du retour du Christ], Hagerstown, Maryland, éditions Review and Herald Publishing Association, 2000, p. 96.

Lisez Nombres 13.23-33. Quelle fut la différence entre les deux rapports des espions de retour de Canaan?

À Qadesh, le péché des Hébreux fut de douter de la Parole de Dieu. Dieu leur avait demandé d’aller s’emparer du pays. Douze hommes furent envoyés en Canaan pour espionner le pays. Ils revinrent avec deux rapports. La majorité fit un rapport négatif: Il y a des géants dans le pays, des villes fortifiées, des armes que nous n’avons jamais vues, et des armées surentraînées. Nous, nous avons été des esclaves dans le pays d’Égypte, nous n’avons aucune expérience militaire. Devant les preuves, accablantes d’un point de vue humain, dix espions votèrent pour ne pas y aller. Mais deux espions votèrent pour y aller, car ils avaient foi en la puissance irrésistible de la parole de Dieu.

Comment éviter de commettre la même erreur qui fut commise ici? Et cepen- dant, comment éviter aussi la présomption, qui consisterait à faire quelque chose de stupide tout en croyant que nous faisons la volonté de Dieu, et que l’échec est donc impossible?

Jeudi 28/11/2024

Condamnation


title: Condamnation

date: 28/11/2024

«Celui qui met sa confiance en lui n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné, car il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu. [...] En effet, celui qui fait le mal déteste la lumière, et il se garde bien de venir à la lumière de peur que ses mauvaises actions ne soient révélées. Mais celui qui a une conduite conforme à la vérité vient à la lumière» (Jn 3.18-21, SEM; comparez avec Jean 1.10).

Pourquoi les gens viennent-ils en jugement? Jean 3.18, 36; Jean 5.24, 35; Jean 8.24; Jean 12.47.

Le rejet de Jésus-Christ, la lumière du monde, laisse le champ libre au doute et aux tentations du diable. Cela revient à se tourner de la lumière vers les ténèbres.

Ève avait reçu la lumière concernant l’arbre qui se trouvait au milieu du jardin. Satan lui donna envie de remettre en doute la lumière. Elle mit à l’épreuve la parole de Dieu en se disant qu’un Dieu d’amour ne pouvait pas détruire les créatures qu’il avait créées. Elle se fia aussi à ses sens. Le serpent avait mangé de ce fruit, et il avait à présent la faculté de parler. Peut-être le serpent avait-il raison, après tout. Si je prends du fruit, je vais peut-être devenir comme Dieu! Dupée, elle se détourna de la lumière. Et son mari prit le même chemin.

Lisez Matthieu 4.1-4. Quels principes Christ a-t-il suivi dans le désert de la tentation pour neutraliser les tromperies de Satan?

Christ avait à sa disposition le même outil de pensée humaniste employé par Adam et Ève, les antédiluviens et Israël à Qadesh. Il aurait pu demander pourquoi un Dieu d’amour laisserait son Fils dans le désert pendant 40 jours et 40 nuits sans nourriture ni protection. Il aurait aussi pu décider de prouver son lien filial: je vais changer ces pierres en pain! Mais au lieu de cela, il répondit au moyen de la Parole de Dieu. Il agit sur le plan des choses célestes plutôt que des modèles de pensée terrestres. Et pourtant, il aurait si facile de trouver de bonnes raisons de prendre une mauvaise décision, ce que beaucoup de gens, y compris des croyants, font souvent.

Vendredi 29/11/2024

Pour aller plus loin…


title: Pour aller plus loin…

date: 29/11/2024

Lisez Ellen G. White dans Jésus-Christ, «Dieu avec nous» et «Controverses».

«En s’abaissant jusqu’à revêtir notre humanité, le Christ a manifesté un caractère opposé à celui de Satan. Mais il est descendu encore plus bas sur le sentier de l’humiliation. “Après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui- même en devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort sur la croix”. Tel le souverain sacrificateur qui déposait son riche vêtement pontifical pour officier dans l’habit de lin du simple sacrificateur, le Christ a pris la forme de serviteur et a offert son sacrifice, à la fois sacrificateur et victime. “Il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui”.

Le Christ a été traité selon nos mérites afin que nous puissions être traités selon ses mérites. Il a été condamné pour nos péchés, auxquels il n’avait pas participé, afin que nous puissions être justifiés par sa justice, à laquelle nous n’avions pas participé. Il a subi la mort qui était la nôtre, afin que nous puissions recevoir la vie qui est la sienne. “C’est par ses meurtris- sures que nous sommes guéris” — Ellen G. White, Jésus- Christ, Doral, Floride, éditions IADPA, 2018, chap. 1 p. 16.

Questions pour discuter

Jésus a tant donné pour sauver le monde. D’après vous, quelles sont les meilleures manières d’aider les autres à voir cette vérité extraordinaire et à venir à lui par la foi?

Quelles sont les différences clé entre prendre des décisions à un niveau humain, mondain, et prendre des décisions sur la base de la révélation divine?

Comment des choses comme la logique et la raison s’accordent-elles avec la compréhension de la Parole de Dieu? Quelles raisons logiques et rationnelles avons-nous de venir à la foi? Comment des choses comme l’accomplissement des prophéties ou la beauté et la complexité stupéfiantes du monde créé nous renvoient-elles, de manière logique et rationnelle, à l’existence de Dieu et à la vérité du plan du salut?

En classe, échangez sur la réponse que vous avez donnée à la question posée à la fin de l’étude de mardi. Sur quoi repose votre foi? Si quelqu’un vous demandait pourquoi vous croyez en Jésus et aux déclarations de l’évangile, que répondriez-vous?