Lessons


title: L’accomplissement des prophéties de l’Ancien Testament

date: 16/11/2024

Étude de la semaine

Jean 5.17, 20, 36-40, 46, 47; Jean 13.18; Jean 17.12; Jérémie 2.13; Zacharie 9.9; Jean 8.12-30.

Verset à mémoriser

Pour ma part, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean: ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir. Ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé (Jean 5.36, SG21).

L’évangile de Jean montre à maintes reprises toutes les choses que Jésus a dites et faites qui révélaient que, oui, le Messie (mashia’h), le Christ, était venu en Israël. Et il était venu, en réalité, comme l’un d’eux, un Juif né à Bethléem, comme l’Écriture l’avait prédit.

Pourtant, comme Jean l’a écrit, «il était dans le monde, et le monde fut fait par lui; et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez soi; et les siens ne l’ont pas reçu» (Jn 1.10, 11, DRB).

Il était dans le monde, le monde fut fait par lui, et pourtant le monde ne l’a pas connu? Quelle affirmation étonnante. Pourtant, on le voit dans Jean et dans les autres évangiles, beaucoup de gens ne l’ont pas connu alors qu’ils auraient dû, vu toutes les choses que Jésus a dites et faites, et à plus forte raison vu tout ce que la Bible hébraïque disait de lui.

Cette semaine, nous verrons que Jean a révélé la messianité de Jésus d’autres manières encore, et nous verrons également pourquoi certaines personnes persistèrent à le rejeter, malgré toutes les raisons qui validaient son statut de Christ.

Quelles leçons peut-on tirer de leurs erreurs?

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 23 novembre.


title: Signes, œuvres et miracles

date: 17/11/2024

En plus des miracles spécifiques que Jean rapporte pour indiquer que Jésus est le Messie, il relate également le débat sur les signes, les œuvres et les miracles que Jésus faisait.

Les signes et les miracles, en soi, n’étaient pas une preuve de sa messianité, car de nombreux prophètes, et parfois des faux prophètes, faisaient, eux aussi, des miracles. Jean n’a pas rapporté les signes seulement parce qu’ils renvoyaient à un grand faiseur de miracles. Les signes dont Jean a parlé avait une caractéristique unique: ils renvoyaient à Jésus comme étant le Messie et montraient qu’il venait bien de Dieu le Père en personne.

Lisez Jean 5.17, 20, 36-38. De quelle manière ces versets décrivent-ils la relation entre Jésus et Dieu le Père, notamment dans le cadre des signes?

Jésus s’est servi des signes pour montrer qu’il était en étroite collaboration avec le Père. Les deux étaient un. Les œuvres montraient que «le Père est en moi, et moi dans le Père» (Jn 10.38; voir également Jn 14.10, 11).

Jésus est venu dans un objectif bien précis: faire les œuvres de celui qui l’avait envoyé, afin que ces œuvres soient visibles pour le monde. Autrement dit, il est venu accomplir l’œuvre pour laquelle le Père l’a envoyé, et les œuvres qu’il faisait attestent clairement qu’il venait du Père.

Pourtant, comme nous l’avons déjà vu, et malgré les signes puissants et les témoignages de nombreuses personnes, beaucoup choisirent tout de même de ne pas croire.

Les chefs religieux demandèrent à Jésus: «Jusqu’à quand nous feras-tu languir? Si c’est toi qui es le Christ, dis-le-nous ouvertement. Jésus leur répondit: Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Ce qui me rend témoignage, ce sont les œuvres que, moi, je fais au nom de mon Père» (Jn 10.24, 25).

Si Jésus avait immédiatement rendu public le fait qu’il était le Messie, les chefs religieux, qui n’attendaient que cela, auraient sauté sur l’occasion. Sachant cela, Jésus les renvoya plutôt aux œuvres qu’il avait faites. Si Jésus avait dit qu’il était le Christ, ils auraient facilement cherché à réfuter son affirmation. Mais comment réfuter les signes, les œuvres et les miracles? Tout cela attestait de qui il était et d’où il venait.

Comment prendre garde à ne pas avoir le même cœur endurci que ces chefs religieux? En quoi sommes-nous peut-être en train de combattre l’œuvre de Dieu dans notre propre vie?


title: L’autorité des Écritures

date: 18/11/2024

En plus des signes et des témoignages spécifiques qu’il rapporte pour montrer que Jésus est le Messie, Jean fait également appel à l’autorité de l’Ancien Testament et à ses prophéties, qui prédisaient l’œuvre de Christ. L’Ancien Testament est central, non seulement pour l’évangile de Jean, mais pour tout le Nouveau Testament. L’identité de Jésus, d’où il venait, ce qu’il faisait et ce qu’il fera, tout cela est fondé dans les Écritures, et dans le cas présent, dans l’Ancien Testament.

Lisez les textes suivants: Jean 5.39, 40, 46, 47. Que nous enseignent-ils sur la manière dont Jésus considérait l’autorité des Écritures?

Tout au long des évangiles, Jésus ne cesse de renvoyer à l’autorité des Écritures comme un témoin clé de lui. Par exemple, Jésus cite souvent des événements de l’Ancien Testament pour indiquer qui il est et ce qu’il fait. Ce qui suit en est un exemple. Jésus prend un événement tiré de Nombres 21.5-9: «Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé» (Jn 3.14). Ici, Jésus fait non seulement référence à l’histoire, mais il nous donne une interprétation pleine d’autorité de ce qu’elle signifiait.

Il n’y a pas que Jésus qui cite l’Ancien Testament pour se référer à lui. Au début de Jean, nous lisons par exemple les paroles de Philippe: «Celui au sujet duquel ont écrit Moïse, dans la Loi, et les prophètes, nous l’avons trouvé» (Jn 1.45).

Lisez les passages suivants: Jean 13.18; 17.12; 19.24, 28, 36. Qu’enseignent-ils sur l’autorité des Écritures telle que Jésus et Jean la comprenaient? D’après ces textes, quel doit être le rôle crucial de toute l’Écriture pour notre foi?

Aujourd’hui, quelles sont les forces à l’œuvre, subtilement ou ouvertement, pour saper notre foi dans l’autorité de la Bible? Venez en classe avec votre réponse ce sabbat.


title: 'Prophéties de l’Ancien Testament concernant Jésus: 1re partie'

date: 19/11/2024

Dans une discussion avec les chefs religieux à propos de son identité, Jésus a affirmé l’autorité des Écritures. À première vue, il peut sembler inutile de faire une chose pareille, car les chefs religieux croyaient en la Bible. Néanmoins, même avec eux, Jésus mettait l’accent sur l’autorité des Écritures, afin de leur montrer qui il était, malgré l’endurcissement de leurs cœurs, et les efforts qu’ils déployaient pour résister à l’évidence.

Jean rapporte de nombreuses citations directes et indirectes à l’Ancien Testament, qui désignent Jésus comme l’accomplissement de la promesse du Messie.

Quel est le lien entre ces passages tirés de l’Ancien et du Nouveau Testament? Autrement dit, de quelle manière le Nouveau Testament cite-t-il ces textes pour rendre témoignage de Jésus?

Jean 1.23; Ésaïe 40.3

Jean 2.16, 17; Psaumes 69.9

Jean 7.38; Jérémie 2.13

Jean 19.36; Nombres 9.12

Jean n’est pas le seul à souligner à maintes reprises, sous l’inspiration du Saint-Esprit, comment la vie de Jésus de Nazareth, sa mort, sa résurrection et son ascension jusqu’au trône de Dieu, accomplissent toutes des prophéties de l’Ancien Testament. Pierre, Paul, Matthieu, Marc, Luc et tous les auteurs du Nouveau Testament le font aussi.

Jésus a constamment renvoyé ses disciples aux Écritures, qui prédisaient son ministère. Pourtant, quand ont-ils fini par comprendre que les Écritures renvoyaient à lui? Ce n’est qu’après sa mort et sa résurrection, quand il leur apparut, qu’ils finirent par comprendre. «Quand donc il se fut réveillé d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il disait cela; ils crurent l’Écriture et la parole que Jésus avait dite» (Jn 2.22; voir également Jn 20.9).


title: 'Prophéties de l’Ancien Testament concernant Jésus: 2e partie'

date: 20/11/2024

Jésus déclara aux chefs religieux: «Vous sondez les Écritures, parce que, vous, vous pensez avoir en elles la vie éternelle; or ce sont elles-mêmes qui me rendent témoignage» (Jn 5.39). Quelle revendication incroyable sur sa propre identité!

Les chiffres varient, mais certains spécialistes avancent que Jésus de Nazareth a réalisé des centaines de prophéties de l’Ancien Testament. Quoi qu’il en soit, les probabilités qu’un seul homme en réalise même quelques-unes, sans parler de toutes, sont infiniment minces. De temps à autre, quelqu’un cite une comparaison de ce genre: Imaginez combler une zone grande comme le Texas avec des pièces de monnaie, jusqu’à atteindre 60 centimètres de haut. Parmi toutes ces pièces, une seule est peinte en rose. Maintenant, demandez à une personne avec les yeux bandés de retrouver la pièce rose. Quelle est la probabilité qu’elle tombe du premier coup sur la pièce rose?

Aucun doute là-dessus: la naissance, la vie et la mort de Christ étaient prédites par l’Ancien Testament, avec des preuves irréfutables de son identité de Messie attendu. Jean renvoie à ces passages à maintes et maintes reprises pour faire comprendre qui était Jésus, et aussi pour nous donner des raisons de croire en lui et d’accepter le salut qu’il offre.

Que révèle chacun des passages suivants sur Jésus en tant qu’accomplissement des prophéties messianiques?

Jean 12.13, Psaumes 118.26

Jean 12.14, 15; Zacharie 9.9

Jean 13.18; Psaumes 41.9

Jean 19.37; Zacharie 12.10; Zacharie 13.6

Êtes-vous fermement enraciné dans ce que vous croyez? Si l’on vous demandait pourquoi vous croyez que Jésus est le Messie, quelles réponses donneriez-vous, et vers quels textes iriez-vous, et pourquoi, pour défendre cette foi?


title: D’en bas

date: 21/11/2024

Jusqu’à présent, nous avons vu dans notre étude de Jean que l’évangéliste montre comment Jésus est bien le Messie promis, le grand espoir que le peuple juif attendait. Pourtant, parmi les chefs religieux, les guides spirituels du peuple, beaucoup comptèrent parmi ses plus grands ennemis.

Pourquoi?

Lisez Jean 8.12-30. Quelle est la dynamique entre Jésus et ces chefs religieux ici? Quels textes permettent d’expliquer pourquoi beaucoup l’ont rejeté?

Jésus dit qu’ils ne le connaissent pas, et qu’ils ne connaissent pas le Père (Jn 8.19). Ces hommes auraient pourtant dû connaître les deux, mais ils se leurraient. Ils étaient trop accaparés par leurs traditions et leurs philosophies. Ils rejetèrent Jésus, malgré toutes les choses qu’il disait et faisait, et qui révélaient le Père avec tant de puissance.

Deuxièmement, Jésus leur dit: «Vous, vous êtes d’en bas» (Jn 8.23). Autrement dit, tout religieux qu’ils étaient, ils n’étaient pas spirituels, ni pieux. Ils avaient «une forme de piété» (2 Tm 3.5), mais c’est tout. Ils avaient une piété extérieure, mais une incrédulité intérieure.

Ce n’était pas nouveau: «Ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un commandement humain» (Es 29.13, SG21). Des siècles plus tard, Jésus rappelle cette même idée quand il dit: «C’est en vain qu’ils me rendent un culte, eux qui enseignent comme doctrines des commandements humains» (Mc 7.7). Leurs enseignements humains, leurs commandements humains, étaient «de ce monde» (Jn 8.23) et comme Jésus l’a dit, «je ne suis pas de ce monde» (Jn 8.23). Ils ne se contentaient pas de se leurrer. Pire encore, ils induisaient aussi les autres en erreur. Pourtant, chose intéressante, Jean écrit qu’après l’échange décrit dans ces versets, «beaucoup crurent en lui» (Jn 8.30, SG21).

Ainsi, malgré un leadership défaillant, beaucoup de Juifs purent dépasser cela, et voir par eux-mêmes qui était Jésus.

Quelles leçons peut-on tirer de l’échange entre Jésus et les chefs religieux? Comment être «d’en haut» et non «d’en bas»? Comment faire la différence entre les deux?


title: Pour aller plus loin…

date: 22/11/2024

Lisez Ellen G. White, «Que votre cœur ne se trouble pas» dans Jésus-Christ.

«Tel un riche trésor, la vérité avait été confiée aux Hébreux. L›économie judaïque, portant le sceau de Dieu, avait été instituée par le Christ lui-même. Les grandes vérités de la rédemption avaient été voilées sous des types et des symboles. Cependant, quand Jésus vint sur la terre, les Juifs ne le reconnurent pas comme celui qui réalisait toutes ces figures. Ils avaient la parole de Dieu entre leurs mains, mais les traditions qui s›étaient transmises de génération en génération et l›interprétation humaine des Écritures cachaient la vérité telle qu›elle est en Jésus. La portée spirituelle des écrits sacrés était perdue. Le trésor de toute connaissance leur était ouvert, mais ils ne le voyaient pas.

Dieu ne cache pas sa vérité aux hommes, mais celle-ci, à cause de leur attitude, leur devient incompréhensible. Le Christ avait donné à Israël des preuves évidentes de sa messianité, mais son enseignement réclamait un changement de vie radical. Les Juifs se rendaient compte que s’ils recevaient le Christ, ils devraient abandonner leurs maximes et leurs traditions, qui leur étaient chères, aussi bien que leurs pratiques égoïstes et impies. Il fallait faire un sacrifice pour recevoir la vérité immuable et éternelle, c’est pourquoi ils fermaient les yeux devant les preuves les plus évidentes que Dieu leur avait données pour établir leur foi en Christ. Ils professaient croire à l’Ancien Testament tout en refusant d’accepter son témoignage touchant la vie et le caractère du Messie. Ils craignaient de se laisser convaincre, ce qui les aurait amenés à se convertir et à abandonner leurs idées préconçues. Le trésor de l’Évangile, le Chemin, la Vérité et la Vie, était parmi eux, mais ils rejetèrent le plus grand don que le ciel puisse envoyer» — Ellen G. White, Les paraboles de Jésus, p. 82, 83.

Questions pour discuter

Comment les prophéties accomplies dans la vie de Jésus établissent-elles la foi?

Quels sont les deux ou trois obstacles principaux qui empêchèrent les chefs religieux de croire en Jésus? Comment ces mêmes principes se manifestent-ils aujourd’hui?

Dans quoi mettez-vous votre confiance aujourd’hui? Selon vous, quelles mesures prendre pour fortifier votre foi?

Qu’indique votre réponse à la question posée à la fin de l’étude de lundi sur l’autorité des Écritures? Pourquoi doit-on rejeter tout ce qui sème le doute sur l’autorité ultime et suprême des Écritures?