Jeudi - Lesson 06


title: Le plus long calendrier prophétique

date: 16/05/2024

Lisez Esdras 7:7-13. À quel moment le décret autorisant les captifs d’Israël en Perse à être libres pour reconstruire leur temple avait-il été promulgué?

Le décret a été promulgué par Artaxerxès, roi de Perse, en 457 avant Jésus-Christ. Ce décret est le dernier des trois décrets autorisant les Juifs à aller reconstruire Jérusalem et rétablir le culte dans le temple. Ce troisième décret est le plus complet et marque le début de la prophétie des 2300 jours/années.

Lisez Daniel 9:25, 26. À quel moment commence cette période prophétique? Quels évènements majeurs ces versets annoncent-ils?

Dans cette prophétie remarquable, Daniel prédit qu’il s’écoulera 69 semaines prophétiques, ou 483 jours prophétiques, ou années littérales, entre le moment où « la parole… que Jérusalem sera rebâtie » a été donnée et celui où le Messie apparaitra. Le décret ayant été publié à l’automne de l’an 457 av. JC, 483 années s’étendent jusqu’à l’automne de l’an 27 ap. JC. Le mot « Messie » signifie « l’Oint ». À l’automne de l’an 27, Christ fut baptisé et reçut l’onction de l’Esprit (Actes 10:38). Après Son baptême, Jésus se rendit en Galilée, « prêchant l’évangile de Dieu. Il disait: le temps est accompli » (Marc 1:14, 15, LSG).

Au printemps de l’an 31, au milieu de cette dernière semaine prophétique, trois ans et demie après Son baptême, Jésus fut crucifié. Le système sacrificiel qui désignait l’Agneau de Dieu s’était achevé avec le sacrifice de Christ sur le calvaire. Le type rencontra l’antitype, et tous les sacrifices et les offrandes du système cérémoniel cessèrent.

Lisez Daniel 9:27. Comment la prophétie des soixante-dix semaines se termine-t-elle?

Les soixante-dix semaines, ou 490 années, spécialement attribuées aux Juifs, s’achèvent en l’an 34 avec le rejet du message évangélique par le Sanhédrin (Actes 6:8-7:60).

En soustrayant 490 ans de la prophétie des 2300 ans, il reste 1810 ans pour l’achèvement de la prophétie. Cela nous amène à l’an 1844. William Miller et les premiers adventistes croyaient que le sanctuaire de Daniel 8:14 était la terre, et ils supposaient que Christ viendrait purifier la terre par le feu en 1844. (Voir le tableau de vendredi.)

Vendredi - Lesson 07


title: Réflexion avancée

date: 17/05/2024

« Regardez le tableau suivant concernant les prophéties des 70 semaines et des 2300 jours. Les prophéties commencent en l’an 457 av. JC et annoncent les évènements entourant le « Messie, le Prince », sur lequel repose la prophétie des 70 semaines. Sur cette base solide, la prophétie des 2300 jours se termine en 1844.

« Comme les premiers disciples, Miller et ses collaborateurs ne comprirent pas exactement la portée du message qu’ils proclamaient. Des erreurs ayant cours depuis longtemps dans l’Église les empêchaient d’arriver à une interprétation correcte d’un point important de la prophétie. C’est pourquoi, bien qu’ils fissent entendre au monde le message que Dieu leur avait confié, ils subirent une déception. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 306.

« Mais Dieu poursuivait ses bienveillants desseins. Le grand jour étant à la porte, il permit que le monde fût éprouvé par l’annonce du retour du Christ à une date précise pour donner aux chrétiens l’occasion de prendre conscience de leur état spirituel. Le message avait pour but de les purifier en leur permettant de constater si leurs affections étaient placées sur le monde ou sur Jésus et les biens célestes. Ils professaient aimer le Sauveur: le moment était venu de le lui prouver. Étaient-ils prêts à renoncer à des espérances et à des ambitions mondaines pour accueillir leur Seigneur avec joie? Le message mettait l’Église en mesure de se rendre compte de son état spirituel. Dans sa miséricorde, Dieu le lui envoyait pour l’amener à le rechercher par la repentance et l’humiliation. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 353.

Discussion:

Quelles leçons pouvons-nous tirer de l’expérience de William Miller? Dieu permet-Il parfois que nous ayons des compréhensions erronées?

Pourquoi la compréhension de Daniel 9:24-27 est-elle si importante pour établir l’intégrité de la Bible et la divinité de Christ?

Quel rôle joue la compréhension de la prophétie dans le plan du salut? Pourquoi la prophétie est-elle si importante dans le plan de Dieu?

Samedi - Lesson 01


title: Motivés par l’espoir

date: 11/05/2024

Lecture de la semaine

1 Thes 4:13-18; Mt 24:27, 30, 31; 2 Pi 1:19-21; Dn 8:14; Dn 9:20-27; Esd 7:7-13.

Texte à mémoriser

« En ce jour l’on dira: voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c’est lui qui nous sauve; c’est l’Éternel, en qui nous avons confiance; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut! » (ésaïe 25:9, LSG).

La seconde venue de Jésus est l’un des thèmes centraux de l’Écriture. C’est un fil d’or qui traverse les pages sacrées de la Bible. Un chercheur a estimé que l’Ancien Testament contient 1845 références à la seconde venue de Christ. Dans les 260 chapitres du Nouveau Testament, il y a plus de 300 références au retour de Christ. Un verset sur 25 le mentionne. Vingt-trois des 27 livres du Nouveau Testament font référence à ce grand évènement.

Après l’échec de la réforme en Europe, entravée par des divisions et des conflits, le protestantisme prit racine dans le Nouveau Monde, y compris aux États-Unis, où beaucoup avaient cherché à reprendre le flambeau de la vérité, y compris la vérité sur la seconde venue de Christ.

Parmi eux se trouvait un fermier baptiste nommé William Miller. Son étude de la Bible l’avait amené à croire que Jésus allait bientôt venir, même de son vivant. Il commença alors à prêcher ce message en lançant un mouvement qui, malgré sa grande déception, avait révélé à de nombreuses personnes des vérités bibliques qui sont toujours d’actualité aujourd’hui.

Dans la leçon de cette semaine, nous examinons la raison pour laquelle la seconde venue de Christ remplit de joie les cœurs des croyants à travers les siècles et comment nous pouvons nous préparer à ce grand évènement.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 18 mai à la lumière de La tragédie des siècles, chap. 18 - 21.

Mardi - Lesson 04


title: William Miller et la Bible

date: 14/05/2024

Tout comme Dieu avait utilisé les réformateurs protestants pour redécouvrir la vérité sur la justification par la foi en Christ seul, Il avait aussi utilisé William Miller pour redécouvrir la vérité sur les caractéristiques de la seconde venue de Christ. En étudiant les Écritures, Miller avait découvert un Christ qui l’aimait plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Muni de sa Bible, d’un stylo et d’un carnet, il commença à lire la Genèse à tête reposée pour comprendre le passage en question. En comparant les Écritures entre elles, il permettait à la Bible de s’expliquer elle-même.

Lisez Ésaïe 28:9, 10; Proverbes 8:8, 9; Jean 16:13; et 2 Pierre 1:19-21. Quels sont les principes d’interprétation de la Bible que vous découvrez dans ces passages?

Au fur et à mesure que William Miller comparait les Écritures entre elles, les mystères de la Bible se révélaient à lui. Il avait cherché comme on cherche un trésor caché et fut richement récompensé. Le Saint-Esprit avait ouvert son esprit à la compréhension de la Parole de Dieu. Il abordait les prophéties avec la même diligence dans l’étude de la Bible que les autres passages bibliques qu’il étudiait.

Lisez Daniel 1:17; Daniel 2:45; 1 Pierre 1:10, 11; et Apocalypse 1:1-3. Que nous apprennent ces passages sur la compréhension des prophéties de la Bible?

Les symboles des livres prophétiques ne sont pas enfermés dans un mystère. Le Dieu d’amour nous donne Sa Parole prophétique pour nous préparer aux évènements qui se dérouleront bientôt dans ce monde. William Miller avait bien compris que la prophétie était son meilleur interprète. Les symboles de la prophétie sont expliqués par la Bible elle-même. Les bêtes représentent des rois ou des royaumes (Dn 7:17, 23). Le vent représente la destruction (Jer 49:36). L’eau représente les peuples ou les nations (Apo 17:15). La femme représente l’église (Jer 6:2, Eph 5:22-32). Les prophéties temporelles de Daniel et de l’Apocalypse sont également données dans un langage symbolique, un jour prophétique représentant une année littérale (Nombres 14:34, Ézéchiel 4:6). En appliquant ces principes d’interprétation biblique, William Miller était surpris par ce qu’il avait découvert concernant ce qu’il croyait être le moment du retour de Christ.

Pourquoi le fait d’avoir une compréhension correcte du symbolisme prophétique est-il si important pour notre foi?

Unknown - Lesson te


title: Approfondissement

date: 17/05/2024

Ire partie: Aperçu

Texte clé: Ésaïe 25:9

Textes d’approfondissement: Mt 13:30, 38-41; 2 Tim 3:13; Mt 24:27, 30, 31; 1 Cor 15:51-53; 1 Thes 4:13-18; Dn 8:14; Dn 7:9-14; Dn 9:20-27; Rm 13:11.

Introduction: La venue du Messie a été un point crucial dans le grand conflit. Pendant la période prophétique des 70 semaines, le diable s’était battu pour détruire la foi d’Israël en la première venue du Messie comme l’accomplissement des promesses, des prophéties et des modèles de l’Ancien Testament. De la même manière, à la fin de la période prophétique des 2 300 ans, les forces du mal avaient essayé d’obscurcir son accomplissement dans le jugement d’avant la seconde venue qui s’est produit dans le sanctuaire céleste, et de supprimer la proclamation de la seconde venue du Messie.

À la fin de la période prophétique des 70 semaines, il y avait des fidèles de Dieu, comme Siméon, qui attendait « la consolation d’Israël » (Luc 2:25, LSG), ou Anne et d’autres « qui attendaient la délivrance de Jérusalem » (Luc 2:38, LSG). Ces quelques fidèles avaient vu en Jésus l’accomplissement de la promesse de la première venue du Messie. De la même manière, il y avait, à la fin des 2 300 ans, des croyants, comme William Miller, dont le message de « vérité des temps présents » se centrait sur l’espoir de l’apparition prochaine du Messie. William Miller n’avait pas découvert ce message par une méthodologie philosophique, mais par une lecture littérale des Écritures. Cela illustre, une fois de plus, l’essentialité de l’Écriture dans le grand conflit.

Thèmes des leçons: Cette étude porte sur deux thèmes principaux:

  1. Bien que la date et l’année exacte de la seconde venue de Christ ne soit pas donnée dans les prophéties bibliques, les prophéties des 70 semaines et des 2 300 jours, qui sont liées à la fois à la première et à la seconde venue de Jésus, ont été accomplies avec précision. Leur accomplissement précis nous assure que la seconde venue de Christ est certaine et imminente.

  2. Le peuple adventiste a été appelé par Dieu à proclamer au monde l’accomplissement de la plus longue prophétie de la Bible. Dieu les a également désignés pour appeler le monde à embrasser l’espérance en la seconde venue de Jésus pour mettre fin au grand conflit pour toujours.

IIe partie: Commentaire

Trouver l’espoir dans le prémillénarisme

L’espoir et l’optimisme remplissaient l’atmosphère des États-Unis du XIXe siècle, la nouvelle nation née de l’unique révolution américaine. Le siècle avait apporté des changements et des inventions sociaux, économiques, politiques et technologiques, promettant l’aube d’un monde nouveau. L’esprit de l’époque avait influencé les chrétiens évangéliques protestants du pays, jusqu’à ce qu’il imprègne leur religion et leurs églises. Le résultat fut un christianisme postmillénariste avec une ferveur eschatologique pleine d’espoir et d’optimisme.

Mais qu’est-ce que le postmillénarisme? Le millénarisme vient du mot « millénium », qui fait référence aux 1000 ans du règne de Christ avec les saints tels que décrits dans Apocalypse 20: 1-6. Alors que la plupart des chrétiens acceptent cet enseignement biblique sur le millénium, tous ne sont pas d’accord sur la façon de relier le millénium à la seconde venue de Christ et au jugement dernier.

Les premiers théologiens postapostoliques – les pères apostoliques – avaient adopté le prémillénarisme, la croyance que Christ reviendrait sur terre avant le millénium et exécuterait le jugement dernier. (Les adventistes, bien sûr, comprennent que le millénium sera au ciel). Cependant, bientôt, les pères de l’église ultérieurs, tels qu’Origène d’ Alexandrie (185-253/254 ap. JC) et Augustin d’Hippone (354-430 ap. JC), avaient intégré la philosophie grecque à la théologie chrétienne et appliqué la méthode allégorique à la lecture et à l’interprétation de la Bible. Par conséquent, ils avaient rejeté le prémillénarisme comme une lecture superficielle du livre de l’Apocalypse, et avaient proposé plutôt une nouvelle théorie du millénium, qui fut ensuite appelée amillénarisme.

Selon cette théorie, le millénium devrait être compris allégoriquement ou spirituellement, tout comme dans la philosophie grecque, qui postulait que le temps n’a pas de pertinence particulière pour la spiritualité ou pour la sphère éthérée de l’existence. Ainsi, ces pères de l’église avaient conclu que le millénium se réfère à la période de l’église qui s’étend entre la première et la seconde venue de Jésus. Pour cette raison, le millénium n’est ni passé ni futur, mais représente toute l’ère chrétienne. Pendant cette période, Christ règne spirituellement avec les âmes des saints morts dans le ciel, ainsi qu’avec l’église sur terre. L’église est le royaume de Dieu sur cette planète. Christ œuvre pour établir Son église jusqu’aux extrémités de la terre, diminuant ainsi la puissance du diable. Cependant, avant la Seconde Venue, Satan corrompra l’église, conduisant à l’installation de l’antichrist. À ce moment-là, Jésus reviendra, sauvant l’église de l’antichrist et exécutant le jugement dernier, rétablissant ainsi un nouvel ordre des choses. Cette position fut adoptée par l’Église catholique romaine, les orthodoxes et certaines confessions protestantes, telles que les Églises luthérienne, anglicane et presbytérienne.

Le postmillénarisme

Le postmillénarisme était une adaptation de l’amillénarisme par les Églises protestantes du XIXe siècle, qui l’appliquaient à leur situation contemporaine. Tout comme les millénaristes, les postmillénaristes pensaient que Christ viendrait à la fin du millénium. Cependant, contrairement aux amillénaristes, la plupart des postmillénaristes pensaient que le millénium représentait 1000 années littérales. Cette période ne représente pas toute l’ère chrétienne, mais seulement les 1000 dernières années avant le retour de Christ. Au cours de ces 1000 ans, Christ œuvrera par l’intermédiaire du Saint-Esprit et de l’église pour répandre l’évangile dans le monde entier afin d’établir Son royaume millénial. Au fur et à mesure que la majeure partie de la population de la terre accepterait l’évangile, le pouvoir et le contrôle du diable diminueraient et le monde entrerait progressivement dans son âge d’or, une période de paix, de justice, d’amour et de prospérité qui servirait d’avant-gout de la venue du royaume éternel de Dieu. Très optimistes quant à la nature de l’individu humain et de la société, les postmillénaristes n’envisageaient pas un moment où l’église deviendrait corrompue, où l’antichrist contrôlerait et opprimerait l’église et le monde. Le millénium serait suivi par la seconde venue de Christ, par la résurrection générale, le jugement dernier et le royaume divin éternel.

À en juger par le succès de l’évangile dans le monde au XVIIIe siècle, les postmillénaristes du XIXe siècle avaient conclu que le millénium était encore dans le futur, quoiqu’un avenir très proche, qui était même à la porte. De plus, puisque le royaume millénial serait inauguré à travers l’église par Christ, les protestants avaient retroussé leurs manches et commencé à travailler dur pour réaliser le millénium, et pour le faire de leur vivant. Le changement et le progrès remplissaient l’air de l’Amérique. Un nombre croissant de sociétés bibliques publiaient des Bibles et de la littérature chrétienne. Des missionnaires étaient envoyés outre-mer pour préparer le monde à accepter l’évangile et à entrer dans le royaume millénial. Parallèlement à ce développement, un nombre croissant d’inventions technologiques contribuaient à l’amélioration de la qualité de vie en Amérique et dans le monde. Les sociétés de tempérance se concentraient sur l’amélioration de la qualité de la santé des gens par l’abstinence d’alcool. Notant l’absence de guerres majeures, les partis politiques et tous les types de mouvements sociaux appelaient à des changements sociaux profonds compatibles avec l’établissement du royaume millénial de Dieu.

Cependant, tous n’avaient pas suivi l’excitation postmilléniale de la majorité. Les idées prémillénaristes originales des apôtres et des pères apostoliques avaient été ravivées par les réformateurs anabaptistes au XVIe siècle; puis poursuivies par certains évangéliques anglais au XVIIIe siècle; et avaient finalement commencé à se répandre en Amérique du Nord au cours de la première moitié du XIXe siècle. Au XIXe siècle, les plus grands partisans du prémillénarisme biblique étaient William Miller et, après la grande déception, les adventistes du septième jour. Tout comme les postmillénaristes, les prémillénaristes adventistes croyaient que le millénium représentait 1000 années littérales, et qu’il était encore dans le futur et commencerait peu de temps après.

Les adventistes du septième jour

Contrairement aux postmillénaristes, cependant, les prémillénaristes adventistes du septième jour avaient compris à partir de leurs Bibles que les choses iraient de mal en pis pour le peuple de Dieu avant le jour du Seigneur (2 Pierre 3:3-13), et que Jésus viendrait avant le millénium (Apocalypse 19:11-16) pour sauver Son église persécutée, ressusciter Son peuple et emmener tous les Siens avec Lui au ciel (1 Thes 4:13-18). Dans les cieux, le peuple de Dieu ne règnera pas seulement avec Christ (Apocalypse 20:4, 6), mais participera aussi avec Dieu au jugement des méchants (Apocalypse 20:4, 1 Corinthiens 6:2). Pendant ce temps, le diable est décrit comme étant lié « pour mille ans » (Apocalypse 20:2) sur la terre parce qu’il ne pouvait plus séduire « les nations » (Apocalypse 20:3, LSG). Ces nations constituent les méchants qui ne ressusciteront pas avant la fin des mille ans (Apocalypse 20:2, 3, 5). Une fois le jugement millénial terminé, Jésus retournera sur la terre avec tous Ses saints. Il ressuscitera les méchants (Apocalypse 20:5, 7, 13) et exécutera le jugement dernier (Apocalypse 20:11, 12). Le diable essaiera de tromper les méchants une dernière fois afin de les inciter à combattre contre Dieu et à prendre Son royaume par la force (Apocalypse 20:7-9). Cet évènement culminera le grand conflit; ainsi, Christ exécutera Ses jugements, et les méchants, le diable et le mal, ainsi que la mort elle-même, seront tous jetés dans « l’étang de feu » (Apocalypse 20:9, 10, 14, 15) et seront anéantis à jamais.

Miller et les adventistes du septième jour ne partageaient pas l’optimisme de leurs contemporains postmillénaristes sur la nature humaine et sur l’avenir proche brillant et utopique de l’humanité. Mais cette position n’était pas parce que Miller et les adventistes étaient antisociaux, pessimistes ou négativistes par nature et donc incapables de se réjouir du progrès et de l’espoir de l’humanité. Au contraire, Miller et les adventistes du septième jour étaient arrivés à leur compréhension prémillénariste à partir de leur étude solide, littérale et historico-grammaticale de la Bible. Pour cette raison, ils avaient rejeté à la fois l’amillénarisme et le postmillénarisme parce que ces doctrines étaient enracinées, non pas dans la Bible, mais dans les présupposés de la philosophie grecque antique ou des études socio-économiques et politiques contemporaines. Les hypothèses des amillénaristes ou postmillénaristes sont non seulement absentes de la Bible, mais vont à l’encontre des enseignements bibliques, déformant ainsi l’évangile et générant de faux espoirs. Miller et les adventistes du septième jour aspiraient à l’espérance, mais ils voulaient une espérance construite sur le fondement solide de la Parole de Dieu.

En quelques décennies seulement, les deux guerres mondiales du XXe siècle et la guerre froide avaient pulvérisé l’optimisme postmillénial sur la nature humaine et sur l’avancement progressif de l’humanité vers le royaume millénial de paix et de prospérité de Dieu. La plupart des évangéliques étaient revenus au prémillénarisme. Certes, ce prémillénarisme a été reconditionné et déformé, tombant dans l’enseignement non biblique du dispensationalisme. Néanmoins, le simple fait que les évangéliques soient revenus au prémillénarisme indique que l’amillénarisme et le postmillénarisme n’étaient pas seulement non bibliques, mais une exégèse inadéquate et décevante des évènements de la fin des temps. Le prémillénarisme biblique est le seul fondement de l’espoir. Il enseigne que l’humanité ne pouvant pas se sauver elle-même ou sauver le monde, et Jésus reviendra dans les moments les plus difficiles de l’histoire. Avant le millénium, Il nous sauvera des attaques finales du diable et de ses armées et mènera le grand conflit vers sa fin.

IIIe partie: Application

1. Comment la seconde venue de Christ apporte-t-elle de l’espoir dans votre contexte religieux et/ou culturel? Comment pouvez-vous expliquer à vos proches que le retour de Jésus est la seule espérance de l’humanité?

2. Quelle est la pertinence de l’accomplissement des prophéties bibliques (telles que les 2300 ans) dans votre contexte religieux ou culturel? Pensez et proposez des moyens pour rendre ce fait pertinent pour les gens de votre communauté.

3. William Miller avait développé une façon spécifique de lire et de comprendre la Bible. Quel est votre modèle de lecture et d’interprétation des Écritures? Développez et partagez avec votre classe de l’École du sabbat votre propre façon significative de comprendre la Parole de Dieu. Partagez comment la vérité biblique a transformé non seulement votre vie, mais aussi la vie de votre famille et de votre communauté.

Lundi - Lesson 03


title: Anticiper le temps

date: 13/05/2024

Bien que les réformateurs protestants aient cru au retour littéral, visible, audible et glorieux de Christ, la compréhension de cette vérité biblique avait progressivement changé. Les prédicateurs populaires du XIXe siècle enseignaient que Christ viendrait établir Son royaume sur terre et introduirait 1000 ans de paix. Cela avait conduit à une léthargie spirituelle et à une certaine indifférence envers les valeurs spirituelles. De la même manière, les disciples de Christ avait mal compris la nature de la venue du Messie. Ils pensaient qu’Il viendrait comme un général conquérant qui briserait le joug de l’esclavage romain, et non comme celui qui les délivrerait de la condamnation et des chaines du péché. Ainsi, ils n’avaient pas compris les modalités de Sa venue.

Lisez Actes 1:9-11; Apocalypse 1:7; et Matthieu 24:27, 30, 31. Que nous apprennent ces versets sur les modalités du retour de notre Seigneur?

Lorsque Jésus était venu la première fois comme un bébé dans la crèche de Bethléem, très peu de gens avaient discerné Sa venue. Mais lorsqu’Il viendra la seconde fois, « tout œil » Le verra. Chaque oreille entendra le coup de trompette de Son retour. Tout être humain sur terre contemplera Sa gloire. Nous ne devons pas nous laisser tromper. Les Écritures rendent très clairs les évènements qui entourent Son retour.

« Une des vérités les plus glorieuses et les plus solennelles du christianisme est celle qui annonce une seconde venue de Jésus-Christ pour achever la grande œuvre de la rédemption. Pour les enfants de Dieu, pèlerins séculaires de “la vallée de l’ombre de la mort”, la certitude que celui qui est “la résurrection et la vie” va revenir pour les emmener avec lui dans la “maison du Père”, est une perspective ineffable. La doctrine du second avènement est la clé de voute des Écritures. Dès le jour où nos premiers parents ont eu le malheur de se voir exilés de l’Éden, les vrais croyants ont eu les regards fixés sur celui qui doit venir briser la puissance de l’ennemi et les réintroduire dans le paradis perdu. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 260.

L’un des premiers dirigeants adventistes, Luther Warren, avait l’habitude de dire aux jeunes: « La seule façon de se préparer à la venue de Christ est de se tenir prêt et de demeurer prêt ». Le message du retour imminent de Christ est un appel urgent à chacun d’entre nous pour qu’il examine son cœur et évalue sa vie spirituelle. C’est un appel à une vie de sainteté. Il ne peut y avoir de neutralité face à la lumière éclatante de la gloire du retour de Christ.

Lisez 1 Thessaloniciens 5:2-5 et Hébreux 9:28. Quel encouragement ces versets nous donnent-ils concernant la venue de Christ?

Dimanche - Lesson 02


title: La promesse de Son retour

date: 12/05/2024

Les réformateurs protestants et les pèlerins partis de la Hollande pour le nouveau monde attendaient avec impatience la venue de Jésus. Pour eux, la seconde venue de Christ était un évènement joyeux qu’ils attendaient avec impatience. Jean Wiclef considérait la venue de Christ comme l’espoir de l’église. Calvin avait résumé les propos de tous les réformateurs lorsqu’il désigna le retour glorieux de Christ comme étant « l’évènement le plus favorable ». Pour les hommes et les femmes fidèles à Dieu, la seconde venue de Jésus était une chose à accueillir avec joie, et non à craindre.

Lisez Jean 14:1-3, 1 Thessaloniciens 4:13-18 et Tite 2:11-14. Pourquoi ces passages de la Bible ont-ils donné tant d’espoir aux chrétiens au cours des siècles?

Il est facile de comprendre la raison pour laquelle la croyance en la seconde venue de Christ apporte tant d’espoir et de joie aux chrétiens qui croient en la Bible. Elle annonce la fin de la maladie, de la souffrance et de la mort. Elle marque la fin de la pauvreté, de l’injustice et de l’oppression, et anticipe la fin des querelles, des conflits et des guerres. Elle prévoit un monde futur de paix, de bonheur et de communion durable avec Christ et les rachetés de tous les âges pour toujours.

« De tout temps, la venue du Seigneur a été l’espérance de ses disciples. Cette dernière promesse du Sauveur, faite du haut de la montagne des Oliviers: “Je reviendrai”, a illuminé leur avenir et rempli leurs cœurs d’un bonheur que les tristesses et les épreuves n’ont pu ni éteindre ni atténuer. Au milieu des souffrances et des persécutions, cette perspective “de la gloire du grand Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ” est restée “la bienheureuse espérance” de l’Église fidèle. Quand les Thessaloniciens pleuraient la perte d’êtres chers qu’ils avaient espéré conserver jusqu’au retour du Seigneur, l’apôtre Paul les consolait en leur parlant de la résurrection qui accompagnera ce retour. Alors, ceux qui sont morts dans la foi au Sauveur se réveilleront et seront enlevés avec les vivants, dans les airs, pour aller à la rencontre du Seigneur; et “ainsi, ajoute-t-il, nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles.” » Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 262, 263.

Pourquoi la seconde venue est-elle si importante pour notre foi? D’autant plus que nous savons que les morts dorment (voir la leçon 10), pourquoi cet enseignement revêt-il une telle importance? Sans cela, pourquoi serions-nous, comme l’avait dit Paul, dans une situation totalement désespérée (voir 1 Cor 15:15-18)?

Mercredi - Lesson 05


title: Les 2300 jours de Daniel 8:14

date: 15/05/2024

William Miller avait observé que les évènements prédits par les prophètes s’étaient exactement accomplis: les 400 ans de séjour des descendants d’Abraham, les 40 ans d’errance d’Israël dans le désert, les 70 ans de captivité d’Israël et les 70 semaines attribuées à Israël par Daniel (Gn 15:13, Nom. 14:34, Jer 25:11 et Dn 9:24).

Lisez Marc 1:15, Galates 4:4 et Romains 5:6. Que nous apprennent ces versets sur le calendrier de Dieu pour le premier avènement?

En étudiant les prophéties et en comparant les Écritures les unes aux autres, Miller avait conclu que si Dieu avait un calendrier divin tout au long de la Bible, il devait aussi en avoir un pour la seconde venue de notre Seigneur.

Lisez Daniel 8:14. Quel évènement devait se produire à la fin des 2300 jours?

William Miller avait accepté l’opinion populaire selon laquelle la « purification du sanctuaire » était la purification de la terre par le feu. Il étudia donc les Écritures avec diligence pour comprendre cet évènement important. Il découvrit alors le lien entre Daniel 8 et Daniel 9. Dans Daniel 8, l’ange avait reçu cet ordre: « explique-lui la vision » (Dn 8:16). À la fin du chapitre, la seule partie de la vision de Daniel 8 qui reste inexpliquée (voir Dn 8:27) est celle qui concerne les 2300 jours. Plus tard, l’ange revint vers Daniel et déclara: « je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence » (Dn 9:22, LSG; voir aussi Dn 9:23, 25-27). Cela devait l’aider à comprendre les 2300 jours.

Nous savons cela parce que, après avoir donné à Daniel cet ordre: « Sois attentif à la parole, et comprends la vision! » (Dn 9:23, LSG), les premières paroles de l’ange furent: « Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte » (Dn 9:24, LSG). Le mot traduit par « fixé » signifie littéralement « coupé ». Soixante-dix semaines, soit 490 ans, devraient être retranchées. Mais de quoi? La vision des 2300 jours, évidemment – la seule partie de Daniel 8 que Daniel n’avait pas comprise, et que l’ange était venu expliquer. Et puisque le point de départ des 70 semaines était « Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu’à l’Oint » (Dn 9:25, LSG), Miller savait que s’il connaissait cette date, il pouvait connaitre le début des 70 semaines et de la prophétie des 2300 jours.