Lessons
title: Autres témoignages sur Jésus
date: 02/11/2024
Étude de la semaine
Jean 3.25-36; Jean 1.32-36, Daniel 7.18; Jean 6.51-71; Jean 5.36-38; Jean 7.37-53.
Verset à mémoriser
Et moi, si je suis élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi-même (Jean 12.32, DRB).
Jésus ne se contente pas de dire des choses stupéfiantes à propos de lui-même, de qui il est, de qui l’a envoyé, ou de l’endroit d’où il vient. Il a également montré qui il est par le biais des miracles et des signes qu’il faisait. Comme l’ont attesté certains: «Le Christ, quand il viendra, produira-t-il plus de signes que celui-ci n’en a produit?» (Jn 7.31).
Il a confirmé ses paroles par des actions qui prouvaient la véracité de ce qu’il disait. Mais c’est alors qu’une division survient parmi le peuple. La guérison de l’homme à la piscine de Bethzatha suscite la colère de certains dirigeants. Après le miracle de la multiplication des pains, les foules rejettent Jésus à la suite d’une discussion à Capernaüm. La résurrection de Lazare fait naître la foi chez certains, mais déclenche chez d’autres une hostilité qui conduira au procès et à l’exécution de Jésus.
La leçon de cette semaine passe en revue plusieurs personnages qui ont témoigné et attesté de Jésus. Chaque récit révèle certains aspects de la véritable identité de Jésus, et ensemble, ils donnent une vision plus nette de qui est Jésus, le Messie.
Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 9 novembre.
title: 'L’humilité de l’âme: Nouveau témoignage de Jean le Baptiseur'
date: 03/11/2024
La leçon 2 décrivait comment le témoignage de Jean le Baptiseur a amené les premiers disciples, André et Jean, Pierre, Philippe et Nathanaël, à Jésus. On pourrait s’attendre à ce que le Baptiseur sorte de scène, maintenant qu’il a donné son témoignage. Pourtant, il réapparaît plusieurs fois dans l’évangile de Jean.
Lisez Jean 3.25-36. Comment Jean le Baptiseur se compare-t-il à Jésus?
Une dispute éclate entre les disciples de Jean le Baptiseur et un Juif anonyme à propos de la purification, vraisemblablement une question sur l’efficacité du baptême (comparez avec Marc 1.4, 5). Chose intéressante, quand ses disciples viennent trouver Jean, sans doute pour résoudre la question, ils évoquent Jésus, en disant: «il baptise et tous viennent à lui» (Jn 3.26). Il n’est pas difficile de lire entre les lignes: ils sont jaloux de Jésus, jaloux pour leur maître, et jaloux pour eux, également.
Jean aurait des raisons de se laisser aller à la jalousie, mais il s’y refuse, car il sait quelle est sa mission. Au lieu de cela, il rappelle à ses disciples qu’il n’a jamais prétendu être le Christ. Au contraire: il est venu pour indiquer le Christ, pour lui préparer le chemin, pour être son témoin (Jn 1.6-8).
Au moyen d’une métaphore, il se qualifie d’ami du marié, Jésus étant le marié, et la mariée le peuple de Dieu (comparez avec Os 2.16-23, Es 62.1-5). Puis, par une formule qui montre sa véritable grandeur, Jean déclare: «Il faut que lui, croisse, et que moi, je diminue» (Jn 3.30).
Jean 3.31-36 poursuit la comparaison entre Jésus et Jean, en montrant la supériorité du Messie sur son précurseur. Le témoignage de Jean désignant Jésus, c’est de nouveau l’idée de témoignage qui est mise en avant. Ceux qui reçoivent ce témoignage et croient en Jésus ont la vie éternelle. Ceux qui ne reçoivent pas Jésus subissent la colère de Dieu. C’est ce que dit le texte. Dieu aime le monde et a envoyé son Fils pour racheter le monde (Jn 3.16-17). Mais ceux qui refusent le don offert devront payer le prix de leurs propres péchés, c’est-à-dire la mort éternelle.
Comment faire preuve d’humilité devant Dieu et devant les hommes? Que peut-on apprendre de l’exemple de Jésus sur l’humilité de cœur?
title: Une nouvelle compréhension du Messie
date: 04/11/2024
Lisez Jean 1.32-36. Que dit Jean le Baptiseur sur Jésus qui semble étonnant pour les gens qui attendaient le Messie?
Les Juifs attendaient un Messie qui viendrait les délivrer du joug de Rome. Opprimés depuis longtemps, les Juifs croyaient que le Messie renverserait Rome, et qu’il les établirait aussi comme une nation grande et puissante. Mais les paroles de Jean, qui appelle Jésus «Agneau de Dieu», en référence à son sacrifice expiatoire, furent probablement mal comprises par la majorité des gens, qui ne savaient peut-être pas du tout de quoi il parlait.
Avec son évangile, Jean voulait ainsi changer leur compréhension du Messie, afin qu’ils reconnaissent en Jésus la concrétisation des prophéties qui parlaient d’un Roi qui viendrait et ferait de grandes choses. Il ne venait pas en tant que chef politique et militaire, mais pour s’offrir en sacrifice pour les péchés du monde. C’était là son objectif. Ce n’est que dans un deuxième temps, quand tout serait fini, que le royaume final viendrait (voir Dn 7.18).
«Quand, lors du baptême de Jésus, Jean le désigna comme l’Agneau de Dieu, une nouvelle lumière se répandit sur l’œuvre du Messie. Ces paroles d’Ésaïe revinrent à l’esprit du prophète: “Semblable à l’agneau qu’on mène à la boucherie”» — Ellen G. White, Jésus-Christ, Doral, Floride, éditions IADPA, 2018, chap. 14, p. 113. Dans Jean 1.31, Jean le Baptiseur dit: «Je ne le connaissais pas.» Comment en est-il arrivé à connaître Jésus en tant que Messie? La réponse, c’est que le Seigneur qui avait envoyé Jean lui avait dit: «celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, c’est lui qui baptise dans l’Esprit saint. Moi-même j’ai vu et témoigné que c’est lui le Fils de Dieu» (Jn 1.33, 34). En d’autres termes, Dieu révéla à Jean que Jésus était le Messie.
«Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu» (1 Co 1.24). La compréhension que Jésus est le Christ vient de Dieu lui-même, par la puissance de conviction de son Esprit. Ce thème apparaît fréquemment dans Jean. Le salut ne vient pas des philosophies, de la science ou de l’érudition des hommes. Il ne vient que de Dieu, pour atteindre les cœurs abandonnés dans la foi et l’obéissance à Jésus.
Comment connaîtrions-nous la vérité sur Jésus, notre sacrifice expiatoire, si elle ne nous avait pas été révélée? Pourquoi connaître la Bible et ce qu’elle enseigne sur Jésus est-il donc si crucial?
title: Accepté et rejeté
date: 05/11/2024
La leçon 2 décrivait le miracle des pains et des poissons, relaté dans Jean 6, mais nous n’avons pas parlé de la dernière partie de cette histoire, qui est à présent le sujet de notre étude.
Lisez Jean 6.51-71. Qu’est-ce que les gens ont du mal à accepter?
Les gens que Jésus vient de nourrit miraculeusement sont prêts à le couronner roi (Jn 6.1-15). Mais en parlant avec eux plus tard à la synagogue de Capernaüm, Jésus explique la signification spirituelle du miracle, en disant: «C’est moi qui suis le pain de la vie» (Jn 6.35). Il développe en disant que ce pain est sa chair, qu’il donne pour la vie du monde (Jn 6.51).
Cette déclaration ouvre les yeux de la foule sur la réalité que Jésus ne serait pas leur roi terrestre. Il ne rentrait pas dans le moule produit par une pensée de ce monde. Les gens refusèrent la conversion qui aurait transformé leur manière de penser, et leur aurait permis de reconnaître et d’accepter Jésus en tant que Messie. Un grand nombre de ses disciples l’abandonnèrent à ce moment-là (Jn 6.66).
D’un point de vue humain, cette situation a dû être difficile pour Jésus. C’est toujours agréable d’être approuvé par la foule. Nous voulons tous être aimés, non? Mais bien entendu, c’est également décourageant de voir un grand nombre de gens battre en retraite et remettre en cause ses principes. Voyant la foule s’en aller, Jésus demande à son groupe d’amis proches si eux aussi veulent s’en aller.
C’est là que Pierre fait cet aveu étonnant, autre témoignage de ce que Jésus a et de ce qu’il est: «Tu as les paroles de la vie éternelle; et nous, nous croyons et nous savons que toi, tu es le Saint de Dieu» (Jn 6.68, 69, DRB).
Les disciples étaient avec Jésus depuis quelque temps déjà, ils avaient voyagé avec lui, avaient vu ses miracles, entendu ses prédications. Ils savaient d’expérience que nul n’était semblable à lui. Ils eurent la conviction que cet homme était bien le Messie, en dépit de certaines situations inhabituelles et de leur incompréhension concernant la raison de sa venue. Ce n’est qu’après sa mort et sa résurrection qu’ils commencèrent à comprendre pourquoi Jésus était venu.
Que peut-on apprendre de cette histoire sur le fait que la majorité a souvent tort? Pourquoi ne jamais l’oublier, notamment quand certains aspects de notre foi sont impopulaires pour la plupart des gens, voire pour la plupart des chrétiens?
title: Le témoignage du Père
date: 06/11/2024
L’évangile de Jean commence par l’évocation de la Parole (logos) étant avec Dieu, c’est-à-dire avec Dieu le Père (Jn 1.1). Quand la Parole est devenue chair, l’Esprit a témoigné de Jésus en venant se poser sur lui lors de son baptême (Jn 1.32-34). Mais le Père témoigne également de Jésus lors de son ministère terrestre.
Lisez Jean 5.36-38. Que dit Jésus ici sur le Père?
Jésus associe le Père aux œuvres et aux miracles qu’il a accomplis. Il est clair: le Père l’a envoyé et il a également témoigné de lui.
Lisez Matthieu 3.17, Matthieu 17.5, Marc 1.11 et Luc 3.22 (voir également 2 Pierre 1.17, 18). Que dit le Père à propos de Jésus?
Lors du baptême de Jésus, le Père et l’Esprit se sont joints au Fils en marquant cette occasion importante: le début du ministère de Jésus. Le Père déclare que Jésus est le Fils bien-aimé en qui il prend plaisir. Mais, à un moment crucial du ministère du Christ, le Père parle de nouveau.
Les choses atteignent leur point culminant dans les derniers jours de ce ministère. Les chefs religieux, incapables d’arrêter Jésus (voir Jean 12.19), voulaient plus que jamais le voir mort. Les foules étaient enthousiastes à son sujet, notamment à mesure que de plus en plus de gens le suivaient, après avoir entendu le témoignage de ceux qui l’avaient vu ressusciter Lazare (Jn 12.17, 18). Même des Grecs, présents pour la fête, voulaient voir Jésus.
À ce stade, Jésus prononce ces paroles dans Jean 12.28: «Père, glorifie ton nom!» Le Père répond des cieux: «Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore» (Jn 12.28).
Nous l’avons déjà vu: la croix, c’est l’heure de gloire de Jésus. Le témoignage du Père à propos de Jésus se réfère au grand sacrifice de l’Agneau de Dieu pour les péchés du monde. C’est le point culminant de son ministère terrestre. En mourant pour nous, il a payé le châtiment pour tous nos péchés, et en lui, par la foi, nous n’aurons jamais à subir ce châtiment nous-mêmes.
title: Le témoignage de la foule
date: 07/11/2024
«Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, debout, s’écria: “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive! Celui qui met sa foi en moi – comme dit l’écriture – des fleuves d’eau vive couleront de son sein”» (Jn 7.37,38).
Jean a pris note, à de nombreuses reprises, de déclarations pleines d’audace que Jésus fait sur lui-même, sur son identité et sur sa mission.
Les paroles que Jésus cite sont un autre exemple de ce qu’il affirmait sur son propre compte et sur ce qu’il ferait pour tous ceux qui viendraient à lui. Des affirmations vraiment prodigieuses.
Quand Jésus a parlé aux Juifs qui assistaient à la fête des Tentes, quelle a été la réponse d’une grande partie de la foule? (Jn 7.37-53)
Certains disaient qu’il était le Prophète dont Moïse avait prédit la venue autrefois (voir Dt 18.15-19). D’autres pensaient que Jésus était le Christ. Mais cette idée souleva l’argument que le Messie ne viendrait pas de Galilée, qu’il devait être de la lignée de David, et qu’il devait être né à Bethléem. Or tout cela était vrai (comparez avec Matthieu 1-2)! Mais il semble que personne ne le savait.
Jésus, et l’éloquence de ses paroles, contrarièrent même les officiers qui l’arrêtèrent. Les Pharisiens répondirent aux officiers par une autre question: «Y a-t-il quelqu’un parmi les chefs ou les Pharisiens qui ait mis sa foi en lui?» (Jn 7.48). Cette question des Pharisiens donna l’occasion à Jean de parler une nouvelle fois de Nicodème qui, après avoir rencontré Jésus, chercha à le protéger de leurs machinations. «Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a fait?» (Jn 7.51, SG21).
Nicodème avait-il fini par accepter Jésus comme Messie? Bien que cette scène ne le prouve pas, entre cet acte et ce qu’il a fait après la mort de Jésus (voir Jean 19.39, 40), la Bible nous donne des indices solides que Nicodème a fini par croire en lui. La réponse à leur question était donc: oui, en effet, l’un des Pharisiens a cru en lui, après tout.
Lisez Jean 7.49. Que disaient les chefs qui montre leur mépris pour les foules qui suivaient Jésus? Quelle leçon devons-nous en tirer?
title: Pour aller plus loin…
date: 08/11/2024
Lisez Ellen White dans Jésus-Christ: «La crise de la Galilée» et «Dans le parvis». «“À qui irions-nous?” Les maîtres d’Israël étaient esclaves du formalisme. Les pharisiens et les sadducéens n’étaient jamais d’accord. Abandonner Jésus signifiait tomber parmi ces gens férus de rites et de cérémonies, gens ambitieux ne cherchant que leur propre gloire. Les disciples avaient trouvé plus de paix et de joie depuis qu’ils avaient accepté le Christ que pendant tout le temps qu’ils avaient vécu sans lui. Comment pourraient-ils revenir à ceux qui avaient méprisé et persécuté l’Ami des pécheurs? Ils attendaient le Messie depuis si longtemps! Impossible, maintenant qu’il était venu, de l’abandonner en faveur de ceux qui en voulaient à sa vie et qui les avaient persécutés parce qu’ils l’avaient suivi.
“À qui irions-nous?” Il n’était pas question de s’éloigner des enseignements du Christ, de ses leçons d’amour et de miséricorde, pour se plonger dans les ténèbres de l’incrédulité et de la méchanceté du monde. Alors que le Sauveur se voyait abandonné de beaucoup de ceux qui avaient été témoins de ses œuvres merveilleuses, Pierre exprima la foi des disciples: “C’est toi le Christ”. À la seule pensée de perdre cette ancre de l’âme, ils étaient remplis de crainte et de douleur. Quitter le Sauveur, c’était aller à la dérive sur une mer sombre et agitée» — Ellen G. White, Jésus-Christ, Doral, Floride, éditions IADPA, 2018, chap. 41, p. 347.
Questions pour discuter
En classe, parlez de cette question difficile: pourquoi certaines personnes, devant les preuves que Jésus est le Messie, et que le christianisme est vrai, les acceptent- elles volontiers, tandis que d’autres les rejettent?
Quelle autre vérité plus importante pourrait-il y avoir que celle de Jésus mourant pour nos péchés? Pourtant, comment avons-nous pu connaître cette vérité cruciale? Par la science, les lois de la nature, la théologie naturelle, la logique, la raison? Ces choses peuvent nous conduire à croire en un Dieu Créateur, en la cause première, au premier moteur immobile, tout ce que vous voulez, mais aucune de ces disciplines, seule ou prise avec les autres, ne peut nous enseigner la vérité la plus importante qui soit: Christ est mort pour nos péchés. Toutes ces disciplines, même en principe, ne peuvent donc nous conduire à la seule chose qu’il est nécessaire de connaître. Pourquoi est-il est crucial de faire de la Bible notre autorité suprême et finale sur les questions de foi?
Pourquoi est-il si important pour notre foi de raconter les choses que Dieu a faites dans notre vie?