Jeudi - Lesson 06


title: Notre souverain sacrificateur

date: 04/04/2024

Ce que Jésus a fait pour nous sur la croix Lui permet également d’intercéder pour nous au ciel. Notre Seigneur ressuscité est notre souverain sacrificateur, qui nous donne tout ce dont nous avons besoin pour être sauvés et vivre dans le royaume de Dieu pour toujours.

Lisez Hébreux 4:15, 16 et Hébreux 7:25. Comment ces versets nous donnent-ils de l’assurance dans un monde de tentations, de souffrances, de maladies et de mort?

Le texte dit qu’Il « a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Heb 4:15, LSG). Et il ajoute: « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Heb 4:16, LSG).

En termes simples, Jésus nous présente devant l’univers comme étant revêtus de Sa justice, sauvés par Sa mort et rachetés par Son sang. Tout ce que nous aurions dû être, Il l’a été. En Christ, il n’y a pas de condamnation pour les péchés du passé. En Christ, notre culpabilité disparait et, par Sa puissante intercession, l’emprise du péché sur nos vies est brisée. Les chaines qui nous lient sont déliées et nous sommes libres.

Lisez Jean 17:24-26. Quel est le désir ardent de Christ dans le grand conflit entre le bien et le mal?

« Son sacrifice consommé, Jésus monta aux cieux, mais il n’accepta les hommages des anges qu’après avoir présenté au Père cette requête: “Je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi.” En accents d’une puissance et d’un amour inexprimables, le Père fit entendre de son trône cette réponse: “Que tous les anges de Dieu l’adorent!” Jésus était sans tache. Son humiliation finie, son sacrifice consommé, il reçut un nom qui est au-dessus de tout autre nom. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 440. Plus que tout, Jésus veut que nous soyons avec Lui au ciel. Le désir de Son cœur, la raison de Sa mort et de Son intercession, c’est de nous sauver. Avez-vous un besoin particulier dans votre vie? Dites-le à Jésus. Il apporte du réconfort là où se trouve la tristesse et la paix là où règne la peur. Il pardonne nos péchés et nous donne la force pendant nos faiblesses.

Selon vous, pourquoi Christ s’est-Il sacrifié pour nous? Qu’est-ce qui nous rend si précieux à Ses yeux?

Vendredi - Lesson 07


title: Réflexion avancée

date: 05/04/2024

« En bannissant Satan du ciel, Dieu manifestait sa justice et soutenait l’honneur de son trône. Mais quand, entrainé par la supercherie du grand apostat, l’homme eut péché, Dieu donna une preuve de son amour en livrant son Fils unique à la mort en faveur de l’espèce humaine. C’est au Calvaire que le caractère de Dieu se révéla. La croix prouva à l’univers tout entier que la rébellion de Lucifer n’était nullement imputable au gouvernement de Dieu. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, pp. 439.

« Tout en proclamant à l’univers l’immutabilité de la loi, la croix du Calvaire affirme que le salaire du péché, c’est la mort. Ce cri du Sauveur expirant: “Tout est accompli” a sonné le glas de Satan. L’issue du grand conflit séculaire était désormais décidée et l’extirpation finale du mal assurée. Le Fils de Dieu est descendu dans la tombe “afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable”. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 442.

Discussion:

Si Dieu savait que Lucifer allait se rebeller, pourquoi lui avait-Il donné le pouvoir de choisir? Ou, lorsque Lucifer s’était rebellé, pourquoi Dieu ne l’avait-Il pas anéanti immédiatement? Quelle aurait été la réaction de l’univers non déchu si Dieu avait immédiatement éliminé Lucifer? Pourquoi le concept de l’intérêt de l’univers pour le plan du salut (1 Pi 1:12, Apo 5:13, Apo 16:7) est-il si important dans la compréhension du grand conflit?

Quelle(s) raison(s) pouvez-vous évoquer pour justifier la mort de Christ sur la croix? S’agissait-il seulement du fait de révéler le caractère de Dieu? Était-ce pour payer le prix de la rançon pour le péché? Si cela est le cas, à qui la rançon a-t-elle été payée? Partagez vos idées et donnez des raisons bibliques pour les justifier.

Lorsque nous utilisons l’expression « le grand conflit », que voulons-nous dire exactement? Discutez des différents aspects du grand conflit et de la manière dont la leçon de cette semaine s’applique à votre propre vie.

Quels sont les textes bibliques qui parlent de la réalité du grand conflit? (Voir, par exemple, Job 1, 2; Eph 6:12.)

En quoi la conception des adventiste du septième jour est-elle unique parmi les autres confessions chrétiennes? Qu’est-ce qui distingue les adventistes dans ce thème du grand conflit?

Samedi - Lesson 01


title: La guerre derrière toutes les guerres

date: 30/03/2024

Lecture de la semaine

Apo 12:7-9, Ez 28:12-15, Esa 14:12-14, Gn 3:15, Jn 17:24-26.

Verset à mémoriser

« Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel » (Apocalypse 12:7, 8, LSG).

Si Dieu est si bon, pourquoi le monde est-il si mauvais? Comment un Dieu d’amour peut-Il permettre l’existence de tant de mal? Pourquoi les mauvaises choses arrivent-elles aux bonnes personnes? Dans la leçon de cette semaine, nous explorerons le conflit séculaire entre le bien et le mal. En commençant par la rébellion de Lucifer dans le ciel, nous examinerons l’origine du mal et la patience de Dieu face au problème du péché.

Dieu est plein d’un amour merveilleux. L’amour forme l’essence même de Sa nature (1 Jean 4:7, 8). Toutes Ses œuvres sont imbues d’amour (Jer 31:3). L’amour ne peut jamais être contraint, forcé ou imposé par la loi. Ellen G. White le dit bien lorsqu’elle écrit: « L’amour seul éveille l’amour » (Jésus-Christ, p. 12). Nier le pouvoir de choisir, c’est détruire la capacité d’aimer, et détruire la capacité d’aimer, c’est éradiquer la possibilité d’être vraiment heureux. Dieu gagne notre allégeance par Son amour. Il résout le grand conflit entre le bien et le mal de manière à ce que le péché ne puisse plus jamais se manifester dans l’univers. Le but de Dieu est de démontrer devant l’univers entier qu’Il a toujours agi dans l’intérêt de Ses créatures. Le fait de regarder le monde à travers le prisme de l’amour de Dieu, à la lumière du grand conflit entre le bien et le mal, rassure chacun d’entre nous sur le fait que le bien triomphera du mal et ce, pour toujours.

* Étudiez cette leçon pour le sabbat 6 avril à la lumière de La tragédie des siècles, chap. 29 à 30.

Mardi - Lesson 04


title: La planète Terre s’implique

date: 02/04/2024

Dieu avait créé la terre parfaite. La Bible dit qu’Il « vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » (Gn 1:31, LSG). Il n’y avait aucune trace de péché ou de mal. Mais Il avait donné à Adam et Ève la même liberté de choix qu’à Lucifer. Il ne voulait pas de robots sur la terre, pas plus qu’Il ne voulait de robots au ciel. En effet, Dieu s’était efforcé de rendre cette liberté évidente. Il avait planté un arbre dans le jardin et l’avait appelé l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Le créateur leur en avait parlé, car Il voulait que tous sachent qu’ils ont la liberté de choisir.

Satan s’approcha de l’arbre et, comme Ève se tenait là, il lui dit: « Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Gn 3:4, 5, LSG). En d’autres termes, si vous mangez de cet arbre, vous entrerez dans une nouvelle sphère d’existence. Vous aurez de l’enthousiasme. Vous éprouverez des sensations fortes que vous n’avez jamais connues auparavant. Ève, Dieu te cache quelque chose. Tiens, prends le fruit défendu et mange-le.

Lorsqu’Ève, et plus tard Adam, firent ce choix, ils ouvrirent une porte que Dieu voulait garder fermée à jamais. C’était la porte du péché, la porte de la souffrance, du chagrin, de la maladie et de la mort.

Lisez Genèse 3:1-3, Romains 3:23 et Romains 5:12. Quels sont les points communs de ces textes? Décrivez les conséquences ultimes du péché qui frappent l’ensemble de la race humaine.

Au fond, le péché est une rébellion contre Dieu et il conduit à la séparation d’avec Lui. Dieu étant la source de la vie, la séparation d’avec Lui conduit à la mort. Elle entraine également des inquiétudes, de l’anxiété, des maladies et des problèmes de santé. La souffrance dans notre monde est en fin de compte le résultat de la vie sur une planète ravagée par le péché. Cela ne signifie certainement pas que chaque fois que nous souffrons ou que nous tombons malades, nous avons péché. Cela signifie que chacun d’entre nous est affecté par le fait de vivre sur une planète ravagée par le péché.

Lisez Genèse 3:15; Lévitique 5:5, 6; et Jean 1:29. Quelle promesse Dieu avait-Il faite à Adam et Ève dans le jardin après leur péché pour leur donner de l’espoir dans leur culpabilité et leur désespoir? Quel service a-t-Il initié en Éden qui les orienterait à travers les siècles vers la solution au problème du péché?

Unknown - Lesson te


title: Approfondissement

date: 05/04/2024

Ire partie: Aperçu

Texte clé: Apocalypse 12:7, 8

Textes d’approfondissement: Apo 12:7-9, Col 1:16, Ez 28:12-15, Esa 14:12-14, Jn 17:24, Gn 3:15.

Introduction: La leçon de cette semaine introduit le sujet du conflit cosmique, ou le grand conflit, entre Christ et Satan. Nous commencerons notre étude en examinant à la fois l’origine du mal et la solution de Dieu à la chute de l’humanité dans le péché. Plusieurs aspects du conflit cosmique méritent notre considération.

Premièrement, le grand conflit ne sera pas perpétuelle. Il est né dans le ciel lorsque Lucifer, un être créé, avait dirigé une armée d’anges rebelles pour défier Dieu, le Créateur éternel et Roi de tous les êtres. Ainsi, nous pouvons comprendre que si le mal et le diable ont un commencement, ils auront certainement une fin. Deuxièmement, le conflit cosmique montre l’incompatibilité radicale du bien avec le mal. Les entités de ces deux parties ne peuvent coexister ou se tolérer: chaque groupe aspire à l’extinction de l’autre. Quand le mal était apparu, il a remis en cause l’idée même du droit de Dieu d’exister et de régner, malgré Sa nature éternelle. En outre, le grand conflit élimine toute forme de dualisme philosophique ou religieux dans lequel le mal et le bien sont éternels, égaux et nécessaires. La vision biblique du monde exclut clairement la nécessité du mal. Nous n’avons pas besoin du mal pour savoir et apprécier ce qui est bien. Le mal n’est pas non plus nécessaire pour accroitre le bien.

Troisièmement, le fait que le mal et le grand conflit aient pris naissance dans le ciel suscite dans l’esprit des agents moraux rationnels et libres l’idée que le conflit est principalement de nature spirituelle et doit donc avoir une solution spirituelle. Alors que le mal était apparu sans aucune contribution de Dieu (en fait, le mal s’était élevé contre Dieu), il ne peut pas être éradiquer de l’existence sans Dieu. De par sa nature, le mal endommage fatalement les êtres et l’univers. Ainsi, seuls Dieu et Sa puissance créatrice surnaturelle peuvent éradiquer complètement le mal et en éliminer les conséquences catastrophiques. Pour cette raison, le plan du salut de Dieu ne consiste pas simplement à identifier, reconnaitre, humilier ou punir les auteurs du mal. De telles mesures ne sont ni efficaces ni suffisantes pour éradiquer le mal de l’univers. Au contraire, Dieu résout le problème du péché en prenant les conséquences du péché sur Lui-même, en Christ. Par Sa puissance créatrice, Dieu s’engage activement dans la destruction du mal, la purification et la restauration de l’univers.

Thèmes de la leçon: La leçon de cette semaine met en évidence trois thèmes principaux:

  1. Le mal et le conflit cosmique étaient nés dans un paradis parfait. Ils se sont ensuite répandus sur la terre, prenant racine dans le cœur et l’esprit des agents moraux libres, qui ont été créés à l’image de Dieu.

  2. La conséquence ultime du mal et du péché est la rébellion contre Dieu et Son royaume.

  3. La seule voie du salut, et de la fin du conflit cosmique, est la croix et la médiation de Christ, par Sa puissance créatrice et réparatrice.

IIe partie: Commentaire

La doctrine adventiste du grand conflit

Les adventistes du septième jour ont une compréhension unique de l’origine du péché et de sa solution. Contrairement aux autres chrétiens, les adventistes n’ont pas de croyance fondamentale dédiée à la doctrine du péché. Cependant, ils intègrent leur compréhension du péché dans la doctrine du « grand conflit ». John M. Fowler souligne à juste titre qu’« aucune doctrine du péché ne peut être complète sans une compréhension de ce grand thème du conflit entre Christ et Satan, entre le bien et le mal. La souveraineté et le caractère de Dieu sont au centre de celui-ci. Quand Lucifer avait provoqué la révolte contre Dieu dans le ciel... et quand la révolte atteignit son apogée, Dieu n’eut d’autre choix que de chasser du ciel l’armée angélique déchue. » (“Sin”, dans Handbook of Seventh-day Adventist Theology, ed. Raoul Dederen, Hagerstown, MD: Review and Herald, 2000), p. 241.)

Alors que d’autres chrétiens croient aussi à la chute de Lucifer et d’Adam et, dans une certaine mesure, au conflit cosmique entre Dieu et Satan, les adventistes ont articulé ces concepts sous la forme d’une doctrine unique, résumée dans la croyance fondamentale n° 8:

« L’humanité tout entière est actuellement impliquée dans un vaste conflit entre le Christ et Satan, concernant le caractère de Dieu, sa loi et sa souveraineté sur l’univers. Ce conflit éclata dans le ciel lorsqu’un être créé, doté de la liberté de choisir, devint, par une exaltation de sa personne, Satan, l’ennemi de Dieu, et entraina dans la révolte une partie des anges. Il introduisit un esprit de rébellion dans ce monde lorsqu’il incita Adam et Ève à pécher. Ce péché humain eut pour conséquence l’altération de l’image de Dieu dans l’humanité, la perturbation du monde créé et sa destruction lors du déluge planétaire, comme le montre le récit historique de Genèse 1 à 11. Au regard de toute la création, ce monde est devenu le théâtre du conflit universel dont, en fin de compte, le Dieu d’amour sortira finalement réhabilité. Afin de prêter mainforte à son peuple dans ce conflit, le Christ envoie le Saint-Esprit et les anges fidèles pour le guider, le protéger et le soutenir sur le chemin du salut. » Manuel d’église (ed. 2015), pp. 216, 217.

L’enseignement biblique de la chute de l’humanité dans le péché est également présent dans la croyance fondamentale no 7, intitulée « La nature de l’homme »:

« L’homme et la femme furent créés à l’image de Dieu et dotés d’une individualité, c’est-à-dire du pouvoir et de la liberté de penser et d’agir. Bien que créé libre, chacun d’eux, constitué d’une unité indivisible, corps, âme et esprit, était dépendant de Dieu pour la vie, la respiration et tout le reste. Quand nos premiers parents ont désobéi à Dieu, ils refusèrent de dépendre de lui et ont été déchus de leur position élevée. L’image divine a été altérée en eux et ils sont devenus mortels. Leurs descendants participent à cette nature déchue et en supportent les conséquences. Ils naissent avec des faiblesses et des tendances au mal. Mais Dieu – en Christ – a réconcilié le monde avec lui-même et, par son esprit, il rétablit chez les mortels repentants l’image de celui qui les a faits. Créés pour la gloire de Dieu, ils sont appelés à l’aimer, à s’aimer les uns les autres et à prendre soin de leur environnement. » Manuel d’église (ed. 2015), p. 216.

Deux aspects supplémentaires de la doctrine adventiste du grand conflit méritent notre considération: (1) l’origine du thème du grand conflit et (2) son historicité.

Premièrement, le thème du grand conflit jaillit des Écritures et se trouve à la base même de l’interprétation biblique adventiste et du développement doctrinal. Commentant l’interprétation biblique, Ellen G. White note:

« La Bible est son propre interprète. Ce n’est qu’à l’Écriture que l’on peut comparer l’Écriture. Celui qui l’étudie doit apprendre à considérer la Parole de Dieu comme un tout, et à voir les relations qui existent entre ses différentes parties. Il doit apprendre à connaitre le thème central du saint Livre: le plan originel de Dieu pour le monde, la montée du grand conflit, l’œuvre de la rédemption. Il doit comprendre la nature des deux forces qui se combattent, apprendre à en relever l’empreinte dans les récits de l’histoire et de la prophétie, jusqu’à l’accomplissement de toutes choses. Il doit voir que cette lutte se poursuit à tous les instants de l’expérience humaine, que dans chacun de ses actes il agit lui-même selon l’une ou l’autre de ces forces antagonistes et qu’à chaque instant il choisit son camp, qu’il le veuille ou non. » Éducation, pp. 156, 157, c’est nous qui soulignons.

En conséquence de cette approche biblique d’interprétation, le thème du grand conflit est entrelacé dans toutes les autres doctrines bibliques de la théologie adventiste. L’intégration du thème du grand conflit dans la théologie adventiste commence par la doctrine de Dieu, avec l’essence même de Sa nature comme étant libre, aimant, gracieux, équitable, juste et fidèle. Tout au long des Écritures, le thème du grand conflit continue d’être étroitement lié aux doctrines suivantes:

(a) L’enseignement de la création comme expression de l’amour, de la liberté et de la puissance de Dieu.

(b) L’origine de la nature humaine, sa condition actuelle et son destin final.

(c) La chute de l’humanité de sa justice originelle et de sa communion avec Dieu.

(d) Les œuvres salvatrices de Dieu, telles qu’elles se manifestent dans l’incarnation, le ministère terrestre, la mort, la résurrection, l’ascension et le ministère médiateur de Christ dans le sanctuaire céleste, ainsi que dans Sa seconde venue.

(e) Le plan rédempteur de Dieu de justification, de sanctification et de promesse de glorification future pour la race humaine.

(f) La constitution de Dieu de Son peuple à travers toutes les périodes de l’histoire humaine, culminant à l’appel d’un reste de la fin des temps parmi les églises protestantes pour proclamer Sa dernière invitation à la miséricorde à l’humanité.

(g) Les jugements d’avant la seconde venue, pendant le millénium et lors de la destruction final des méchant, aboutissent à la fin du mal et à la restauration de toutes choses.

Deuxièmement, le grand conflit est de nature historique. Puisque le christianisme traditionnel avait intégré dans ses croyances des présupposés et des concepts philosophiques grecs, tels que la nature immatérielle et intemporelle du ciel, de nombreux chrétiens interprétaient les références bibliques au conflit cosmique et à la chute des humains dans le péché comme des allégories ou des mythes théologiques. Cependant, l’interprétation historico-grammaticale adventiste de la Bible présente Dieu comme étant personnellement et historiquement impliqué dans l’histoire de la chute de l’humanité dans le péché et dans l’histoire du salut. Dieu, Lucifer, les anges – à la fois rebelles et justes – Adam et Ève, et leur chute dans le péché, sont tous des personnages et des évènements historiques réels. Jésus avait fait référence à Satan comme à une personne historique littérale, qu’Il connaissait avant le début de l’histoire de cette terre, et qui était à l’origine du mal et du péché. Jésus avait aussi expliqué un jour aux pharisiens qu’ils n’étaient ni les enfants d’Abraham (Jean 8:39, 40) ni les enfants de Dieu (Jean 8:41, 42), mais qu’ils avaient plutôt pour père « le diable », qui « a été meurtrier dès le commencement et ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8:44, LSG).

Jean le révélateur dépeint également le diable et le conflit cosmique qu’il a initié comme historiques. Suivant l’exemple de Jésus, Jean décrit le diable « le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre » (Apocalypse 12:7-9, LSG), comme étant à l’origine de la guerre, du mal et de la tromperie, tant dans le ciel que sur la terre. Le contexte immédiat d’Apocalypse 12:7-9 suggère que l’apôtre Jean considérait à la fois le diable et le conflit cosmique comme une entité et un évènement historiques, respectivement: aussi historique que Dieu Lui-même (Apocalypse 12:5-6, 10, 17), aussi historique que la naissance et l’ascension de Jésus (Apocalypse 12:5), aussi historique que l’existence de l’église et les persécutions contre elle (Apocalypse 12:1, 6, 11, 13-15), et aussi historique que la croix de Jésus, par le sang duquel nous sommes sauvés (Apocalypse 12:11). Bien que nous ne sachions pas le moment où ce conflit cosmique avait eu lieu dans le ciel, nous croyons qu’il peut être daté « avant la création d’Adam et Ève et qu’il était aussi historique que la chute de l’humanité dans le péché à l’instigation du même Satan ». (Manuel de théologie des adventistes du septième jour, pp. 241, 242.)

IIIe partie: Application

Discutez des questions suivantes avec les membres de votre classe:

1. Que pensent les gens de votre culture, de l’existence du conflit entre le bien et le mal, à la fois dans notre monde et dans la société humaine? Comment comprennent-ils l’origine du mal? Croient-ils que le mal finira un jour? Pourquoi, ou pourquoi pas? Ont-ils déjà abandonné tout espoir concernant la fin du mal? Si oui, pourquoi? Peut-être pensent-ils que le mal demeurera pour toujours ou est même nécessaire pour maintenir une sorte d’équilibre dans l’univers et dans l’histoire. Si cela est le cas, donnez des raisons qui pourraient les amener à se sentir ainsi. Comment pouvez-vous partager avec eux la perspective biblique sur le mal?

2. De quelle manière les diverses théories sur l’origine du conflit entre le bien et le mal affectent-elles la compréhension de la morale et de la responsabilité humaines? Prenons, par exemple, la théorie de l’évolution. Comment cette théorie influence-t-elle notre compréhension de l’origine du mal et, par conséquent, notre compréhension de la moralité humaine? En dehors de la théorie de l’évolution, quelles autres théories concernant l’origine du mal prévalent-elles dans votre culture?

3. Pensez à des façons de décrire et d’expliquer aux gens autour de vous la doctrine adventiste de l’origine du mal, du grand conflit et de l’espérance biblique. Comment pouvez-vous partager ces vérités bibliques avec vos amis, voisins et collègues d’autres dénominations chrétiennes ou d’autres religions, philosophies ou visions du monde? Quels éléments incluriez-vous dans les grandes lignes de votre description du grand conflit?

Lundi - Lesson 03


title: Lucifer trompe, Christ triomphe

date: 01/04/2024

Il n’y a pas d’explication logique au fait que Lucifer, cet ange parfait, ait laissé l’orgueil et la jalousie prendre racine dans son cœur et se développer en rébellion contre son Créateur. L’orgueil de Satan s’était transformé en rébellion ouverte et il accusa Dieu d’être injuste et partial. Il contamina ensuite les anges avec ses doutes et ses accusations.

Lisez Apocalypse 12:4. Que révèle ce passage sur la capacité de Satan à tromper? Combien d’anges avaient-ils succombé à ses mensonges sur Dieu?

Lorsque la guerre avait éclaté au ciel, les anges eurent à prendre une décision: allaient-ils suivre Jésus ou Lucifer?

Quelle était la nature de cette guerre dans le ciel? S’agissait-il d’une guerre physique, d’une guerre d’idées ou des deux? Nous ne connaissons pas les détails, mais le conflit était suffisamment physique pour que Satan et ses anges soient finalement « précipités » et que « leur place ne fut plus trouvée dans le ciel » (Apo 12:8, 9, LSG). Cette guerre incluait évidemment des éléments physiques.

Une chose est sure au sujet de la guerre au ciel: chaque ange devait se prononcer pour ou contre Christ. Qui suivraient-ils? Quelle voix écouteraient-ils? Les anges loyaux avaient choisi d’obéir aux ordres aimants de Christ, tandis qu’un tiers des anges avaient écouté la voix de Lucifer, avaient désobéi à Dieu et perdirent ainsi le paradis. Nous aussi, en cette période critique de l’histoire de la terre, nous sommes appelés à nous prononcer pour ou contre Christ. Nous aussi, nous devons déclarer de quel côté nous sommes – celui de Christ ou celui de Satan.

Lisez Genèse 2:15-17, Exode 32:26, Josué 24:15, 1 Rois 18:20, 21 et Apocalypse 22:17. Quel principe fondamental du grand conflit ces versets nous enseignent-ils?

Lorsque Dieu a créé l’humanité, Il avait inscrit au plus profond de notre cerveau la capacité de penser, de raisonner et de choisir. L’essence de notre humanité est notre capacité à faire des choix moraux. Nous ne sommes pas des robots. Nous avons été créés à l’image de Dieu, distincts de la création animale, par notre capacité à faire des choix moraux et à vivre selon des principes spirituels éternels. Depuis la rébellion de Lucifer dans le ciel, Dieu appelle Son peuple à répondre à Son amour et à obéir à Ses ordres en choisissant de Le servir.

Quelles leçons pouvons-nous tirer du conflit au ciel en rapport avec notre propre combat contre le mal? Si Satan a pu tromper les êtres célestes justes et saints, que devons-nous faire pour éviter de tomber dans ses pièges maléfiques?

Dimanche - Lesson 02


title: Guerre au paradis

date: 31/03/2024

Lisez Apocalypse 12:7-9. Que révèle ce passage sur la liberté au ciel et sur l’origine du mal? Lorsque Lucifer s’était rebellé, comment Dieu aurait-Il pu réagir?

Ces versets décrivent un conflit cosmique entre le bien et le mal. Satan et ses anges avaient fait la guerre à Christ et furent finalement chassés du ciel. Il semble extrêmement étrange qu’une guerre éclate dans un endroit aussi parfait que le paradis. Pourquoi cela s’était-il produit? Le Dieu aimant avait-Il créé un ange démoniaque qui a déclenché cette guerre? Cet ange avait-il un défaut fatal qui l’avait poussé à se rebeller? La Bible explique clairement l’origine du mal. Elle lève le voile sur ce conflit entre le bien et le mal.

Comparez Ézéchiel 28:12-15 à Ésaïe 14:12-14. Que s’est-il passé dans l’esprit de cet être angélique appelé Lucifer pour qu’il se rebelle?

Dieu n’avait pas créé de diable. Il avait créé un être éblouissant nommé Lucifer. Cet être angélique fut créé parfait. Sa perfection comprenait la liberté de choix, un principe fondamental du gouvernement de Dieu qui fonctionne par l’amour et non par la coercition. Le péché avait vu le jour par Lucifer dans le ciel même, mais il n’y a aucune explication logique au fait que cet ange parfait ait laissé l’orgueil et la jalousie prendre racine dans son cœur et se développer jusqu’à la rébellion contre son Créateur.

Lucifer, un être créé, désirait l’adoration qui n’appartient qu’au Créateur. Il avait tenté d’usurper le trône de Dieu en mettant en cause Son autorité. Sa rébellion conduisit à une guerre ouverte dans le ciel.

Bien que Dieu ait supporté longtemps Lucifer, Il ne pouvait pas lui permettre de souiller le ciel par sa rébellion. « Des conseils célestes adressèrent à Lucifer d’instantes exhortations. Le Fils de Dieu lui représenta la grandeur, la bonté et la justice du Maitre de l’univers, ainsi que la nature sacrée et l’immutabilité de sa loi. C’est Dieu lui-même qui avait établi l’ordre qui régnait dans le ciel. En s’en écartant, Lucifer déshonorait son Créateur et attirait le malheur sur sa tête. Mais cet avertissement, donné avec amour et compassion, ne fit qu’éveiller un esprit de résistance. » Ellen G. White, La tragédie des siècles, p. 435.

Quelles leçons pouvez-vous tirer du caractère de Dieu dans Sa manière de traiter le mal?

Mercredi - Lesson 05


title: L’amour se fraie le chemin

date: 03/04/2024

Adam et Ève avaient péché et Dieu leur demanda de quitter le jardin. Désormais, le labeur et la souffrance seront leur partage. Devront-ils souffrir et finalement mourir sans espoir? La mort est-elle la fin de tout?

C’est à ce moment que Dieu leur donna la promesse décrite dans Genèse 3:15: regardant directement Satan, le serpent, il dit: « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » (LSG). Ils n’avaient peut-être pas compris à ce moment la portée exacte de cette promesse, mais ils savaient qu’ils pouvaient à nouveau espérer. D’une manière ou d’une autre, grâce à la « postérité de la femme », leur rédemption viendrait.

La « postérité de la femme » est bien sûr Jésus-Christ (Gal. 3:16). Sur la croix, Satan avait blessé son talon. Mais la victoire de Jésus est notre garantie qu’un jour la tête du serpent sera écrasée, et que la porte de la souffrance et de la mort qu’Adam et Ève avaient ouverte sera définitivement fermée.

Lisez Hébreux 2:9, Galates 3:13 et 2 Corinthiens 5:21. Que nous apprennent ces versets sur l’immensité du sacrifice de Christ sur la croix?

Vous arrive-t-il de vous demander si Dieu vous aime vraiment? Regardez la croix, la couronne d’épines, les clous dans Ses mains et Ses pieds. Avec chaque goutte de sang que Jésus a versée sur le calvaire, Dieu dit: Je t’aime. Je ne veux pas être au ciel sans toi. Oui, tu as péché, tu t’es laissé aux mains de l’ennemi, oui, tu es indigne de la vie éternelle. Mais j’ai payé la rançon pour te récupérer. Tu ne devrais plus te demander si tu es aimé quand tu regardes la croix.

La Bible parle d’un Jésus qui est venu dans ce monde, a connu le chagrin, la déception et la douleur comme toute l’humanité. Elle révèle un Christ qui a fait face aux mêmes tentations que nous, un Christ qui a triomphé des principautés et des puissances de l’enfer dans Sa vie et par Sa mort sur la croix, tout cela pour le bien de chacun d’entre nous, personnellement.

Pensez à ceci: Jésus, celui qui a créé le cosmos (voir Jean 1:3), est descendu du ciel et n’est pas seulement venu dans ce monde déchu, mais y a aussi souffert plus que quiconque (voir Ésaïe 53:1-5). Et tout cela parce qu’Il aime chacun d’entre nous. Quelle puissante raison d’espérer!

Comment Christ avait-Il répondu aux accusations de Satan sur la croix? À la lumière du grand conflit entre le bien et le mal, qu’a accompli Sa mort?