Lesson Details

Le pain et l’eau de la vie


title: Le pain et l’eau de la vie

date: 09/08/2025

Étude de la semaine

Exode 15.22-16.36; Genèse 3.1-6; Exode 17.1-7; 1 Corinthiens 10.4; Exode 18.1-27; 1 Corinthiens 10.11.

Verset à mémoriser

Alors l’Éternel dit à Moïse: «Jusqu’à quand refuserez-vous de respecter mes commandements et mes lois? Considérez que c’est l’Éternel qui vous a donné le sabbat. Voilà pourquoi, le sixième jour, il vous donne de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste sous sa tente, que personne ne sorte de chez lui le septième jour». Et le peuple se reposa le septième jour (Exode 16.28-30, SG21).

Après avoir quitté l’Égypte, Israël commençait un voyage incertain vers la Terre promise. C’était un périple long et difficile qui s’annonçait, et ils avaient une multitude de nouvelles leçons à apprendre. Le Seigneur les conduirait et prendrait soin d’eux. Il voulait les aider à grandir, mais de leur côté, ils devaient apprendre la discipline, la maîtrise de soi, le sacrifice, l’abnégation, la confiance en Dieu, et aussi, et surtout, l’obéissance.

Moïse était leur chef visible, et les Israélites devaient suivre son leadership s’ils voulaient triompher. Il était crucial qu’ils restent ensemble, qu’ils coopèrent en tant que communauté, et qu’ils s’aident mutuellement. Les obstacles et les défis étaient nombreux. Leur croissance spirituelle dépendrait en grande partie de la manière dont ils allaient relever ces défis et répondre à Moïse, notamment quand les choses allaient se compliquer.

Un proverbe chinois dit: «Un voyage de mille milles commence par un seul pas». C’était vrai pour leur situation, et ils avaient besoin de faire confiance aux directions de Dieu à chacun de leurs pas. Malheureusement, nous verrons qu’ils eurent beaucoup de mal à apprendre ces leçons.

Mais n’est-ce pas le cas aussi de nous tous?

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 16 août.

Eaux amères


title: Eaux amères

date: 10/08/2025

Dans les récits bibliques, les personnages, qu’ils soient bons ou méchants, jouent différents rôles. Nous devons prêter attention aux intrigues, aux lieux, aux temps, et aux méchants. Cependant, le point le plus important dans une histoire, c’est généralement la solution et les leçons à en tirer. Ces récits ne font pas exception.

Dieu est celui qui résout les problèmes, le Pacificateur. Mais l’incrédulité du peuple lui complique la tâche. À cause de leurs murmures incessants et de leur désobéissance, les Hébreux traversèrent de sérieuses difficultés, et même des tragédies. Leur incrédulité et leur manque de repentance leur attira de nombreux ennuis.

Lisez Exode 15.22-27. Après la traversée de la mer Rouge, dans quel contexte le premier miracle se produit-il?

La première mise à l’épreuve de la foi d’Israël est liée au besoin d’eau. Ce n’est pas surprenant, étant donné l’environnement aride dans lequel ils se trouvaient. Après trois jours de voyage, le peuple finit par trouver de l’eau, mais elle n’est pas potable. Mara signifie «amer» et comme l’eau était amère, la foi d’Israël déclina à vue d’œil. Pourtant, Dieu réagit avec compassion, et c’est un simple morceau de bois qui donna lieu au premier miracle. Bien sûr, c’était bien le Seigneur, et non le bois, qui rendit l’eau douce et potable. Le peuple devait apprendre deux leçons importantes: 1° la patience, en attendant le temps de Dieu, et 2° le fait que Dieu fait les choses en coopération avec les humains.

Mais les enfants d’Israël considérèrent beaucoup de choses comme un dû. Ils oublièrent les grands miracles que Dieu avait faits pour eux, des miracles pour lesquels ils venaient pourtant de chanter passionnément ses louanges: «Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable et digne de louanges, opérant des miracles?» (Ex 15.11, COL).

Malgré leurs plaintes, Dieu promit qu’il n’infligerait aux Israélites «aucune des maladies» (Ex 15.26) qui avaient frappé les Égyptiens. Il les protégerait. Mais cette promesse était conditionnelle: ils devaient lui rester fidèles.

Pensez à toutes vos épreuves et vos difficultés. Lesquelles avez-vous provoquées vous-même? Quelle consolation tirez-vous de l’idée que Dieu continuera à agir en votre faveur si vous coopérez avec lui?

Les cailles et la manne


title: Les cailles et la manne

date: 11/08/2025

Malheureusement, ces récits de pèlerinage nous fournissent un modèle répétitif de rébellion. Les Israélites oubliaient que la main puissante de Dieu les avait aidés par le passé et qu’il avait trouvé des solutions à leurs problèmes. Ils se laissèrent aveugler par leurs problèmes du moment et perdirent de vue leur but ultime et l’avenir radieux qui leur avait été promis. Aujourd’hui encore, c’est un problème courant parmi le peuple de Dieu.

Lisez Exode 16.1-36. Quelle était la cause des plaintes des Israélites, et que se passa-t-il ensuite?

Il vaut la peine de relever que dans la Bible, les tentations sont souvent liées à la nourriture. Dans le jardin d’Éden, la Chute était liée à la consommation du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Gn 2.16, 17; Gn 3.1-6). Quand Jésus fut tenté au désert, la première attaque de Satan portait sur la nourriture (Mt 4.3). Ésaü perdit son droit d’aînesse à cause de son appétit (Gn 25.29-34). La désobéissance d’Israël fut si souvent liée au manger et au boire! Pas étonnant que Moïse ait rappelé:

«L’homme ne vit pas de pain seulement, mais […] l’homme vit de tout ce qui sort de la bouche du Seigneur» (Dt 8.3).

La manne, bien sûr, était un pain céleste que Dieu fournit aux Israélites durant leurs quarante années dans le désert. Par ce don, il leur enseignait que c’est lui qui qu’il est le Créateur et Dispensateur de tout. Dieu s’est également servi de cette provision surnaturelle de la manne pour leur montrer comment observer le sabbat du septième jour.

Chaque semaine, quatre miracles se produisaient: 1° pendant cinq jours, Dieu donnait une part quotidienne de manne; 2° le vendredi, il donnait une double portion de manne; 3° la manne ne se gâtait pas du vendredi au sabbat; et 4° aucune manne ne tombait le sabbat. Dieu accomplissait constamment ces miracles pour que le peuple se souvienne du jour du sabbat et célèbre la bonté de Dieu ce jour-là. Dieu dit: «Considérez que c’est l’Éternel qui vous a donné le sabbat» (Ex 16.29, SG21).

Les gens aiment manger. Nous avons été créés pour aimer manger. L’abondance de nourriture, qui sort de la terre (notre régime originel) révèle non seulement que Dieu veut que nous mangions, mais que nous aimions ce que nous mangeons. Malgré tout, comment peut-on abuser de ce don merveilleux, celui de la nourriture (et de notre appréciation de ce que nous mangeons)?

L’eau tirée du rocher


title: L’eau tirée du rocher

date: 12/08/2025

Dans le désert, on a besoin de beaucoup d’eau. Dieu se chargea de ce problème, alors même que le peuple était querelleur, ne lui faisait pas confiance et mit à l’épreuve jusqu’à sa capacité et sa volonté à leur donner de l’eau. Dans leur incrédulité, ils repensèrent à l’Égypte.

Lisez Exode 17.1-7. Quelle leçon le peuple aurait-il dû retenir de cet incident?

Moïse appela cet endroit Massa, qui signifie «provocation, mise à l’épreuve» et Meriba, qui signifie «querelle». Le Seigneur donna de l’eau aux Israélites malgré leur incrédulité. Ces deux noms auraient dû leur rappeler de ne pas mettre Dieu à l’épreuve et de ne pas se quereller avec lui (He 3.7, 8, 15). Ils mirent sérieusement en doute sa présence parmi eux, malgré les nombreuses preuves tangibles qu’ils avaient eues, non seulement de sa présence, mais de sa puissance et de son autorité.

«Moïse avait frappé le rocher. Mais c’était le Fils de Dieu qui, près de lui, bien que voilé par la colonne de nuée, en avait fait jaillir des eaux vivifiantes. Moïse et les anciens, ainsi que toute la congrégation qui se tenait à distance, contemplèrent la gloire de Dieu sans se douter que, si la nuée s’était retirée, l’éclat foudroyant de celui qu’elle enveloppait les eût frappés à mort» — Ellen G. White, Patriarches et prophètes, Doral, Floride, éditions IADPA, 2020, chap. 26, p. 270.

L’eau est un symbole de la vie car, sans eau, il n’y a pas de vie. La moindre cellule de notre corps a besoin d’eau. Nous sommes nous-mêmes composés d’eau à 60 %. Même nos os sont en partie composés d’eau. Ainsi, quand Dieu donna de l’eau aux Israélites dans le désert, c’était le signe qu’il se souciait de leurs besoins et qu’ils pouvaient lui faire confiance. Mais, à nouveau, ils devaient obéir.

Bien des siècles plus tard, Paul, dans 1 Corinthiens 10.4, rappelle aux croyants que l’expérience des Israélites au désert était unique. Non seulement Christ lui-même les guida, mais il leur donna de l’eau (Ps 78.15, 16) et combla d’autres besoins spirituels et physiques. Paul proclama: «Ce rocher, c’était le Christ». Pour eux, Christ était la Source de la vie, celui qui donnait la vie éternelle. Comme un rocher solide, Dieu guida son peuple avec fermeté. On peut compter sur lui, car il tient toujours ses promesses.

Dans quels domaines avez-vous besoin de faire confiance à Dieu? Comment apprendre à se soumettre à sa volonté et à attendre qu’il agisse en son temps? Pourquoi est-ce parfois difficile?

Jéthro


title: Jéthro

date: 13/08/2025

Moïse reçut la visite de son beau-père Jéthro, également appelé Réouel (Ex 2.18). Jéthro vint avec Séphora, la femme de Moïse, et ses deux fils, Guershom et Éliézer. Quand Moïse apprit qu’ils arrivaient, il alla à leur rencontre.

Lisez Exode 18.1-27. Quelles étapes majeures dans l’histoire de la nation se déroulèrent ici?

Jéthro avait appris la délivrance extraordinaire que Dieu avait concrétisée pour Israël. Moïse lui raconta en détails «tout ce que le Seigneur avait fait au pharaon et à l’Égypte à cause d’Israël, ainsi que toutes les choses pénibles qui les avait atteints en chemin et dont le Seigneur les avait délivrés» (Ex 18.8).

Jéthro loua la bonté et les interventions extraordinaires de Dieu en faveur de son peuple, et déclara: «Béni soit le Seigneur, qui vous a délivrés de la main des Égyptiens et de la main du pharaon, qui a délivré le peuple de la main des Égyptiens – je sais maintenant que le Seigneur est plus grand que tous les dieux – et cela, alors que les Égyptiens les maltraitaient avec arrogance!» (Ex 18.10, 11).

Nous avons là un exemple de comment l’action de Dieu parmi son peuple devait être un témoignage pour le monde et révéler qui est le véritable Dieu et ce qu’il fait pour son peuple.

Au moment où Jéthro en apprit davantage sur le vrai Dieu, il eut lui-même quelque chose de précieux à offrir au peuple de Dieu: de bons conseils pleins de sagesse. Moïse avait besoin d’organiser un système légal selon des principes justes et équitables. Il avait aussi besoin de juges dévoués et fidèles, des hommes intègres. Jéthro dressa la liste des qualités suivantes: 1° des hommes qui craignent Dieu; 2° qui sont dignes de confiance; et 3° qui détestent le gain malhonnête. Il fallait nommer des gens capables, avec un bon caractère, comme chefs de différents groupes de mille, cent, cinquante et dix personnes. De cette manière, la charge administrative de Moïse serait réduite, et il pourrait se consacrer aux problèmes importants. Ainsi, le peuple pourrait être bien dirigé.

Moïse accepta les sages conseils de Jéthro (Ex 18.24) et nomma des chefs à différents rôles administratifs (voir également Dt 1.9-18).

Moïse aurait pu ignorer le vieil homme et lui dire de s’occuper de ses affaires. Mais il n’en fit rien. Il écouta cet homme, qui n’était même pas hébreu. Quelles leçons importantes nous enseigne ce récit?

Le pain et l’eau de la vie


title: Le pain et l’eau de la vie

date: 14/08/2025

Lisez 1 Corinthiens 10.11. Selon Paul, pour quelle raison ces événements ont-ils été consignés par écrit?

Paul explique que tout ce qui est arrivé aux Israélites sert d’exemple et d’avertissement aux disciples de Christ, et que cela doit les aider à éviter les mêmes problèmes. Autrement dit, ils doivent apprendre de ces exemples. Ce sont donc des enseignements qui nous concernent, nous qui vivons à «la fin des temps». Dieu donne le Saint-Esprit pour fortifier les croyants avec «force, amour et maîtrise de soi» (2 Tm 1.6, 7, BFC) afin qu’ils prennent les bonnes décisions et suivent son enseignement. Jésus-Christ est la Source de la vie nouvelle (Jn 14.6), et lui seul peut faire de nous «un sacrifice vivant, saint et agréé de Dieu. […] Ne vous conformez pas à ce monde-ci, mais soyez transfigurés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, agréé et parfait» (Rm 12.1, 2).

Plus tard, au cours de son ministère, Jésus a tiré des enseignements de ces récits de l’Ancien Testament, en particulier de celui de la manne et de l’eau, utilisant ces images pour enseigner des vérités sur lui-même, celui qui a conduit les Israélites à travers le désert.

Lisez Jean 47-15 et Jean 6.31-51. Quelles vérités sont révélées ici pour les chrétiens?

La femme samaritaine découvrit que Christ proposait quelque chose qu’elle ne pourrait trouver ailleurs. Cette soif intérieure de paix, de joie et de bonheur vient de Dieu, et Dieu seul peut l’étancher (Ps 42.1, 2).

Plus tard, dans le contexte de la manne, Jésus explique que c’est Dieu, et non Moïse, qui la donnait au peuple. Puis Jésus déclare: «C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim» (Jn 6.35). Jésus a répété deux fois qu’il est le pain de la vie (Jn 6.35,48).

Comme la manne au désert était le «pain venu du ciel» (Jn 6.31, 32), de même l’eau du rocher était le don de Christ pour étancher leur soif. En-dehors de ces aspects physiques, le pain et l’eau ont également une portée spirituelle, car Jésus-Christ est «le pain de la vie» (Jn 6.35, 48) et «l’eau vive» (Jn 4.10, 11, 14; Jn 7.37,38). Ce n’est donc qu’en lui que notre soif et notre faim spirituelles peuvent être véritablement comblées.

Pour aller plus loin…


title: Pour aller plus loin…

date: 15/08/2025

Lisez Ellen White, «De la mer Rouge au Sinaï» dans Patriarches et prophètes.

Peu après l’incident avec l’eau, la nation fut confrontée à un nouveau danger (voir Ex 17.8-16): les Amalécites, une tribu féroce et belliqueuse, les attaquèrent. «Les Amalécites n’ignoraient pas le caractère et la souveraineté de Dieu; mais au lieu de l’honorer, jetant un défi à sa puissance, ils tournaient en dérision les miracles accomplis par Moïse au pays d’Égypte, et ils raillaient les craintes des nations qui les entouraient. Ils avaient juré par leurs dieux qu’ils détruiraient les Hébreux jusqu’au dernier, et ils défiaient le Dieu d’Israël de leur résister. Mais, n’ayant ni offense ni menace à reprocher à Israël, leur attaque était injustifiée. Ils cherchaient à détruire son peuple parce qu’ils haïssaient le Seigneur. Depuis longtemps, leur insolence et leurs crimes appelaient la vengeance de celui dont la miséricorde ne cessait de les appeler à la conversion. En se jetant sur les Israélites à bout de forces et sans défense, Amalec avait signé son arrêt de mort» — Ellen G. White, Patriarches et prophètes, Doral, Floride, éditions IADPA, 2020, chap. 26, p. 271.

Questions pour discuter

Jéthro a connu le vrai Dieu grâce à ce qu’il avait fait pour son peuple. (Voir Dt 4.4-8.) Pourquoi ce principe se vérifie-t-il encore aujourd’hui? Posez-vous la question personnellement et en classe: Quel genre de témoignage notre Église présente-t-elle aujourd’hui au monde? Que disons-nous au monde sur la nature et le caractère de notre Dieu?

Relisez 1 Corinthiens 10.4. Que nous enseigne ce verset sur l’hérésie, à laquelle certains croient encore aujourd’hui, qui voudrait que le Dieu de l’Ancien Testament soit vindicatif, haineux et impitoyable, contrairement à ce que Jésus nous révèle? En quoi ce verset montre-t-il combien cette croyance est fausse?

Relisez ce qu’Ellen White a écrit sur le fait que les Amalécites avaient eu l’occasion d’en savoir davantage sur le vrai Dieu. Comparez leur attitude à celle de Jéthro. Pourquoi Dieu a-t-il autrefois exécuté son jugement sur de nombreuses tribus qu’Israël rencontrait sur sa route?

Samedi 1/7