Lesson Details
Précurseurs
title: Précurseurs
date: 14/06/2025
Étude de la semaine
Daniel 2.31-45; Daniel 3.1-12, 17, 18; Apocalypse 13.11-17; Romains 1.18-25; Actes 12.1-1 7; Matthieu 12.9-14.
Verset à mémoriser
Cette semaine, nous étudions deux autres récits bibliques qui annoncent les événements des derniers jours de manière très détaillée.
D’abord, nous examinerons le récit de Shadrak, Méshak et Abed-Nego, qui comporte des allusions évidentes aux enjeux décrits dans Apocalypse 13. Puis nous nous tournerons vers le Nouveau Testament, où l’expérience des premiers chrétiens nous aidera également à comprendre ce à quoi nous devons nous attendre entre aujourd’hui et le retour du Christ.
Les deux exemples choisis décrivent un courage remarquable et nous donnent des clés pour trouver la paix de l’esprit dans les situations les plus difficiles qui soient.
Jésus a sans cesse dit des choses comme: «N’ayez pas peur» et: «Pourquoi êtes-vous troublés?» Il est important de ne pas oublier que le sujet central de la prophétie, c’est Christ, alors nous devons être en mesure de trouver les mêmes conseils dans les dernières scènes de la terre. «Que votre cœur ne soit pas troublé; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi», a-t-il enseigné à ses disciples (Jn 14.1, DRB).
C’est vrai, les événements des derniers jours seront difficiles et éprouvants pour ceux qui cherchent à rester fidèles à Dieu. Mais en définitive, c’est avec espoir qu’il faut y penser, et non avec crainte.
Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 21 juin.
Daniel 2 et l’approche historiciste des prophéties
title: Daniel 2 et l’approche historiciste des prophéties
date: 15/06/2025
L’une des prophéties les plus marquantes de toute la Bible se trouve dans Daniel 2. Le prophète écrit plus de cinq mille ans avant Christ, et il présente l’histoire du monde, en commençant par son époque à Babylone, en passant par les Mèdes et les Perses, la Grèce, Rome et la division de Rome devenue les nations de l’Europe moderne telles qu’elles existent aujourd’hui.
En fait, au sujet de ces nations européennes, un texte dit: «ils s’uniront par des mariages» (PDV), «mais ils ne s’attacheront pas l’un à l’autre, de même que le fer ne se mêle pas à l’argile» (Dn 2.43). Cette prophétie s’est réalisée de manière extraordinaire. En effet, malgré toutes sortes de mariages entre les peuples (des princes aux roturiers) de ces nations, elles demeurent divisées.
Prenons par exemple la monarchie britannique. Elle est appelée la Maison Windsor, un nom anglais. Cependant, ce nom est relativement récent, puisqu’il remonte seulement à 1917. Auparavant, la famille s’appelait Saxe-Cobourg et Gotha, un nom clairement allemand, car une bonne partie de la royauté britannique (en se mêlant «par des mariages») étaient parents par le sang avec les Allemands. Ces liens du sang ne suffirent pourtant pas à leur éviter la guerre, et pendant la Première Guerre mondiale, en voulant se dissocier de leurs ennemis, ils changèrent leur nom en Maison Windsor.
Lisez Daniel 2.31-45. Quel fut le rêve de Nabuchodonosor, et quelle interprétation Daniel en donna-t-il?
Les prophéties apocalyptiques de Daniel suivent toutes le principe établi dans Daniel 2. C’est-à-dire que les autres prophéties, comme Daniel 2, suivent la succession des empires mondiaux jusqu’à l’établissement du royaume éternel de Dieu (voir Dn 2.44; Dn 7.13, 14). En d’autres termes, les prophéties traversent l’histoire en une séquence ininterrompue d’empires, en commençant par l’antiquité et en se terminant dans l’avenir, jusqu’à notre époque. Il s’agit de l’approche historiciste de l’interprétation des prophéties, et c’est ce que les textes requièrent. Cette approche historiciste est cruciale pour comprendre les événements des derniers jours, notamment tels qu’ils sont décrits dans le livre de l’Apocalypse.
En quoi le livre de Daniel nous prouve-t-il, non seulement que Dieu connaît l’avenir, mais qu’il le dirige?
Adorer la statue
title: Adorer la statue
date: 16/06/2025
Nabuchodonosor, impressionné par ce que Daniel avait fait, jura allégeance à Daniel ainsi qu’à son Dieu (voir Daniel 2, notamment les versets 46-48). Malheureusement, cela ne dura pas.
Lisez Daniel 3.1-12. Pourquoi le roi avait-il fait faire la statue tout en or et demandait-il qu’on l’adore?
Le roi indique son attitude de défi envers le message de Dieu en érigeant une statue entièrement en or. Le message? Babylone ne tombera jamais, et Nabuchodonosor sera toujours roi. Quiconque osera remettre en cause cette idée sera mis à mort. Cette histoire sert de rappel fort: notre désir d’autodétermination peut vite nous empêcher de croire en la manière dont le grand conflit se déroulera.
Sur certains plans, Nabuchodonosor affiche les traits de caractère de Lucifer: il était ambitieux, suffisant, et avait assez d’orgueil pour se rebeller ouvertement contre l’autorité de Dieu. Sur d’autres plans, bien sûr, il y a des différences marquées: en définitive, Nabuchodonosor a cru au vrai Dieu, et nous le rencontrerons vraisemblablement dans le royaume qu’il a mis tant d’énergie à défier.
Lisez Daniel 3.17, 18, les paroles des trois jeunes Hébreux qui ont tenu tête au roi. Que nous enseignent-elles sur notre foi, et sur ce qu’elle pourrait exiger de nous?
Réfléchissez: ces jeunes auraient pu facilement se sortir de cette situation dangereuse en se justifiant. Après tout, on leur demandait simplement de se prosterner. N’étaient-ils pas des fanatiques que d’être disposés à être brulés vifs? Ils auraient pu faire semblant d’attacher leurs lacets, tout en priant leur Dieu. Cela en valait-il vraiment la peine? De toute évidence, c’est ce qu’ils pensaient, bien que leurs paroles montrent qu’ils savaient qu’ils ne s’en sortiraient pas vivants.
Comment éviter de justifier les compromis que nous pourrions faire en matière de foi? Qu’indique le verset suivant à propos d’une tentation similaire? «Celui qui est digne de confiance dans une petite affaire est aussi digne de confiance dans une grande, et celui qui est injuste dans une petite affaire est aussi injuste dans une grande» (Lc 16.10).
Adorer la statue, bis
title: Adorer la statue, bis
date: 17/06/2025
Les étudiants de la Bible ont depuis longtemps identifié le lien entre Daniel 3 et ce qu’enseigne Apocalypse sur les événements des derniers jours. Et avec raison, car Daniel 3 (avec l’ordre, punissable de mort, «d’adorer la statue» dans Daniel 3.15) reflète ce qu’Apocalypse enseigne sur l’ordre, punissable de mort, d’adorer une autre image. «Il lui fut donné d’animer l’image de la bête, pour que l’image de la bête parle et fasse tuer tous ceux qui ne se prosterneraient pas devant l’image de la bête» (Ap 13.15).
Lisez Apocalypse 13.11-17; 14.9,11,12; 16.2; 19.20; 20.4. Quel contraste oppose les commandements de Dieu aux commandements des hommes?
Le peuple de Dieu est appelé à adorer «celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux», c’est-à-dire le Créateur, par opposition à la bête et à son image. Les trois jeunes Hébreux, face à une menace similaire, refusèrent d’adorer autre chose que ce même Dieu Créateur. Les circonstances entre ce qui est arrivé sur la plaine de Doura (avec l’ordre d’adorer l’image, par opposition au Créateur), et ce qui arrivera dans le monde entier (avec l’appel à adorer l’image par opposition au Créateur) sont différentes, mais le principe est le même.
Lisez Romains 1.18-25. (Remarquez le lien entre Romains 1.18 et Apocalypse 14.9,10 sur «la colère de Dieu») En quoi la question de l’adoration de l’image est-elle une autre manifestation de ce même principe d’allégeance des humains?
Adorer, ce n’est pas nécessairement se prosterner et offrir de l’encens, même si ces choses peuvent en faire partie. Nous adorons ce qui a notre allégeance en définitive. Quand on considère qui est Dieu, notre Créateur, et aussi (après tout ce qu’il a fait pour nous en Jésus) notre Rédempteur, alors bien sûr, lui seul doit être adoré. Tout le reste n’est qu’idolâtrie. Cela permet peut-être d’expliquer les paroles dures que Jésus prononce ici: «Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse» (Mt 12.30). Les derniers événements seront simplement une manifestation spectaculaire de cette vérité.
Persécution dans l’Église primitive
title: Persécution dans l’Église primitive
date: 18/06/2025
Il n’y a pas que l’Ancien Testament qui nous donne des précurseurs des derniers événements. Le Nouveau n’est pas en reste. La vie n’était pas facile pour les chrétiens du Ier siècle. Ils furent d’abord haïs de beaucoup de leurs coreligionnaires, qui les considéraient comme une menace pour la foi de Moïse. Ils durent également affronter la colère de l’Empire romain païen. «L’histoire de l’Église primitive témoigne de l’accomplissement des paroles du Sauveur et montre les puissances de la terre et de l’enfer liguées contre Jésus-Christ dans la personne de ses disciples. Le paganisme, réalisant que, le triomphe de l’Évangile entrainerait le renversement de ses temples et de ses autels, réunit toutes ses forces pour détruire le christianisme. Le feu de la persécution s’alluma» — Ellen G. White, La tragédie des siècles, Doral, Floride, éditions IADPA, 2012, chap. 2, p. 35-36.
Il y a dans le livre des Actes une histoire qui démontre avec beaucoup de force, ce qui attend le peuple de Dieu à mesure que nous avançons vers le scénario qui se trouve dans Apocalypse 13.
Lisez Actes 12.1-17. Quels éléments de cette histoire annoncent peut-être les événements des derniers jours?
Jacques avait été décapité, et Pierre serait le suivant. Les chrétiens étaient menacés de mort. L’un des aspects les plus remarquables de cette histoire est peut-être le fait que Pierre dorme pendant cette nuit qui devrait être la pire nuit de sa vie. Son sommeil est tellement profond que l’ange a dû le frapper pour le réveiller!
Pierre, évidemment, fut libéré miraculeusement et rejoignit une réunion de croyants qui avaient du mal à croire qu’il avait été véritablement délivré, quand bien même ils avaient prié pour cela. La Bible dit qu’ils furent stupéfaits de le voir. Combien de fois prions-nous en osant à peine croire que Dieu nous répondra vraiment?
Certains croyants furent épargnés, d’autres tués. Tandis que nous approchons de la fin des temps, la même chose arrivera. Même Pierre, bien qu’épargné alors, finit par mourir pour sa foi. Jésus lui-même lui dit comment: «Amen, amen, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu passais toi-même ta ceinture et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et un autre te passera ta ceinture pour te mener où tu ne voudras pas. Il dit cela pour signifier par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Après avoir ainsi parlé, il lui dit: Suis-moi» (Jn 21.18, 19).
Remarquez que Jésus, après avoir dit à Pierre comment il mourrait, ajoute néanmoins: «Suis-moi». Pourquoi même la menace de mort ne devrait-elle pas nous empêcher de suivre le Seigneur?
La marque de la bête
title: La marque de la bête
date: 19/06/2025
Les années ont passé. Les derniers événements, comme le décret de mort et l’entrée en vigueur de la marque de la bête, ne se sont pas encore produits. Certains ont donc exprimé des doutes, et même du scepticisme, quant à notre interprétation des derniers événements, y compris la manière dont le Sabbat et le dimanche pourraient jouer un rôle central dans le conflit final.
Le livre de l’Apocalypse est clair: soit nous adorons le Créateur, soit nous adorons la bête et son image. Et comme le sabbat du septième jour est le signe fondateur de Dieu comme Créateur (signe qui remonte à l’Éden, voir Gn 2.1-3), il ne devrait pas être surprenant que le sabbat soit central dans une question concernant l’adoration du Créaeur. De plus, ce n’est pas une coïncidence si la bête est la même puissance qui a changé le commandement du sabbat, du jour biblique au dimanche, ce qui n’est pas autorisé dans la Bible. Avec ce contexte en tête, l’idée que le sabbat et le dimanche sont impliqués dans la question de l’adoration (à nouveau, soit le Créateur [voir Ap 14.6, 7] soit la bête) semble logique. Nous avons également dans le Nouveau Testament un précurseur de la question du sabbat du septième jour par opposition à la loi humaine.
Lisez les versets suivants: (Mt 12.9-14, Jn 5.1-16). Quelle question a poussé les chefs religieux à vouloir tuer Jésus?
Dans Matthieu 12, après que Jésus a guéri l’homme avec une main sèche un jour de sabbat (Mt 12.9-13), comment les chefs religieux ont-ils réagi? «Les pharisiens sortirent et tinrent conseil contre lui, sur les moyens de le faire disparaître» (Mt 12.14). Mourir à cause du sabbat du septième jour? Dans Jean 5.1-16, après une autre guérison miraculeuse le septième jour, les chefs «persécutaient Jésus: parce qu’il faisait cela pendant le sabbat» (Jn 5.16). Mourir à cause de traditions humaines (rien dans la Bible n’interdisait de guérir le jour du sabbat, de même que rien dans la Bible ne dit de remplacer le sabbat par le dimanche) par opposition au sabbat du septième jour? L’enjeu ici avec Jésus n’est pas le même que lors des événements finaux, mais il est tout de même assez proche: la loi des hommes par opposition à la loi de Dieu. Et dans les deux cas, la loi contestée tourne autour du sabbat biblique.
Mourir à cause de l’un des commandements de Dieu? Comme il serait facile de trouver des raisons pour se justifier et s’en sortir dans une situation pareille, non?
Pour aller plus loin…
title: Pour aller plus loin…
date: 20/06/2025
Lisez Ellen White, «La délivrance», dans La tragédie des siècles.
«Dans tous les siècles, Dieu a envoyé ses anges au secours de ses serviteurs. Ces êtres célestes ont joué un rôle actif dans les affaires humaines. Ils ont paru en vêtements éblouissants comme l’éclair; on les a vus sous une apparence humaine, en costume de voyageurs. Ils se sont montrés à des hommes de Dieu. Apparemment las, ils se sont reposés à l’heure de midi à l’ombre des chênes, et ont accepté l’hospitalité de foyers humains. Ils ont rempli les fonctions de guides auprès de voyageurs égarés. De leurs propres mains, ils ont allumé le feu de l’autel. Ils ont ouvert les portes des prisons pour libérer des serviteurs de Dieu. Revêtus d’une gloire céleste, ils sont venus rouler la pierre qui fermait l’entrée du sépulcre du Seigneur.
Sous une forme humaine, des anges ont souvent fréquenté les assemblées des justes, ainsi que celles des méchants – comme à Sodome – pour prendre note de leurs actions, ou constater s’ils avaient franchi les limites de la patience de Dieu. Dans sa miséricorde, par égard pour quelques justes, le Seigneur retient les calamités et prolonge la tranquillité des multitudes. Les pécheurs ne se doutent guère que c’est aux quelques fidèles qu’ils se plaisent à opprimer et à bafouer qu’ils doivent de voir se prolonger leur vie» — Ellen G. White, La tragédie des siècles, Doral, Floride, éditions IADPA, 2012, chap. 39, p. 553-554.
Questions pour discuter:
Lisez 2 Timothée 1.7. Discutez des éléments des prophéties qui vous inquiètent le plus. Comment se libérer de l’esprit de peur et trouver le message d’espoir de Dieu, même dans les prophéties qui parlent de la persécution à cause de notre foi?
Pour le moment, on a du mal à croire que le sabbat et le dimanche vont tenir un rôle aussi crucial dans les derniers événements, mais voyez comme le monde change vite. Que nous apprend cette vérité sur le fait de ne pas fonder notre foi dans les événements actuels, qui peuvent changer en une seconde, mais uniquement dans la Parole révélée de Dieu?
Réfléchissez à Daniel 2 (et même 7). Tous les empires se sont succédé exactement comme prévu. Aujourd’hui, quand on considère l’histoire rétrospectivement, il ne reste qu’un dernier royaume. Quel est ce royaume, et pourquoi peut-on être sûrs qu’il viendra comme prédit?