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"Dans les Psaumes: 1re partie"


title: "Dans les Psaumes: 1re partie"

date: 17/05/2025

Étude de la semaine

Hébreux 9.11-15; Psaume 122; Psaume 15; Psaume 24; Exode 33.18-23; Psaume 5; Psaumes 51.7-15.

Verset à mémoriser

Je vis l’agneau debout sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leur front (Apocalypse 14.1).

En tant qu’adventistes du septième jour, nous avons l’habitude de rechercher les symboles de l’Apocalypse dans les récits de l’Ancien Testament afin de les comprendre. Ces récits, bien que loin d’être les seules sources fiables, se trouvent dans tout l’Ancien Testament.

Nous disposons d’une source d’informations particulièrement riche. Il s’agit du livre des Psaumes, collection de poésie sacrée qui explore de nombreuses expériences humaines ainsi que les interactions possibles avec Dieu, qui vont du découragement à cause du péché à la souffrance, en passant par la joie débordante en sa présence et à ses promesses répétées de pardon et de salut.

Quand on lit attentivement les Psaumes, on découvre des détails qui donnent vie au livre de l’Apocalypse, notamment au chapitre 14, qui décrit l’œuvre finale de l’Église du reste de Dieu sur terre. Dans les derniers jours, le peuple de Dieu reçoit la même mission qu’Israël autrefois: nous devons être une lumière pour les nations, et lancer un dernier appel compatissant à tous les peuples pour qu’ils adorent leur Créateur et lui obéissent.

Certains détails présents dans le recueil de cantiques de Dieu peuvent nous permettre de mieux comprendre et apprécier notre rôle dans les derniers moments de l’histoire de la terre.

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 24 mai.

Notre grand prêtre


title: Notre grand prêtre

date: 18/05/2025

Quand Moïse supervisa la construction du tabernacle, il n’eut pas l’autorisation de suivre la conception qu’il souhaitait. Dieu lui donna un plan à suivre. «Regarde, puis fais d’après le modèle qui t’est montré dans la montagne» (Ex 25.40). Nous découvrons dans l’épître aux Hébreux que le modèle utilisé était celui d’une réalité plus élevée, le sanctuaire céleste.

Lisez Hébreux 9.11-15, à propos de Christ en tant que notre grand prêtre dans le sanctuaire céleste. Qu’est-ce que cela nous apprend sur ce qu’il fait pour nous?

Le sanctuaire terrestre préfigurait Jésus, avec des détails étonnants, depuis le prêtre jusqu’aux offrandes, en passant par le mobilier et les autres détails de conception. Tout cela parle de Jésus.

Le livre de l’Apocalypse, bien entendu, est très riche en images du sanctuaire. Le chandelier du sanctuaire est mentionné dans les premiers versets, l’arche de l’alliance au chapitre quatre, et on y trouve de nombreuses allusions au temple. Sans une compréhension du sanctuaire de l’Ancien Testament, il devient impossible de saisir où Jean veut en venir en décrivant ses visions. L’expérience d’Israël, écrit Paul, «leur est arrivé à titre d’exemple et a été écrit pour nous avertir, nous sur qui la fin des temps est arrivée» (1 Co 10.11).

On peut en apprendre beaucoup de l’étude des détails du temple. Dans le livre des Psaumes, nous trouvons un élément important pour comprendre certains de ces détails: le lien personnel qu’avait Dieu avec le temple. Nous avons des aperçus de la relation entre David et le sanctuaire et ses services, et nous voyons la réponse sincère du peuple de Dieu à ce que le Messie ferait pour eux. Il n’y a pas que les motifs qui nous aident à voir Jésus. On peut également analyser les expériences personnelles de ceux qui comprenaient ce que Dieu nous enseignait à travers le sanctuaire et en tirer des leçons pour nous et nos expériences personnelles avec Dieu.

Lisez le Psaume 122. Bien que l’on ne puisse pas aller littéralement à «la maison du Seigneur» (elle n’existe plus, et même si l’on en construisait une au même endroit, elle serait vide de sens), quels éléments trouve-t-on dans ce Psaume qui peuvent nous encourager au sujet de ce que Christ a fait pour nous? Remarquez les thèmes de la paix, de la sécurité, de la louange et du jugement.

Sur la montagne de Sion


title: Sur la montagne de Sion

date: 19/05/2025

Dans Apocalypse 14, nous voyons le peuple de Dieu debout sur la montagne de Sion. À l’origine, la montagne de Sion était située à l’ouest de ce qui est aujourd’hui la vieille ville de Jérusalem, et elle était considérée comme le siège du trône, ou de la présence, de Dieu, parmi son peuple. Avec le temps, le Mont du Temple, situé sur le mont Moriya, finit par être identifié également à la montagne de Sion.

En d’autres termes, cette description importante du reste de Dieu dans les derniers jours est présentée avec du vocabulaire lié au sanctuaire, comme la plupart des scènes clé du livre de l’Apocalypse. Grâce à l’agneau, le peuple de Dieu est sur sa montagne sacrée!

Lisez les Psaumes 15 et 24, avec la question capitale que pose David: «Qui demeurera dans ta montagne sacrée?» Comparez sa réponse dans ces Psaumes avec la description du peuple debout à Sion dans Apocalypse 14.1-5. Quels parallèles voyez-vous? Comment faire partie de ce groupe? Que signifie le fait que le nom du Père soit inscrit sur leurs fronts? <span class="bible-ref">(Ap 14.1)</span>

Dans le psaume de David, la description de ceux qui sont admis dans la présence de Dieu représente un défi de taille pour de simples pécheurs. Qui parmi nous peut honnêtement dire qu’il a toujours marché avec intégrité? Ou qu’il a toujours dit la vérité dans son cœur (Ps 15.2)? Aucun de nous ne peut dire qu’il «ne vacillera jamais» (Ps 15.5). La Bible nous enseigne que si nous disons que nous n’avons jamais péché, alors la vérité n’est pas en nous (1 Jn 1.8).

La seule conclusion qui s’impose à nous est la suivante: c’est l’Agneau qui nous permet de nous tenir à Sion. L’Agneau n’est pas mentionné dans le Psaume de David, mais il apparaît tout à coup dans la description qui se trouve dans Apocalypse 14. C’est presque comme si Apocalypse 14 répondait à la question de David. Maintenant que l’Agneau de Dieu est établi sur la montagne de Sion, dans le sanctuaire, alors nous aussi, nous pouvons y être, car sa parfaite justice nous est imputée par la foi. Nous pouvons avoir «l’assurance d’un libre accès au sanctuaire par le sang de Jésus, accès qu’il a inauguré pour nous comme un chemin nouveau et vivant au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair» (He 10.19, 20). En-dehors du sang de Jésus, quel espoir aurions-nous? Eh bien, tout simplement aucun.

Réfléchissez à toutes les promesses bibliques de victoire sur le péché. Pourquoi, malgré ces promesses, sommes-nous toujours si loin de l’exemple parfait que Jésus nous a donné, et pourquoi avons-nous besoin de sa vie parfaite pour se substituer à la nôtre?

La loi dans nos cœurs


title: La loi dans nos cœurs

date: 20/05/2025

Les membres du reste rassemblé à Sion portent un nom gravé sur leurs fronts: le nom du Père et de l’Agneau. (Le fait qu’il s’agisse de deux noms différents est incertain. Jésus est l’image même du Père!) Un «nom» dans la Bible, c’est bien plus qu’un terme par lequel les gens s’adressent les uns aux autres. Il signifie le caractère. Jusqu’à ce jour, dans de nombreuses cultures, on dit de quelqu’un qu’il a un «bon nom», une bonne réputation, quand les gens pensent du bien de son caractère.

Lisez Exode 33.18-23, Exode 34.1-7 et Psaumes 119.55. Quand Moïse demande à voir sa gloire, Dieu promet de lui montrer quelque chose, mais quoi? Puis, quand Dieu proclame son nom à Moïse <span class="bible-ref">(Ex 34.5)</span>, que se passe-t-il?

Certains dépeignent la gloire de Dieu comme une lumière étincelante, inaccessible, et c’est une description tout à fait appropriée. Mais la gloire de Dieu est plus qu’une démonstration visuelle. Sa gloire, c’est son caractère. C’est la même chose pour son nom.

Quand la Bible décrit un reste ayant le nom de Dieu inscrit sur leurs fronts, il ne s’agit pas littéralement d’une inscription. Il est question d’avoir le caractère de Dieu inscrit dans son esprit, dans son cœur, et de refléter dans sa vie l’amour et le caractère de Dieu. On s’est rapproché de Dieu, et maintenant on l’aime pour qui il est et pour ce qu’il a fait pour nous.

Élément intéressant, quand Dieu se décrit à Moïse, il le fait tandis que Moïse reçoit un autre exemplaire des dix commandements, qui sont justement une transcription de son caractère. De même, ceux qui ont le «nom» de Dieu dans Apocalypse 14 sont décrits comme ceux qui «gardent les commandements de Dieu». Remarquez à présent le vocabulaire employé dans Hébreux: «Voici l’alliance que j’établirai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur: je mettrai mes lois dans leur cœur, et je les inscrirai dans leur intelligence, je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés ni de leurs désordres» (He 10.16, 17). Quelle magnifique expression de l’évangile: bien que la loi de Dieu se reflète dans nos vies, il faut encore que nos péchés soient oubliés à jamais.

Le nom de Dieu, c’est son caractère. Sa loi morale est une transcription de son caractère. Et ceux qui sont rassemblés sur la montagne sacrée de Dieu dans les derniers jours sont remplis d’amour pour Dieu, un amour manifesté par l’obéissance à sa loi.

Si nous sommes sauvés par la foi et non par la loi, quelle est l’importance de la loi de Dieu? <span class="bible-ref">(Voir 1 Jean 5.3)</span>.

Le Psaume 5


title: Le Psaume 5

date: 21/05/2025

Lisez le Psaume 5. Dans ce chant, David établit des contrastes saisissants entre ceux qui sont perdus et ceux qui ont été rachetés. Comparez ce Psaume avec le langage utilisé dans Apocalypse 14.1-12. Quelles similitudes voyez-vous, et comment façonnent-elles votre compréhension de ce que signifie faire partie du mouvement du reste des derniers jours?

Remarquez l’insistance de David: le mal «n’a pas sa demeure» auprès de Dieu (Ps 5.5, LSG). L’objectif du tabernacle était que Dieu demeure parmi son peuple, et ce sera la même chose dans le royaume de Christ (voir Ap 21.3). Ceux qui veulent s’approcher du trône de Dieu doivent être rachetés.

Il est également remarquable que David décrive un acte d’adoration dans Psaumes 5.8, qui est la question clé en jeu dans le grand conflit. Apocalypse 13 mentionne «l’adoration» à cinq reprises (SG21), et le message des trois anges appelle le monde à «adorer celui qui a fait» (SG21). David nous dit qu’il «craint» Dieu, et le message du reste appelle le monde: «Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue» (Ap 14.7).

Remarquez également comment les rachetés d’Apocalypse 14 sont décrits: il n’y a pas de «mensonge» dans leur bouche. Ils disent la vérité, et leurs paroles et leurs actes reflètent le caractère de justice de Dieu. Les méchants, selon David, n’ont «pas de sincérité dans leur bouche» (Ps 5.10, SG21).

C’est une scène stupéfiante que Jean présente dans la partie clé du livre de l’Apocalypse: de simples pécheurs ont été arrachés à la mort et ils reçoivent le privilège de se tenir dans la présence de Dieu. Ils n’ont pas mérité ce droit. Il leur est accordé grâce au fait que l’Agneau de Dieu, le juste Fils de l’homme, est là, debout à leurs côtés. Ils sont pardonnés, rachetés. Ils n’ont plus à porter leur propre culpabilité (comparez avec Ps 5.10), car l’Agneau de Dieu l’a portée pour eux (comparez avec Es 53.12 et 2 Co 5.21).

Une fois que le nom de Dieu est inscrit dans votre cœur, il est difficile de garder le silence. Le peuple de Dieu prononce une dernière offre de miséricorde «d’une voix forte» (Ap 14.7). «Alors tous ceux qui trouvent en toi un abri se réjouiront; leur vie sera toujours un cri de joie. Tu les protégeras et ils exulteront en toi, ceux qui aiment ton nom» (Ps 5.11).

Imaginez: vous vous tenez devant un Dieu saint et parfait, et vos moindres faits et gestes sont mis à nu devant lui. Que vous indique cette perspective sur votre besoin de la justice de Christ?

«J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent»


title: «J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent»

date: 22/05/2025

Le Seigneur apparaît à Ésaïe dans la scène de la salle du trône d’Ésaïe 6.1-8, puis Ésaïe entend que sa «faute est enlevée» et son «péché expié». Après cela, Ésaïe répond à l’appel de Dieu en disant: «Je suis là, envoie-moi!» Maintenant, Ésaïe sait qu’il est en règle avec Dieu, et bien qu’il ait conscience de ses fautes, il est prêt à travailler pour le Seigneur.

C’est la même chose pour nous. Comment proclamer le salut aux autres si nous ne l’avons pas reçu? Nous pouvons l’avoir par la foi en Jésus et en ce qu’il a fait pour nous.

Lisez Psaumes 51.7-15. David promet de faire quelque chose après avoir été pardonné et purifié de son péché. De quoi s’agit-il?

Être appelé dans la présence de Dieu, c’est, en définitive, retourner d’où l’on vient. Dans sa sagesse, Dieu a mandaté les rachetés pour qu’ils soient sa principale voix dans un monde déchu. À un moment donné, son peuple sur terre aura un puissant impact. Apocalypse 18.1 nous dit que son dernier appel à l’humanité déchue illuminera le monde entier.

«Dès qu’on a appris à connaître Jésus, on éprouve le besoin impérieux de parler à d’autres de l’Ami précieux qu’on a trouvé. La vérité qui sauve et sanctifie ne peut rester enfermée dans le cœur. Si nous sommes revêtus de la justice de Jésus-Christ et remplis de la joie de son Esprit, il nous est impossible de garder le silence. Si nous avons goûté que le Seigneur est bon, nous aurons quelque chose à raconter. Comme Philippe, dès que nous aurons trouvé le Christ, nous en inviterons d’autres à venir à lui» — Ellen G. White, Vers Jésus, Doral, Floride, éditions IADPA, 2007, chap. 9, p. 120.

Dans Apocalypse 14, le message des trois anges est enraciné dans «l’Évangile éternel» (Ap 14.6, SG21). C’est-à-dire qu’avant même les proclamations sur le fait d’adorer celui «qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources d’eaux» (Ap 14.7) ou sur la chute de Babylone (Ap 14.8), ou sur l’adoration de «la bête et son image» (Ap 14.9), il y a proclamation du fondement de l’évangile et du salut en Jésus. Car ceux qui proclament ces messages espèrent en Jésus et en ce qu’il a fait pour eux. En-dehors de cette promesse, les avertissements et les messages des trois anges ne signifient rien. En-dehors de «L’Évangile éternel», nous n’avons rien de valable à dire au monde.

Attardez-vous sur le fait que, dès avant le début de la proclamation du message des trois anges, nous sommes renvoyés à «l’évangile éternel». En quoi cette vérité est-elle fondamentale pour tout ce que nous croyons?

Pour aller plus loin…


title: Pour aller plus loin…

date: 23/05/2025

«Les psaumes du roi d’Israël, en effet, nous font passer à travers toutes les phases de l’expérience religieuse. Des profondeurs de la culpabilité consciente et du remords, ils nous transportent jusque sur les hauteurs séraphiques de la foi la plus sereine et de la communion avec Dieu. La vie du roi David nous enseigne que si le péché n’apporte que le malheur et la honte, l’amour et la miséricorde de Dieu descendent jusque dans les plus noirs abîmes du mal pour en ramener l’âme repentante et la transporter sur les sommets sublimes réservés aux fidèles. La carrière du roi-berger est l’un des plus puissants témoignages qui soient de la fidélité, de la justice et de la miséricorde de Dieu. [...]

“J’ai fait un serment à David, mon serviteur. […] C’est lui que ma main soutiendra; mon bras le fortifiera. […] Ma fidélité et ma bienveillance seront avec lui, et sa force s’élèvera par mon nom. Je soumettrai à sa main la mer et les fleuves à sa droite. Lui, il m’invoquera en disant: Tu es mon père! Mon Dieu et le rocher de mon salut! Et moi, je ferai de lui le premier-né, le plus haut placé des rois de la terre. Je lui conserverai toujours ma bienveillance, et mon alliance avec lui sera ferme”» — Ellen G. White, Patriarches et prophètes, Doral, Floride, éditions IADPA, 2020, chap. 73, p. 734-735.

Questions pour discuter:

L’espèce humaine n’a fait qu’échouer misérablement dans sa tentative de garder sa part de l’alliance avec Dieu. David était qualifié d’«homme selon le cœur de Dieu» malgré plusieurs fiascos, et Dieu continua de l’utiliser avec puissance pour nous communiquer les conditions de notre salut. Dans quelle mesure David préfigure-t-il Jésus, qui, lui, a gardé parfaitement l’alliance de Dieu pour notre compte? Et pourquoi ce que Jésus a fait en notre faveur est-il notre seul espoir?

Quels passages des Psaumes trouvez-vous particulièrement utiles ou importants, en ceci qu’ils reflètent le genre d’expériences que vous avez traversées personnellement?

Pourquoi les Psaumes parlent-ils autant du temple? Que peut-on apprendre de l’amour qu’avait David pour le sanctuaire? En quoi cela peut-il nous aider à apprécier ce que nous avons en Jésus, lui qui est notre grand prêtre céleste «à la droite de Dieu et qui intercède pour nous» <span class="bible-ref">(Rm 8.34)</span>? Pourquoi, même rachetés, avons-nous besoin que Christ intercède pour nous au ciel?

Relisez la citation d’Ellen White ci-dessus. Quelle est votre expérience de la manière dont Dieu a élevé votre «âme repentante» et l’a transportée «sur les sommets sublimes réservés aux fidèles» après «le malheur et la honte» du péché?

Samedi 1/7