Lesson Details

Genèse, les fondations


title: Genèse, les fondations

date: 05/04/2025

Étude de la semaine

Ésaïe 40.7, 8; Genèse 22.1-13; Jean 3.16; Apocalypse 5.5-10; 1 Corinthiens 15.15-19; Apocalypse 12.1-9.

Verset à mémoriser

Le lendemain, [Jean] voit Jésus venir à lui et dit: Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde (Jean 1.29).

L’un des problèmes clé avec certaines interprétations modernes des prophéties bibliques, comme dans l’Apocalypse, c’est qu’elles ne reconnaissent pas les racines anciennes de l’Apocalypse. L’auteur de ce livre part du principe que ses auditeurs étaient familiers de l’Ancien Testament et il emploie des notions qu’ils connaissaient.

Il est certes utile de rechercher dans toute la Bible des passages qui ressemblent au texte que vous étudiez dans l’Apocalypse, mais il y a aussi des textes clé qui préparent le terrain pour comprendre ce livre, mieux que ne le font d’autres textes. C’est particulièrement vrai de Genèse, qui explique le chemin emprunté par notre monde dans sa chute vers le chaos du péché. Quasiment chaque concept clé mentionné dans l’Apocalypse apparaît, sous une forme ou une autre, dans les premiers chapitres de la Bible.

Cette semaine, nous allons étudier plusieurs grandes notions qui sont au cœur de l’Apocalypse. Il y en a beaucoup, alors nous en choisirons quelques-unes pour illustrer un point capital: quand l’étudiant de la Bible comprend les fondements anciens de l’Apocalypse, il peut percevoir les innombrables nuances du texte. Toutes ces nuances offrent d’importantes leçons sur la nature de l’humanité, de Dieu, et du conflit qui fait rage dans notre univers, et aussi dans nos vies.

Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 12 avril.

Le principe de «première mention»


title: Le principe de «première mention»

date: 06/04/2025

La plupart des programmes universitaires commencent par un cours d’introduction générale. Ce cours présente les principes fondamentaux d’une étude qui sera approfondie au fil des mois. De même, quand on étudie toute la Bible, on s’aperçoit rapidement que Dieu a également donné un cours d’introduction dans le livre de la Genèse, où il présente des idées qui seront examinées plus en détails dans le reste de la Bible.

Généralement, la première fois qu’un concept ou un symbole est mentionné dans la Bible, notamment s’il se trouve dans les premiers chapitres de la Genèse, il établit une compréhension générale de ce concept, ce qui nous aide à comprendre comment il sera employé plus tard.

Certains étudiants de la Bible appellent cela la «loi de la première mention». Il s’agit plus exactement d’un principe (un modèle) plutôt qu’une loi, car il n’est pas gravé dans le marbre, et il y a de nombreuses exceptions à la règle. Mais le modèle qui semble émerger, à la fois dans l’étude de la Bible et l’étude des prophéties, c’est que Dieu donne à ses enfants des informations petit à petit dans le temps, en commençant par un concept de base, puis en le développant à de nombreuses reprises sur des années voire des siècles.

Lisez Ésaïe 40.7, 8; Malachie 3.6 et Hébreux 13.8. Quel principe peut-on tirer de ces textes pour nous permettre d’avoir un ancrage solide dans notre étude de la prophétie?

Aujourd’hui, le monde parle plutôt de «vérité apparente» (le néologisme «véritude» existe également, traduit de l’anglais truthiness) et non de «vérité», car on part du principe que la «vérité» est quelque chose de flexible, qui peut changer avec le temps. Dans certains cas, le concept même de «vérité» est considéré comme suspect.

Quand Dieu établit la vérité, cependant, il ne change pas d’avis. Une fois qu’il commence à enseigner la vérité à son peuple, nous pouvons compter sur le fait que les répétitions du même principe ou thème biblique ne changent pas sa signification, mais, qu’elles éclairent au contraire davantage cette signification. Il est donc tout à fait logique, quand on étudie les prophéties, d’avoir une bonne compréhension du livre de la Genèse, où de nombreux concepts clé y sont expliqués pour la première fois, et de garder en tête cette compréhension fondamentale tandis que l’on explore le reste de la Bible.

Malgré les objections séduisantes, voire logiques, pourquoi est-il primordial de ne permettre à rien ni personne d’affaiblir notre foi en la Bible et les vérités infaillibles qu’elle enseigne? De quelles manières subtiles cet affaiblissement peut-il se produire?

Comprendre l’amour de Dieu


title: Comprendre l’amour de Dieu

date: 07/04/2025

Hériter d’une nature pécheresse signifie entre autres que notre perception de l’univers a été contaminée par nos propres tendances à l’égoïsme et à l’orgueil. Nous voyons le monde de notre point de vue limité, plutôt que du point de vue omniscient de Dieu (forcément). Il n’y a pas de concept plus déformé par l’espèce humaine déchue que le concept d’ «amour». La culture populaire a tendance à mettre en avant une compréhension de l’amour qui tourne autour de l’épanouissement personnel plutôt que de celui des autres. Cette approche égocentrique du sujet nous empêche de comprendre la conception que Dieu en a.

Comprendre la nature de l’amour est une clé importante pour comprendre les prophéties bibliques. L’un des thèmes clé du grand conflit est l’existence d’une incompréhension fondamentale du caractère de Dieu. Après tout, Ellen White termine son résumé de la Tragédie des siècles en écrivant: «L’univers est purifié. Dans l’immense création, tous les cœurs éprouvent la même allégresse. Des ondes de vie, de lumière et de joie, jaillissant du trône du Créateur, envahissent les derniers recoins de l’espace infini. De l’atome le plus imperceptible aux mondes les plus vastes, tant des êtres animés que des objets inanimés, s’élève, par la voie de leur beauté incomparable et de leur joie sans mélange, un cantique d’allégresse proclamant que Dieu est amour» — Ellen G. White, La tragédie des siècles, Doral, Floride, éditions IADPA, 2012, chap. 42, p. 594.

Lisez Genèse 22.1-13. C’est au verset 2 que «l’amour» est mentionné pour la première fois de toute la Bible. Que nous enseigne cette histoire sur la nature de l’amour de Dieu?

Parfois, en plus de rechercher la première occurrence d’un concept dans la Bible, il peut être utile de trouver la première mention du même concept dans chaque livre de la Bible, notamment dans les évangiles. C’est respectivement dans Matthieu 3.17, Marc 1.11, Luc 3.22 et Jean 3.16 que l’on trouve la première mention de «l’amour».

Par exemple, la première mention de «l’amour» dans Jean (Jn 3.16) nous éclaire d’une manière toute particulière: elle semble faire allusion à l’histoire d’Isaac sur l’autel. La foi d’Abraham était telle qu’il fit confiance à Dieu, et choisit de croire qu’il pouvait ressusciter son fils s’il allait jusqu’au bout du sacrifice (He 11.19). Cet événement préfigurait l’amour de Dieu pour l’espèce humaine. Il nous a aimés à tel point qu’il a «donné son Fils unique» (voir Gn 22.2, 12, 16), puis il l’a ressuscité d’entre les morts. Ainsi, nous avons là une révélation de l’amour que Dieu a pour nous, un amour qui se sacrifie.

Comment faire preuve envers les autres du même genre d’amour sacrificiel que Dieu a pour nous? Pourquoi, pour la plupart d’entre nous, ce genre d’amour n’est-il pas forcément naturel?

"La question d’Isaac: où est l’agneau?"


title: "La question d’Isaac: où est l’agneau?"

date: 08/04/2025

La première mention d’un śê (un agneau, en hébreu) apparaît dans la même histoire que la première mention de l’amour, Genèse 22. L’agneau, évidemment, est l’un des symboles les plus présents dans le livre de l’Apocalypse, où Jésus est appelé «l’Agneau» plus de vingt fois. Dans l’une des scènes les plus frappantes de l’Apocalypse (celle où Jean visite la salle du trône de Dieu aux chapitres 4 et 5), l’Agneau tient même le rôle central.

Lisez Genèse 22.7, 8; Exode 12.3-13 et Apocalypse 5.5-10. En quoi l’histoire du sacrifice inachevé d’Isaac nous aide-t-elle à comprendre l’emploi symbolique des agneaux? En quoi ce récit est-il lié à ce que Jean voit dans Apocalypse 5?

La première mention d’un śê (agneau) dans la Bible se trouve dans la question d’Isaac: «Où est l’agneau?» (Gn 22.7, COL). Ce qui est très intéressant, c’est que le reste de la Bible répond à cette question en détails. Les 38 autres livres de l’Ancien Testament guident le lecteur sur un chemin qui répond progressivement à la question d’Isaac, de manière de plus en plus détaillée, depuis les rituels de la Pâque jusqu’au premier métier de David, et ainsi de suite. L’histoire est ponctuée d’innombrables prophéties messianiques qui anticipent la réponse à la question d’Isaac. Puis, dans le Nouveau Testament, Jésus répond à la question en apparaissant en chair et en os, en servant son peuple, et pour finir, en sacrifiant sa vie à la croix.

Avant cela, voyez la première mention de l’agneau dans l’évangile de Jean, dans Jean 1.29-34. On a presque l’impression que Jean-Baptiste répond personnellement à la question d’Isaac, et le cadre ne pourrait être plus à propos. Des pécheurs se repentent et entrent dans l’eau pour se faire baptiser, en symbole de leur mort et du début d’une nouvelle vie. Dans ce contexte, Jésus, l’Agneau de Dieu, apparaît tout à coup, et, selon le récit de Matthieu, les cieux s’ouvrent pour annoncer: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, c’est en lui que j’ai pris plaisir» (Mt 3.17). Remarquez comment une voix, l’Ange de l’Éternel, annonce également des cieux la solution au problème d’Abraham et Isaac (Gn 22.11-14).

Quand on met en place toutes les pièces du puzzle, il est clair que Jésus, l’Agneau de Dieu, est notre Substitut. Cette idée éclaire considérablement notre compréhension de l’agneau immolé dans la vision de Jean.

Pourquoi le fait de savoir que Jésus est notre Substitut est-il aussi fondamental pour notre salut? Quelle espérance auriez-vous sans ce Substitut, notamment pendant le jugement?

Faire face à la mort


title: Faire face à la mort

date: 09/04/2025

Dans un monde qui a rejeté son Créateur, l’aspect le plus cruel de l’existence reste l’omniprésence de la mort, qui rôde autour de chacun, prête à frapper à tout moment. C’est «le salaire du péché», le prix que nous payons pour avoir été coupés de la seule source de vie de l’univers: le Créateur. À ce titre, la mort joue un rôle majeur dans les prophéties bibliques. Sa réalité, et plus important, sa solution, ne se trouve qu’en Jésus et en sa mort et sa résurrection.

La première mention de la mort et de sa survenue réelle dans la Bible nous éclaire sur ce thème important des prophéties. Cela nous permet de comprendre la gravité du problème du péché et nous donne des outils importants pour comprendre la solution de Dieu au problème.

Lisez Genèse 2.15-17, Genèse 4.8-15, 1 Corinthiens 15.15-19 et Apocalypse 1.18. Que nous apprennent ces passages (qui comportent la première mention de la mort et la première mort) sur la raison pour laquelle les gens meurent, sur la manière dont Dieu considère la mort, et sur la solution qu’il offre à notre problème?

On entend souvent dire que «la mort fait partie de la vie». Ce n’est pas vrai. La mort est le contraire de la vie, la perte de la vie. C’est un intrus, une étrangère, qui n’était pas censée faire partie de notre expérience ici-bas. Bien que nous nous soyons habitués à la mort, nos cœurs continuent de protester vivement quand nous la croisons, comme si l’espèce humaine comprenait collectivement qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Aussi douloureuse que soit la mort, certaines morts paraissent plus tragiques que d’autres, comme la mort d’un enfant. La plupart d’entre nous pensent qu’il est dans l’ordre des choses que les parents s’en aillent avant leurs enfants.

La première mort rapportée dans les Écritures, cependant, n’est pas dans l’ordre des choses. Avant qu’Adam et Ève n’aient passé par la mort, ils ont fait l’expérience de la tragédie de la mort quand leur fils intègre a été tué par son frère impie. C’était une mort particulièrement injuste.

Pensez à Jésus, le juste tué par les injustes, comme Abel. Quelle mort aurait pu être plus injuste que celle de Christ? Quels autres parallèles peut-on trouver entre la mort d’Abel et celle de Christ sur la croix? En quoi la nature de la mort d’Abel peut-elle nous aider à comprendre pourquoi Jésus a «les clefs de la mort et du séjour des morts» et à comprendre ce que Dieu nous offre en Jésus?

Tant que le problème de la mort n’est pas résolu, pourquoi nos vies sont-elles en définitive inutiles, dénuées de sens et vaines? Pourquoi devrions-nous être remplis de gratitude pour ce que Jésus a fait pour nous?

Le serpent


title: Le serpent

date: 10/04/2025

La question de l’adoration est un sujet clé dans le livre de l’Apocalypse. Le responsable et complice des faux systèmes d’adoration est identifié comme le «dragon» (Ap 13.2-4), et ce n’est pas un hasard si ce chérubin déchu est décrit comme un reptile? Cette description renvoie clairement au jardin d’Éden, où un serpent a pénétré dans le paradis et persuadé Adam et Ève de le suivre dans sa rébellion contre le Créateur.

Comparez Genèse 3.1-5 et Apocalypse 12.1-9. Quels sont les thèmes communs à chaque récit? En quoi les détails de la présentation du serpent dans Genèse nous aident-ils à comprendre certains des enjeux qui avaient précédemment conduit à la guerre au ciel mentionnée dans Apocalypse?

On trouve dans la Bible deux récits où Satan égare le monde entier. Dans Genèse, à un moment où ses seuls habitants étaient au nombre de deux. Puis dans le récit d’Apocalypse 12 et 13, où Satan est identifié comme celui qui «égare toute la terre habitée» (Ap 12.9) et comme celui qui donne son pouvoir à la bête marine afin que le monde entier s’émerveille et la suive (Ap 13.2, 3). L’un des thèmes qui apparaissent dans les prophéties bibliques, c’est la nature immuable du grand conflit. Le caractère de Dieu et sa Parole ne changent pas, mais les ambitions du diable non plus.

Heureusement, comme la nature du grand conflit ne change pas, et puisque nous avons des points de repère clairs dans les écrits prophétiques, les chrétiens sont à même de faire le tri dans les différentes tendances, et d’identifier les pièges spirituels possibles. Dieu sera toujours le même, et le diable aussi. Satan peut porter des milliers de déguisements, mais les millénaires de l’histoire de l’humanité déchue associés au scénario prophétique dépeint dans l’Apocalypse démontrent qu’il ne s’éloigne jamais de la stratégie qu’il avait suivie en Éden. Dieu nous a promis sagesse et discernement (Jc 1.5), et armés de la certitude des Écritures, nous ne sommes pas obligés de croire aux mensonges du diable. Pourtant, beaucoup y croient, et malheureusement, beaucoup continueront d’y croire, plus précisément la majorité.

Réfléchissez à quel point la culture change avec le temps. Les normes sociétales changent. Des choses qui étaient acceptables deviennent inacceptables, et inversement. Étant donné que les enjeux et les acteurs sous-jacents du grand conflit ne changent pas, quels éléments un chrétien doit-il prendre en compte quand il examine le paysage culturel changeant? Par exemple, les mensonges que le diable a racontés à l’origine (comme: vous ne mourrez pas, vous serez comme des dieux), où les trouve-t-on relayés dans votre culture aujourd’hui?

Pour aller plus loin…


title: Pour aller plus loin…

date: 11/04/2025

Lisez Ellen White, «L’Apocalypse», dans Conquérants pacifiques.

Parmi les religions qui existent dans le monde, beaucoup concernent simplement des idées. Les idées que l’on trouve dans la religion chrétienne tranchent fortement, car elles sont solidement ancrées dans des événements historiques. La Bible, c’est l’histoire de Dieu qui interagit avec l’humanité tout au long de l’histoire. En étudiant ces millénaires d’interactions, nous pouvons apprendre beaucoup de choses sur la constance de Dieu.

Parfois, cependant, les chrétiens se plaignent d’être fatigués d’entendre toujours les mêmes choses. Parfois, quand notre message prophétique distinctif est prêché en public, nous pensons que nous l’avons déjà entendu et que nous n’avons rien à apprendre de nouveau.

Le fait que notre message soit invariable et constant, pourtant, ne signifie pas qu’il soit simpliste ou inintéressant. Bien au contraire. Quand on étudie des informations qui nous sont parvenues depuis l’esprit d’un Dieu infini, on découvre rapidement que l’on n’épuisera jamais le sujet étudié.

D’après Ellen White, le livre de l’Apocalypse a été écrit, entre autres, pour enraciner l’Église chrétienne dans son message historique universel. «Quelques serviteurs plus jeunes [de l’époque], [...] s’étaient lassés de ces vérités souvent répétées. Dans leur désire de quelque chose de nouveau et, ils tentèrent de façon surprenante d’introduire des nouveaux aspects de doctrine, plus agréables pour beaucoup, mais nullement en harmonie avec les principes fondamentaux de l’Évangile» — Ellen G. White, Conquérants pacifiques, Doral, Floride, éditions IADPA, 2021, chap. 57, p. 430. Ainsi, il ne s’agit pas simplement d’un livre sur l’avenir. C’est aussi un livre sur le passé, conçu pour que nous restions enracinés dans notre foi historique, et que nous ne soyons pas égarés par un désir d’originalité.

Questions pour discuter:

Les Écritures ne manquent jamais de donner lieu à de nouvelles informations et à de nouvelles compréhensions. Comment trouver l’équilibre entre le désir d’apprendre de nouvelles choses et l’importance de rester ancrés dans les vérités que nous avons déjà reçues?

Comment l’Église doit-elle réagir aux nouvelles interprétations des prophéties? Nous savons qu’il y a toujours à apprendre, mais comment discerner si de nouvelles lumières sont essentielles ou bien s’il s’agit simplement d’un phénomène de mode, voire d’une erreur?

Pendant la Seconde Guerre mondiale, un marin était à l’agonie. S’adressant à l’infirmier, il s’écria: «Je suis orphelin. Quand je serai mort, qui se souviendra de moi?» L’infirmier répondit: «Moi, je ne vous oublierai jamais». Mais tôt ou tard, lui aussi allait mourir, et le souvenir de ce marin orphelin disparaîtrait avec lui. En quoi ce récit nous aide-t-il à comprendre la futilité et la vacuité de nos vies si la mort, en définitive, a le dernier mot?

Samedi 1/7